Chapitre 21

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Bonjour bonjour 😇😇

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Pardon pour le retard de cette semaine ! Pour me faire pardonner, ça vous dirait un deuxième chapitre en fin de semaine ?

Merci pour les votes et vos commentaires ! C'est incroyable ! Merci pour tout ce soutien !

J'espère que ce chapitre va vous plaire 😆

Plumy66 🐧

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Malgré toutes ses prières pour éviter cet instant, Steve dut jouer à nouveau au basket. Il avait bien pensé quelques instants à demander à Nancy de lui rouler sur la jambe avec sa voiture pour le faire être dispensé mais après une myriade de débats avec lui-même – enfin surtout avec sa conscience, il en avait conclut que ce n'était clairement pas une bonne idée. Cela aurait été trop compliqué de se trimballer en béquilles pendant les mois suivants (sans compter la douleur que cela aurait été de sentir le pneu écraser son tibia), fuir Billy ainsi aurait été bien bien trop difficile – et avouons-le, ridicule.

Comme à son habitude, il était arrivé avant tout le monde, après avoir soudoyé très gentiment le gardien pour lui ouvrir les vestiaires. Quelques minutes plus tard, Steve s'était changé dans ces derniers – sans le gardien bien sûr – et avait été s'échauffer sur le terrain désert. Il avait attrapé un ballon de basket et l'avait fait rebondir, puis s'était entraîné à faire quelques paniers.

Petit-à-petit, les membres de l'équipe avaient commencé à arriver à leur tour sur le parquet ciré, vêtus de leur ensemble jaune et vert. À l'image de Steve, ils s'étaient tous saisi d'une balle orangée et répétaient leurs mouvements, en s'exerçant des dribbles et des lancers.

Et puis, alors que Steve effectuait un énième lancer qu'il réussit brillamment, un parfum bien particulier vint lui chatouiller les narines. Steve parcourut les quelques mètres pour récupérer la ballon là où il avait roulé et jeta un coup d'œil à l'entrée, où se tenait une silhouette musclée, une fois n'est pas coutume, dénuée de tee-shirt.

Billy était arrivé.

Steve poussa un long soupir.

Il ne savait pas pourquoi il avait autant conscience de la présence de l'alpha, et après des jours entiers à s'être posé la question, il avait fini par abandonner. Maintenant, savoir quand l'alpha était dans la pièce ou sentir son parfum, bien qu'il soit à plusieurs mètres de lui, bien plus que n'importe quel autre était devenu une sorte de routine pour Steve. Comme une sorte de fatale fatalité fataliste.

Billy entra dans le gymnase d'un pas assuré, ses hanches roulant comme un félin à chaque pas qu'il faisait. Une confiance étouffante émanait de lui et semblant en avoir malicieusement conscience, il en jouait magnifiquement bien. Il jetait des regards méprisants à droite et à gauche, observant d'un air hautain, condescendant, les joueurs s'entraînant sur le terrain. Quand le coach s'aperçut de la présence de Billy – et de l'absence de tee-shirt, il ouvrit la bouche, comme pour dire quelque chose, mais un seul coup d'œil convaincant de l'alpha châtain le ravisa rapidement.

Des omégas filles assises dans les gradins observaient également Billy avancer d'un air goguenard. Des sourires niais étiraient leurs lèvres, leurs cils papillonnaient si vite qu'elles auraient pu s'envoler et elles enroulaient autour de leurs doigts fins quelques unes de leurs mèches brunes ou blondes décolorées, geste qui se voulait très certainement charmeur.

Son ballon entre les mains, le regard de Steve, dont une expression lasse s'était plaquée sur son visage, passa des omégas ridiculement admiratives à Billy. Il se demanda comment on pouvait être aussi envoûté par les manières de mauvais garçon de Billy, comment autant d'omégas pouvaient être à ses pieds, pouvaient être sensibles au charme de cet alpha.

Alpha Beta Omega Dynamics [Harringrove]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant