Chapitre 7

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Chapitre 7

Severus était assis dans le fauteuil en face du bureau d'Albus. Ce dernier lui souriait d'un air bienveillant.

- « Pourquoi avez-vous besoin de moi, Albus ? » demanda Severus d'un air bougon.

- « Moi ? J'avais simplement besoin d'un professeur à martyriser ! » répondu-il du tac au tac. « Il me fallait simplement quelqu'un pour aller chercher ma commande chez Honeydukes ! » expliquez le mage.

- « QUOI ? » s'étrangla Rogue en se levant d'un lien de son siège. « Vous m'avez dérangé pour cette... cette broutille ?! » hurla-t-il dans la pièce.

- « Je proteste, c'est une affaire de la plus haute importance ! » plaida le plus vieux.

- « QUE... QUOI ? » vociféra Rogue et postillonnant abondamment sur les instruments fragiles de son employeur.

- « Voyez-vous mon cher Severus, la dernière fois que nous nous sommes vus, mon estomac s'en est souvenu pendant quelques jours douloureux. » L'homme fit une pause et se délecta du visage croustillant de colère de l'homme qui se comprit devant lui. Après tout, ce n'était que justice ! « Tellement douloureux que Pompom m'a pris la main dans le paquet - que vous m'avez généreusement offert si je puis comprendre ainsi - et m'a fait avec la douceur et la diplomatie qui la caractérisent que, je cite, si je tentais d'approcher ne serait-ce qu'un orteil du magasin de douceurs, elle me ferait amèrement regretter Voldemort. » continue-t-il à raconter.

- « Jamais de la vie, je n'irai pas là-bas ! Et puis quoi ? » cracha Rogue dans toute sa hargne. « Trouvez-vous un autre pigeon ou un elfe à martyriser ! » asséna-t-il tout en se tournant majestueusement pour partir alors que son pied s'accrochait au tapis et qu'il s'écrasait piteusement sur le sol du bureau sous les rires des portraits et q'un flash scintillant explosa dans la pièce .

Rogue se releva et vit rouge lorsqu'il découvrit Albus Dumbledore souriant d'un air vainqueur et faisant tourné un appareil photo sorcier dans sa main droite tandis qu'il appuyait son menton sur la gauche. Ses yeux pétillaient d'amusement.

- « Et à quoi ça va vous servir ? » demanda rageusement Rogue en se pertinent.

- « Tout simplement à vous faire marcher droit. Je vous explique le marché : vous me ramenez mes bonbons en échappant à l'œil de lynx que possède Pompom - je vous rendrai cet appareil après la mission secrète effectuée - ou je fais agrandir cette photo en affiches que je décuplerai et accrocherai dans tout Poudlard ! » négocia Albus avec une lueur sadique dans le reflet de ses lunettes en demi-lune perchées sur son nez aquilin.

Un silence tomba, Dumbledore savourait sa vengeance et Severus explosa dans de grands cris rage. Il se rua hors du bureau en claquant la porte qui trembla dans son mur protecteur.

C'est un Severus frustré autant que possible qui fit une entrée fracassante dans la boutique après un transplanage rapide. Le médiateur de la transaction lui remet la précieuse et énorme caisse de sucreries alors que Rogue lui plaqua avec force un sac de galions sur le torse avant de se détester vers Poudlard. Le pauvre tombe à la renverse sur le coup et coupe le souffle coupé par le choc.

Severus fulminait sur le chemin du retour, le vieux fou avait tout prévu : il avait ordonné que l'on jette un puissant sortilège anti-lévitation sur la caisse colossale. Il était obligé tantôt de la porter à bout de bras, tantôt de la traîner lorsque ceux-ci étaient trop éprouvés par le poids de la charge. Rogue arrive bien que mal dans le bureau de Dumbledore - après avoir évité Pomfresh dans un couloir en se ruant dans un cagibis - qui lui ouvrit la porte avec un sourire éclatant digne de Lockhart.

La rentrée où tout a basculéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant