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Peau de Fatima:

C'était le week-end et les enfants devaient le passer chez leur père. Je comptais passer le mien chez la famille Sy. Les parents de Youssef , je leur ai parlé de Malick et ils m'ont convaincu de le laisser profiter avec ses enfants. D'après tonton , il regrette et mieux vaut lui pardonner et aller de l'avant.

On sonne à la porte. Vu que j'ai libéré le personnel, je pars ouvrir.

C'était Malick , il avait porté un short blanc , un tee-shirt noir écrit dessus «  Black Lives Matter ✊🏽 » et des baskets adidas  ( yeezy 700 v3 noire ) avec ses lunettes de soleil qui lui allait à ravir. Il dégageait un truc de malade, les tenues décontractées lui vont toujours aussi bien.

Malick: Fatima arrêtes de me matter et laisses-moi entrer.

Moi: moi te matter ? Laisses-moi rire. Je lui lance un tchip avant de le laisser entrer.

Malick: fermes ta bouche aussi une mouche risque d'y entrer.

J'avais un peu honte, je l'ai tellement regardé qu'il l'a remarqué.

Moi: Bonjour

Malick: esquives dit-il en riant. Bonjour mon amour.

Moi: je ne vais même pas te répondre.

Malick: De toutes les façons tu n'as rien à dire. Où sont les enfants ?

Moi: dans leur chambre. Attends je les appelles.

Son téléphone sonne en même temps.

Je pars appeler les enfants et redescends. Il était assis sur le fauteuil, les jambes croisées en train de discuter au téléphone.

Malick: sinon Natacha et ton retour aux États-Unis ?

Malick: ah c'est super. Je connais le PDG de cet entreprise dis-lui que monsieur Amine Malick vous salue.

Malick: « rire » par contre n'essayes même pas de charmer monsieur Grey je te connais.

Malick: oui mes enfants vont bien hamdoulilah et tes parents ? Dis à ta mère que ses bons plats me manquent « rire »

Malick: on en avait déjà parlé. Je ne rentre pas maintenant en plus tu m'as largué donc ne me fatigues pas.

Malick: tu demandes en tant qu'amie ? Bien évidemment « rire »

J'étais entrain d'écouter sa conversation téléphonique avec un pincement au cœur.

Malick: façon si tu ne m'avais pas largué j'allais le faire . Mon coeur appartient à une autre femme.

Un sourire se dessine sur mes lèvres sans que je fasses exprès.

Malick: oui je te laisse l'appartement et la voiture façon je passerai vite fait là-bas le mois prochain in cha Allah. J'ai un procès à Los Angeles. Je signerai des papiers pour l'appartement et la voiture. Bon je te laisse ma belle.

Il raccroche et Je pars m'asseoir à côté de lui.

Moi: je te sers quelque chose à boire ?

Malick: du Coca Cola s'il te plaît.

Moi: d'accord

Je pars dans la cuisine et lui emmène une canette de Coca Cola.

Malick: merci dit il en me souriant.

Moi: de rien

Malick : As-tu prévu de faire quelque chose pour le week-end ? Tu vas t'ennuyer sans les enfants.

Moi: oui je vais m'ennuyer sans les enfants mais j'ai prévu de passer le week-end chez les parents de mon défunt mari.

Malick: ah d'accord je vois .

Au même moment les enfants descendent. Mouhamed avait un visage crispé et Aïcha était toute joyeuse, elle court faire un bisous à son père.

Malick: salut ma princesse

Aïcha: salut papa

Mouhamed : salut papa

Moi : Que se passe t-il Mouhamed ?

Mouhamed: j'ai eu Yanis au téléphone, apparemment il compte passer le week-end chez jedda Karima en plus il y'aura une fête ce soir.

Moi: oui c'est vrai. Tu ne veux plus passer le week-end avec ton père ? Tu iras chez jedda Karima la prochaine fois in cha Allah.

Mouhamed: oui je suis un peu énervé parce que je sais que l'oncle Hackim sera là-bas et c'est évident qu'il s'approchera de toi pour te parler.

Moi: Et alors ?

Il se tait, son père fronce ses sourcils. Ils sont pareils.

Malick : c'est qui l'oncle Hackim  ?

Aïcha : un cousin de papa Malick Youssef.

Malick: Malick ? Youssef ? C'est qui ? Demande t-il l'air perdu.

Moi: mon défunt mari. Il s'appellait Malick Youssef.

Malick : comme moi . Que son âme repose en paix.

Moi: amine.

Malick: les enfants devancez-moi dans la voiture dit il en donnant à Mouhamed la clé de sa voiture.

Mouhamed : maman , Yanis sera là-bas pour me mettre au courant. Ne fais pas la bise à l'oncle. Nous ne voulons pas de lui comme beau père merci.

Moi: Au revoir Mouhamed. On verra si tu es mon père. Je vais même discuter avec ton oncle , je vais rigoler à toutes ses blagues même si elles sont pourries et je vais même danser avec lui . On verra bien qu'est-ce que tu vas faire petit insolent tchip .

Il est sorti de la maison en claquant la porte. Ce petit s'énerve vite.

Moi: FAIS DOUCEMENT AVEC LA PORTE CE N'EST PAS CELLE DE TON PÈRE façon tel père tel fil dis-je.

Malick: je suis toujours là. Je sais qu'il a pris mon caractère encore heureux même. Je suis content de voir qu'il protège sa mère. Combien d'hommes courent autour de toi ?

Moi: beaucoup dis-je en souriant.

Malick: dommage que ça soit moi que tu aimes. Ne t'approches même pas de ce Hackim dit-il en me faisant un bisous sur le cou.

Moi: ARRÊTES TOUT DE SUITE.

Malick: je ne peux pas dit-il en me fixant.

Moi:...

Malick: nous jouons à un jeu très dangereux mais je suis prêt pour jouer.

Moi: ...

Malick: comprends que je t'aime. Je suis allé demander ta main à ton père mais il m'a fait comprendre que la décision te revient.

Il me caresse le visage.

Malick: je veux faire les choses bien avec toi Fatima Sow. Acceptes ma demande en mariage. Je t'aime.

Moi:...

Malick: je sais que c'est réciproque. Acceptes ma demande comme cela les enfants auront des petits frères « me chuchote t-il à l'oreille » . Je te ferai des triplés in cha Allah.

Il me fait un clin d'œil et sort de la maison.

J'étais incapable de sortir un mot.

...

Je prend mon sac et je sors de la maison pour partir passer le week-end chez Khelti. J'admire la famille Sy et je les aime beaucoup, ils m'ont montré qu'ils me considèrent comme leur fille. J'aime tout chez eux , leur bonne humeur, leur sens du partage. En plus ils sont de véritables croyants. Ils ont une grande maison à Tivaouane.
Bon je vous passe mon week-end c'était super, cela m'a permis de changer d'air parce que je devenais folle à force de suivre ma routine les enfants - le boulot -la maison.

Erreur du passé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant