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Cette pilule étant de trop à avaler , j'en ai parlé à mes copines qui pour une fois essayaient de le défendre. Elles qui le détestait au plus haut point. Entendre le prénom « Kader » était suffisant pour voir leur air dégoûté.

Fatou: je t'avais bien prévenu de te méfier de lui c'est un vrai salaud mais comme tu étais têtue tu ne pouvais pas nous écouter. Heureusement qu'il t'ait avoué la vérité à temps sinon tu allais non seulement perdre l'amour de ta vie mais tu allais souffrir.

Samira: pour une fois je suis contente de ce petit con , il a su de dire la vérité à temps. Je crois qu'il sera un très bon ami mais pour le moment il est le cadet de nos soucis.

Fatou: oui vraiment tu iras passer le week-end avec Malick comme convenu ?

Moi: non c'est mal vu en plus je ne me vois pas passer le week-end chez lui, si ses parents me voient ils pensent que je suis une dévergondé, une fille aux mœurs légères.

Samira: n'importe quoi tu t'en fous. En plus il n'est pas fou pour t'emmener voir ses parents, ils sont sûrement partis en voyage.

Fatou: oui je crois que ses parents seront absents.

Je ne sais pas, j'ai un mauvais pressentiment concernant ce week-end et le bac est pour quelques jours.

Samira: oui dans 20 jours in cha Allah, le temps de décompresser.

Moi: laissez moi réviser , vous me parlez de décompresser. Après l'effort , le réconfort je préfère réviser.

Samira: tu iras à Saly ce week-end in cha Allah.

Fatou: ça sera de grès ou de force ma belle.

Au même moment mon téléphone sonne et c'était ma sœur Marietou. On s'appelle souvent même si c'est vite fait vu qu'elle est trop fatiguée par sa routine entre ses cours et ses stages . Elle compte venir nous voir pendant les vacances et je suis impatiente de la voir et de lui raconter toute ma vie même si elle est au courant de ma relation avec Malick Amine. Je ne suis pas entrée dans les détails.

Saly 12 heures

Assis à côté de son père il parlait encore de politique et d'affaire. Il a su s'adapter à ces genres de conversations depuis son jeune âge car c'était très important pour monsieur Karim Amine que son fils ait une bonne éducation. Il y veillait malgré son absence, il était toujours entre deux avions , occupé par son travail. Il voulait que son unique fils prenne au moment voulu les rênes de son empire. Malick était admiré par tous ses amis et associés de par son intelligence et son caractère.
Même s'il avait de la conversation dans ce genre de débats, il ne l'aimait pas trop. Malick n'avait pas de complicité avec son père vu que celui-ci était tout le temps absent et en plus de cela même s'il ne laissait rien paraître « parler de politique et d'affaire » était tout ce qu'il détestait.
Heureusement que sa mère est là pour manquer ce vide. Khady était l'incarnation de la douceur.
Elle connaissait son fils par cœur.  C'est le père de Malick qui est métisse français marocain , sa mère est par contre sénégalaise.

Karim Amine: Malick , monsieur le ministre m'a dit qu'il t'avait vu avec tes amis.

Malick: effectivement papa

Khady: ah monsieur le ministre de la justice avec ses jolies filles . On doit vraiment demander la main de l'une d'entre-elles pour Malick chéri.

Malick: maman arrêtes dit-il en faisant mine de bouder.

Karim: en plus se marier tôt ne fait pas partie de ses objectifs pour le moment. C'est moi qui décide quand est-ce qu'il se mariera et ce n'est pas maintenant, son avenir est ma priorité. Malick peut avoir un meilleur parti que le ministre.

Erreur du passé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant