J'ai peur... et je t'aime

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PDV: Momo

A peine la voix fut coupée, que shoto m'enferma dans la salle de bain à ses côtés.

Une seule fenêtre laisse entrer la lumière à travers la vitre, ce qui nous laisse un peu de visibilité.

Les coups de feu ainsi que les cris raisonnent dans les couloirs. Shoto me sert fort contre lui et ferme le loquet de la porte lentement en faisant le moins de bruit possible.

Des larmes coulent le long de mes joues.

Est-ce que les hommes vont nous attaquer ? Nous tuer ? Ou alors passer comme si de rien était ?

Des grincements de pas ce firent entendre dans la pièce d'à côté, et j'entendis un homme dire :

-C'est bien ça chambre pourtant... où est elle ?
-Je ne sais pas. Fouillons le bâtiment, elle n'a pas pu aller bien loin sans se faire remarquer par un de nos hommes. Affirme une voix légèrement plus aiguë que l'autre.

Je récapitule, un homme et une femme armé jusqu'aux dents se trouvent dans la pièce d'à côté et son à mes trousses. Génial.

Mes sanglots s'éteignent sous la force de shoto qui m'empêche presque de respirer en me serrant de plus en plus dans ses bras. Il se décale légèrement vers la fenêtre, et essaye d'ouvrir celle ci le plus doucement possible. Il y arrivé avec une aisance admirable, et même moi je n'entends aucun bruit quand il pousse celle ci pour l'ouvrir en grand.

Il prend son téléphone dans sa poche et compose un numéro.

-Allo ? Il y a un attenta a l'hôpital Yuei (NDA: je sais plus comment je lançais appelé ). Venez vite. Dit t-il en chuchotant très très doucement au pont où je me demande si la personne au bout du fil a entendu.
-Nous arrivons. Répond une femme avant que shoto ne raccroche.

Les pas des deux personne s'éloignent peu à peu et je peux enfin respirer.

10 minutes plus tard, les sirènes de la police se fient entendre.

Les hommes étaient pourtant déjà partis à mon avis.

Je voulu sortir de cette petite pièce, mais shoto me conseilla de rester là jusqu'à l'arrivé des policiers.

-Police les mains en l'air ! Hurle un policier dans le couloir.

Des bruits de menottes se firent entendre puis 3 personnes entrèrent dans ma chambre.

-Il y a quelqu'un ? C'est la police n'aillez pas peur.

Shoto me lança un rapide coup d'œil avant de sortir de la pièce tout en me protégeant. On ne sait jamais.

Des policiers nous attendent dans ma chambre et nous firent sortir du bâtiment.

L'état de celui ci était épouvantable. Des trous créé par les balles ornées tous les murs, chaque meuble était renversé, mais ce qui le traumatisa le plus, fut quand je passa par la salle d'attente.

La, se trouvait 4 personnes au sol. Une femme était sûrement morte, ce qui me rendis énormément triste, et sa fille était en train de se faire emmené d'urgence dans l'hôpital fonctionnel le plus près.

Je tourne alors la tête vers l'endroit où shoto se trouvait.

Je le vis alors, debout devant un corps.

J'entendis alors des pleurs.

Je regarda derrière le corps, et y trouva ochaco.

Elle avait du sang sur elle, et pleurait à chaud de larme.

L'homme à terre devait être gravement blessé.

Je ne le reconnu que quand mon amie caressa ses mèches de cheveux blonde et me fit voir le visage amocher de Katsuki Bakugo.

Des hommes firent partir ochaco pour pouvoir emmené d'urgence le docteur en opération.

Je me dirigea alors affoler vers mon amie.

Sans réfléchir, je l'a pris dans mes bras. La serrant fort contre la poitrine.

Elle pleurait encore et encore en disant vouloir l'accompagner, que tout était sa faute, qu'il avait voulu l'a protégé et que rien ne serait arrivé si elle n'était jamais venu le voir.

-Momo... je l'aime tellement... rendez le moi... s'il vous plaît... pleure t-elle.
-Ochaco, il n'est pas parti, juste blessé mais il s'en remettra. Je t'assure. Essayais je de la rassurer alors que mes propres jambes tremblaient comme jamais.

J'avais envie de m'écrouler au sol et de dormir. C'est vrai, si je dormais ? Je pourrais peut être me réveiller en bonne santé, aillant fait un cauchemar ?

Au lieu de tombé par terre, je m'assis lentement sur le sol. Une policière m'apportera une couverture que je mis sur les épaules d'ochaco qui pleurait toujours.

Je l'allongea puis rejoins shoto, les larmes aux yeux.

Lui ne semblait rien remarque autour de lui. C'est vrai qu'à la base, Bakugo et lui son ami.

Je mis mes mains sur son ventre et l'enlaça par derrière.

-Shoto... j'ai peur... et je t'aime... chuchotais je.

Il ne me répondit pas mais posa ses mains sur les miennes.

-Accompagnons ton amie chez elle. Me proposa t-il 5 minutes plus tard. Elle ne va pas dormir ici.

J'acquiesce et prend sa mains.

-Je... je peux dormir chez toi ? Je veux dire, pour cette nuit ?
-Hum... fit t-il le faisant comprendre qu'il voulait bien.

On sortis en pleure de l'établissement.

-Moi aussi... me répond t-il. Moi aussi je t'aime.

~

On avait de la chance, à part les quelques balles qui avait trouer les murs, l'hôpital n'avait rien. Enfin de la chance, cette il n'avait rien, mais pas d'autre personne. Ochaco ne sortait plus de la chambre de Bakugo depuis qu'on avait appris qu'il était en un coma artificiel.

Les journaux avaient tous parlé de l'incident, et les policiers nous avaient interrogés. Ils avaient ou arrêter deux des 6 hommes, mais les autres c'était enfuis.

Kyoka était venu des qu'elle a appris la nouvelle et à pleurer le coma sa son « beau frère ».

Je n'avais pas reparlé à shoto depuis, et les parents ont recommencé à vouloir me trouver un mari, pendant que j'avais rompu. Ils ne s'étaient même pas souciés du fait que j'ai ou avait un traumatisme ou que je me sois blessé, non c'est vrai après tout, le travail passe avant tout.

En tout, 1 mort et 5 blessés. Bref, cette journée restera encrée dans ma mémoire.

Pense au présent ( todomomo )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant