16. Angelina

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𝐋𝐮𝐜𝐢𝐨

Ça fait plus d'une heure que nous sommes dans mon bureau, Isy et moi discutons et cherchons la cause de cette soudaine apparition d'Angelina dans la ville, étant donné qu'elle vit à Rome, mais surtout pourquoi a-t-elle voulu rentrer en contact avec Isy à l'aide d'une pierre ? Je pense qu'on va le savoir plus vite qu'on ne le croit étant donné qu'elle ne va pas tarder à arriver.

Cette femme ne vient pas pour rien. Soit elle vient prévenir Isy d'un danger qu'elle court, soit elle vient la tuer. Dans les deux cas sa présence est importante et elle ne se déplace jamais pour rien. J'ai informé tous mes hommes de main à veiller sur les entrées de la villa, puis à mes associés de garder un œil sur toutes éventualités d'attaques. Tout le monde est à son poste, chacun m'informant avec les talkie walkies.

Je vois Isy stresser, elle ronge ses ongles, elle a les jambes tremblantes et surtout elle n'arrête pas de faire les cents pas dans la pièce. Elle ne tient pas en place et ça m'énerve de plus en plus. Et c'est pas faute d'avoir essayé de lui avoir changé les idées.

-J'ai un moyen pour te tenir en place si tu veux, quoique tu n'arreterais pas de te dandiner sous ma torture si j'essaye, déclaré-je en léchant ma lèvre inferieur accompagné d'un clin d'oeil dans sa direction.

-Ferme la, rétorque-t-elle en levant les yeux au ciel tout en soufflant. La seule chose que je ne ferais pas avec toi Alyn, c'est bien le sexe.

-Qui a parlé de sexe ? Je demande innocemment, voulant l'affecter d'avantages, ce qui marche très peu.

Elle me regarde droit dans les yeux et s'approche lentement de moi, dans une démarche assurée et confiante, elle pose ses paumes de mains sur mon bureau et se penche vers moi. J'ai une vue magnifique sur son décolleté, mais je me retiens de l'admirer, alors je la regarde dans les yeux attendant qu'elle rétorque comme elle sait bien le faire.

-Ce n'est pas toi qui parlais de ta langue sur mon intimité, Alyn ? Demande-t-elle à son tour d'une voix séductrice, le regard éloquent remplie de malice.

Mon jeu se retourne contre moi. Et je le sens bien trop en ce moment même.

Maldição! Ela tem de acabar com esta tortura. (Bordel ! Faut qu'elle arrete cette torture.)

Elle baisse la tête et a un joli aperçu de ce qu'elle a créé sur mon corps. Elle sourit fière d'elle et recule puis retourne fumer à la fenêtre, me laissant voir toutes ses magnifiques courbes grâce à sa tenue en cuire.

-La vue te plait ? Demande-t-elle en allumant sa clope et me regardant droit dans les yeux, toujours avec son regard rempli de ruse.

Je me lève de mon siège et la rejoint près du balcon, lui prenant encore une fois sa cigarette des mains. Son regard devient sévère et je ne perds pas de temps pour inhaler la nicotine et lui souffler à la gueule, puis en lui répondant d'une voix arrogante :

-Plus que tu ne le penses.

Cette fois-ci, c'est elle qui détourne le regard et je me retiens de rire. J'ai réussi à lui faire penser à autre chose, grâce à ça elle a arrêter de se ronger les ongles. Je n'ai pas le temps de lui faire remarquer que mon talkie walkie grésille dans ma poche et je comprends que l'un de mes hommes essaye de me contacter. En prenant le gadget dans mes mains, je n'entends plus rien et un mauvais pressentiment me remplit et dans la seconde qui suit la porte de mon bureau s'ouvre avec fracas et je la vois. Je vois cette femme, rayonnant sous la lumière de la pièce.

Ses cheveux long, ondulé, lui arrivent au milieu du dos et son rouge à lèvres rend ses lèvres pulpeuses. Je la fixe quelques secondes puis elle affiche un sourire en coin, remarquant que ni moi, ni Isy osons parler. Jusqu'à ce que la plus fine des questions me vienne en tête. 

NEMAINOù les histoires vivent. Découvrez maintenant