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Je sens son point se serrer et sa mâchoire se contracter alors que je continue de désinfecter.

- Les gens changent Lizy. Tu es bien placée pour le savoir.

Je sais qu'il fait référence à la fumette.

Les larmes me remontent aux yeux à l'entente de son ton froid.

Pourquoi est-il comme ça. Je ne le reconnais pas.

- Non ! Ne pleure pas. Je suis désolé, s'empresse-t-il d'ajouter en remarquant mes larmes couler le long de mes joues, en silence.

Je jette le dernier coton à la poubelle et je le vois se lever pour s'approcher de moi.

- Je t'ai suffisamment vu pleurer depuis le début des vacances alors que ça fait à peine une semaine. Et je ne veux pas être celui qui te fait pleurer, ajoute-t-il d'un ton hésitant, rempli de culpabilité. S'il sait toutes les raisons pour lequels j'ai pleuré.

En le voyant s'avancer, je me recule et je me trouve à présent bloquée entre le lavabo et Jeremiah.

Mes battements cardiaques ont accéléré et une multitudes de papillons sont présents dans mon ventre.

Je déteste l'effet qu'il me fait. Je ne suis pas censée ressentir ça en sa présence.

C'est sûrement toute l'agitation de cette soirée.

Sa main monte et s'apprête à toucher mon visage mais il s'arrête.

- Je peux ? Demande-t-il.

J'hoche la tête en signe d'approbation.

- Je veux tes mots, t'as confirmation.

- Oui, tu peux.

Sa main se pose donc délicatement sur ma joue et il essuie mes dernières larmes.

Le fait qu'il me demande la permission pour s'approcher de moi a fait redoubler d'intensité les papillons qui sont dans mon ventre. Je retrouve mon Jeremiah.

Nous sommes dans notre bulle et il parle doucement comme par peur de la briser.

- Je sais que ce n'était pas moi mais j'étais énervée contre toi. Même si je sais que se ne sont pas mes affaires, savoir que quelque chose t'es arrivée, au point que tu te mette à fumer, sa me met en rogne. Et ce type avait osé t'approcher et te parler comme il l'a fait. Sachant, en plus, qu'il l'avait déjà fait une fois et que tu n'avais pas apprécié. Ça m'a pousser à bout et  j'ai craqué. Je ne sais pas pourquoi mais quand il s'agit de toi, je n'ai plus aucun contrôle. Et puis, Conrad n'était pas là pour le faire à ma place, finit-il alors que le bout des ses lèvres s'étire légèrement.

Ses paroles me touche en plein cœur alors que ses yeux transpercent les miens.

Mais soudainement quelque chose me revint en mémoire.

Sa proximité avec Taylor toute la soirée.

Il faut que je trouve quelque chose.

Je baisse les yeux et je me rappelle que je porte son pull.

- Tu veux le récupérer? Demande-je sur un ton léger espérant faire changer l'atmosphère de la pièce, qui a pris en température.

- Non garde le, c'est cadeau. Je te l'ai déjà dit. tu pourrait me prendre chacune de mes affaires que ça ne me dérangerai pas.
Il a réutilisé ses mêmes mots.

« Ne t'inquiète pas tu pourrais me prendre chacune de mes affaires que ça ne me dérangerai pas princesse »

- Pourquoi tu m'appelles princesse ?

Without you it's like year Without summerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant