Alpha Beta Omega Dynamics [Harringrove]

Chapitre 48

Voilà le chapitre de ce week-end ! Il n'a pas tout à fait pris la tournure que j'avais prévu au départ, mais je trouve que l'unité est mieux découpée ainsi ! Je vous laisse imaginer ce qu'il va se passer dans le prochain chapitre !!

Il n'y aura d'ailleurs pas de chapitre la semaine prochaine. Une publication toutes les deux semaines est un bon rythme pour moi : il me permet d'avancer sur d'autres histoires et de ne pas trop me mettre la pression. J'espère que ça vous va aussi !

N'hésitez pas à commenter et à laisser un vote ! Bonne lecture !

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  Le son de la télévision était fort dans la salle à manger. Le bruit n'avait jamais vraiment dérangé Billy, mais depuis quelques temps, il se rendait compte d'à quel point tout ce qui se trouvait dans sa maison était bruyant : les grésillements du poste de la télévision, le tintement des bouteilles de bière vides qui cognaient les unes contre les autres quand son père s'agitait un peu trop, la musique qu'écoutait Max dans sa chambre pour couvrir tout le reste, les disputes incessantes entre Niel et Susan, celles qui n'avaient pas de sens, celles qui en avaient un peu plus mais qui finissaient en cris et en hurlements, en éclats de verre brisés sur le sol...

Mais tout cela lui brûlait les tympans depuis la soirée qu'il avait passé chez Steve : encore une fois, il avait observé une différence flagrante dans leur manière de vivre (une manière de vivre foutue imposée par leurs parents). Steve vivait dans un silence assourdissant ; il vivait seul, ses parents avaient l'air de ne jamais être là... peut-être écoutait-il de la musique pour ne pas entendre sa solitude ? Mettait-il la télévision ? Recevait-il des coups de fils ? Mais à qui parlait-il ? Steve avait eu l'air tellement surpris de recevoir son appel... Mais si Billy pouvait mélanger un peu de sa vie bruyante à celle silencieuse de Steve, il le ferait à chaque appel. Il l'appellerait chaque soir où la lune ne serait pas assez brillante dans le ciel nocturne d'encre noire.

Billy était sincèrement heureux que la bande de chiots immature et collante veuille passer du temps avec Steve (qui était clairement le cœur de la meute), mais cela le faisait quand même bien chier qu'il ne puisse pas passer du temps avec lui. Steve méritait d'être entouré de personnes qui l'aimaient et qui voulaient le sortir de sa bulle de solitude. Après tout, il est connu qu'être roi ne signifie pas être entouré... Peut-être que le surnom de « King Steve » n'était plus aussi adéquat désormais.

Billy voulait être avec Steve (pas romantiquement évidemment, enfin, ils n'en avaient pas parlé, mais si Steve le voulait, s'il le voulait comme lui le voulait, alors Billy pourrait peut-être potentiellement accepter d'être son alpha, mais bon, tout cela n'était qu'hypothétique bien sûr) ; il voulait passer du temps avec lui. Et si les stupides chiots qu'ils gardaient l'en empêcher, il allait trouver un moyen de contourner ce problème. Steve ne pouvait pas annuler, mais cela ne voulait pas dire qu'il ne voulait pas voir Billy ; cela ne voulait pas non plus dire qu'il n'allait pas pouvoir voir Billy.

Assis sur son lit entre ses draps froissés, la fenêtre ouverte pour entendre le chant des oiseaux (et non la stupide musique de Max ou les disputes de Neil et Susan), il avait pensé un plan. Il sauta rapidement sur ses jambes et sortit de sa chambre pour aller à celle de Max. Évidemment, il ne prit pas la peine de frapper à la porte.