Chapitre 3

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Tout le monde reprend sa place et le professeur entre dans la classe.

- Bonne rentrée à tous, je suis de nouveau votre professeur principal cette année. Il soupire puis continue son discours d'une voix lente et fatiguée. Nous avons un nouvel élève qui va intégrer la classe, il tourne son regard vers le garçon, lève-toi et viens te présenter au tableau.

Le beau blond placé devant moi ce lève alors puis ce place à côté du professeur Aizawa.

- Je m'appelle Katsuki Bakugo, j'ai seize ans et je viens de m'installer dans le quartier avec mes parents. Je suis sans nul doute le meilleur élève ici présent dans cette pièce, ça vous suffit ? Dit-il en se tournant vers le prof.

- Je suppose que oui, retourne t'asseoir.

Le cours commençait à devenir long et je m'assoupis. Quand tout à coup, au bout d'une demi heure je pense, de fortes bouffées de chaleurs me monte à la tête, je transpire et tremble légèrement. C'EST PAS VRAI, j'ai complètement oublié de prendre mes suppresseurs ce matin, mes premières chaleurs devaient arriver dans ces jours là. Il fallait que ça m'arrive au lycée, j'ai vraiment pas de chance. Et je flippe un peu, je n'ai pas envie qu'un des Alphas de la classe me remarque. Je lève la main.

- Oui Izuku ?

- J-j'ai besoin de prendre l'air monsieur je ne me sens pas bien. Dis-je en insistant du regard pour qu'il comprenne. Aizawa est au courant de la situation puisque je suis le seul Oméga de la classe avec Denki.

- Oh euh oui tu peux sortir.

Je prend mon sac et m'empresse d'arriver jusqu'aux toilettes pour boire un peu d'eau afin de prendre mes compresseurs, sauf que leurs effets n'agissent qu'au bout d'une bonne dizaine de minutes. Je m'enferme dans une cabine. Je stresse, j'espère que personne ne va venir ici.

- Ça fait longtemps que Midoriya est sorti, Bakugo va voir si il va bien. Demande Aizawa

- Je dois aller voir qui, c'est qui ce Midoriya.
Dit-il de mauvaise humeur, n'ayant aucune envie d'aller chercher un mec pendant trois heures.

- C'est Izuku, je commence à être inquiet qu'il ne revienne pas. Va le chercher maintenant.

- Ok ok c'est bon, me les briser pas. Il ce lève brutalement en faisant tomber sa chaise et sort de la classe sous le regard étonné des élèves.

Bon sang je ne comprend pas pourquoi elles ne s'arrêtent pas, j'ai pris mes suppresseurs pourtant !

Je sort mon portable et regarde sur internet le pourquoi du comment. Il semblerait que les premières chaleurs d'un Oméga durent toujours un peu plus longtemps que les autres même arrêtées par des médicaments. J'arrive à sentir mes propres phéromones tellement elles sont fortes, si un Alpha passe dans le coin je suis foutu.

Je sent alors une autre odeur que la mienne, assez désagréable. Elle est de plus en plus proche quand quelqu'un ouvre la porte des toilettes.

- Tu as besoin d'aide ? Je sais que tu es là je ne te ferais aucun mal. Convaincu par cette voix particulièrement calme et envoûtante, je tourne le verrou et ouvre la porte.

- Qui es tu ? demandais je légèrement apeuré.

- Je m'appelle Shoto, tu as tes chaleurs c'est ça ?

Un peu honteux que cela m'arrive dans de telles circonstances je ne répond pas et baisse la tête.

- Tu n'as pas à en avoir honte, je peux t'aider à t'en débarrasser si tu le souhaite.

C'est possible ? Il peut vraiment m'aider à les enlever, mais c'est génial !

- V-vraiment, tu peux faire ça pour moi ?

- Bien sûr, tu n'as pas à avoir peur de moi Izuku je vais m'occuper de toi.
Il s'approcha doucement de moi, même un peu trop quand il ce jeta sur mes lèvres. Je le repousse.

- Qu'est ce- qu'est ce que tu fais ? Je pensais que tu m'aiderais..

- C'est le cas Izuku, je vais t'aider, laisse toi aller.
Il continue de m'embrasser en commençant à balader ses mains sur mon corps. J'essaye une nouvelle fois de le repousser mais sans succès.
Des larmes commencent à couler le long de mes joues.

- S'il te plaît laisse moi partir. Dis-je en le suppliant de me laisser en paix.

- Tu as voulu que je t'aide, c'est ce que je fais maintenant laisse toi faire en tant que gentil Oméga bien éduqué.
Sa voix avait changé, elle était froide et effrayante.
J'essaye tant bien que mal de me dégager de son emprise mais il me plaque contre le mur.
Il descend sa main dans mon pantalon et l'autre maintient mes poignets au dessus de ma tête.
Je commence à lui crier dessus pour tenter d'alerter quelqu'un.

- POURQUOI EST CE QUE TU FAIS ÇA ! Je continue de me débattre en pleurant.

Il retire ça main de mon entre-jambe pour la placer sur ma gorge.

- Je te préviens, si tu la ferme pas je dirais à tout le monde que tu n'es qu'une pute facile à baiser.

Je continuais de le fixer les yeux remplis de larmes, choqué par les mots qu'il venait d'employer.

Mon Futur Omega | BakuDekuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant