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Je vais pas vous mentir, je l'ai massacré.

Ancienne championne de boxe, je me suis pas gêné pour lui sortir mes meilleurs coups, j'espère que ça fait bien mal.

A ce moment-là j'étais comme possédé, j'arrivais pas à m'arrêter de la frapper.

Je l'ai frappé jusqu'à ce que mes mains saigne.

J'ai carrément senti son os se craquer sous mes poings.

On dit souvent que la violence morale est plus forte que la violence physique, et ce jour-là j'ai compris pourquoi.

J'avais mal. 

J'avais tellement la haine contre elle que j'aurai pu la tuer.

Et c'était pas nos supporters qui acclamaient et filmaient qui aurait pu faire quelque chose.

C'est finalement Ashley qui nous a séparé.

Tiens, je savais même pas qu'elle était là elle.

Enfin je dis " nous séparé" mais c'est plutôt me séparer d'elle avant que je brise encore plus d'os de son visage.

J'ai échangé un regard avec Ashley et je me suis stoppé.

Elle était en larmes.

Elle me regardait avec dégoût et incompréhension.

Et sur le moment, j'ai eu un honte.

 Honte de mes actes, honte d'avoir céder à mes émotions les plus sombres mais surtout honte d'avoir fait couler ne serait-ce qu'une seule larme sur son visage.

J'ai vite détourné le regard et je me suis enfui.

 Enfin loin de ce massacre, enfui loin de celle que j'avais déçu.

Mais elle m'a suivit.

Ashley : Alicia ! 

Alicia : Quoi Ashley ?

Ashley : comment ça quoi ? Qu'est-ce qu'il vient de se passer Alicia ? Dis moi que je rêve...

Dit-elle désespérément.

Alicia: tu rêves.

Dis-je sarcastiquement.

Ashley : Alicia je suis sérieuse, mais qu'est-ce qu'il t'arrives ?

Alicia : quoi ? Qu'est-ce que tu veux dire ?

Ashley : ça te ressemble pas de faire ça...

Alicia : ah parce que tu es censé me connaitre mieux que moi-même peut-être ?

Ashley : Alicia je suis sérieuse, Maria t'as toujours embêté alors pourquoi c'est maintenant que tu réagis ?

Je soupire.

Alicia : j'en avait envie d'accord ?

Ashley : non pas d'accord...

Dit-elle d'une voix brisé.

Ashley : tu aurais pu la tuer...

Alicia : tu exagères.

Ashley : j'exagère ? Mais qu'est-ce que tu peux être égoïste, d'abord tu disparais en plein milieu de l'après-midi et tu ne donnes aucune nouvelles et maintenant ça ? Tu as idée du soucis que je me suis fait ?

Alicia : du soucis ? Du soucis que tu t'es fait ? Mais arrête de faire la gentille deux secondes. Tu en as rien à foutre de moi avoue le.

Ashley : quoi ?

TwelveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant