Erreur du passé

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J'avais réglé mes papiers pour partir en France l'année prochaine. J'étais maintenant à six mois de grossesse , ma mère me parlait sèchement heureusement que j'avais le soutien de papa et de mes amies même Kader était présent avant d'aller  en France nous avons quand même échangé de contact. L'amitié homme femme existe vraiment.

Dans trois mois j'allais accoucher. J'attends des jumeaux lorsque j'étais au courant je commençais à paniquer je ne sais pas comment m'occuper d'un bébé alors deux.

Fatou et Samira étaient maintenant à l'université. Fatou a préféré partir dans une université privée tandis que Samira a préféré aller  à l'Université Cheikh Anta Diop ( UCAD) . J'étais heureuse pour elles mais je savais que nos chemins se sont séparées depuis la terminale. Certains sont partis en Europe, d'autres en Amérique et le reste sont toujours dans le pays.

Jessica est partie au Canada après sa licence et elle avait rompu avec Bachir par la même occasion. Leur couple n'allait plus. Fatou est toujours avec Ousseynou.

On sonne à la porte et je décide d'aller ouvrir. J'étais tellement énervée avec ma grossesse j'étais toujours jugée.

Je pars ouvrir et c'était ma soeur Marietou avec ses valises. Elle m'a regardé neutrement.

Moi: Marietou pourquoi ne m'as-tu pas prévenu que tu venais ?

Marietou: je ne sais pas peut-être que c'était pour te faire la surprise même si je suis un peu en colère contre toi , viens dans mes bras.

Je la serre très fort dans mes  bras.

Marietou: je suis là pour t'assister jusqu'à ton accouchement Fatima.

J'étais émue et contente.

Moi: merci

Marietou est la seule qui après m'avoir insulté et réprimandé m'a sorti un " malgré tout je t'aime , tu es ma petite sœur je te soutiendrai et protègerai toujours"

Je la laisse rentrer.
Je vous passe jusqu'à mon accouchement pendant les trois derniers mois de ma grossesse maman était toujours froide avec moi. Je sais qu'elle était vraiment fâchée contre moi même moi je m'en veux à cause de mes erreurs elle est pointée du doigt. Elle ne calculait que Marietou qui était mal à l'aise. Papa , Marietou et ma grand-mère paternelle étaient là pour moi.
Le jour de mon accouchement j'ai vraiment souffert, j'ai cru que j'allais mourrir.

Le 24 Mars mes bébés sont nés, un garçon et une fille. Quand je les ai pris dans mes bras j'étais en larmes et très contente de les avoir.

Moi: malgré tout ces jugements vis à vis de moi , je ne regrette pas de vous avoir dans ma vie. Vous comblerez mon vide dis-je tout bas.

Toute la famille était venue me voir même mes copines. Kader m'avait même appelé pour me féliciter.

...

Bon le jour du baptême je les ai appelé Mouhamed Idrissa Sow et Aïcha Sokhna Sow.

Idrissa comme le prénom de mon père et Sokhna comme celui de ma mère.

Le baptême était très simple, ce n'est pas comme ces baptêmes où la mère s'habille plusieurs fois.
Maintenant je m'occupais de mes enfants, ils étaient ma priorité.

Un an plus tard

Samira était passée me voir à la maison. Fatou était en vacances au Mali.

Samira: moi je ne compte plus rester à l'UCAD c'est trop difficile imagines-toi que pour valider c'est tout un problème.

Moi: c'est vrai que c'est difficile mais leur diplôme est meilleur que les autres en plus ils forment des cadres mais si tu n'es pas trop à l'aise là-bas tu peux changer d'université.