38. Lettera

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𝐈𝐬𝐲

Ma tête posé contre le torse de Lucio et ses doigts entortillés autour de mes cheveux, nous ne parlons pas et apprécions le silence qui emplit la pièce.

Mon sourire ne me quitte plus et je ne me souviens pas d'avoir autant souris en un temps aussi large.

Quoique, depuis que je suis dans ce gang mon sourire s'agrandit de plus en plus.

Mon patron remarque ma mine radieuse même après tant d'effort, puis il me demande :

-Qu'est-ce qui te fait sourire ?

Il m'embrasse le haut de mon crâne et je souffle de soulagement. Je me sens bien ici. En réalité, je me suis toujours sentie bien à ses côtés.

-Je suis heureuse, Lucio.

Ça n'était pas arrivé depuis deux ans.

Je place mon corps sur le sien étant évidemment avachie ce qui nous fait ricaner. Mon menton est maintenant posé sur son torse, pourtant mes yeux ne quittent pas les siens.

-Et amoureuse.

J'ajoute cette phrase dans un murmure en appréhendant sa réaction. Est-ce que c'est trop tôt pour dire ça ? Pourtant je le pense réellement.

Lucio attrape mon corps et l'avance un peu plus afin que ma tête se retrouve en face de la sienne. Son regard est doux et me transperce d'amour.

Il pose délicatement un baiser sur mon nez avant d'en faire un deuxième plus lent sur mes lèvres.

Je savoure chaque secondes où il m'accorde son corps, coeur et lèvres.

Et je crois bien qu'il fait pareil, et qu'il en profite à chaque instant pour que ce dernier devienne merveilleux.

Je me perds quelques secondes dans ce baiser et reprend vite mes esprits.

Je ne compte pas jouer la fille facile parce que nous avons fait l'amour.

Non. Je resterai la même et il le sait puisqu'il ricane quand je roule sur le côté afin de me mettre sous les couvertures et de remonter cette dernière jusqu'à mon nez, tout en tournant le dos à Lucio.

Je le sens frustré pourtant il veut essayer de me prouver le contraire avec son ricanement.

-Laisse-moi t'embrasser, minha deusa, dit-il près de mon oreille en mordillant mon lobe.

Des frissons s'emparent de mon corps et mon bas ventre se contracte de plaisir.

Bordel, je vais pas tenir s'il continue comme ça !

Il sait qu'il est en train de me faire craquer. Il sait même comment le faire et ça m'insupporte autant que ça me plait. Il me connaît.

Ses baisers commençant du haut de mon crâne pour arriver sur mon front et finir par mon nez.

Il ne peut pas aller plus bas et je sais qu'il ne le fera pas sans mon consentement.

Je réfléchis à toute allure. Garder mon sang froid et ma dignité ou lui sauter dans les bras et assouvir le besoin de couvrir son corps de baisers.

Le choix est vite fait.

J'enlève la couverture en soufflant de mécontentement. Lucio ricane en me voyant attendre les bras contre le matelas et le visage fixe au plafond.

Mais il s'arrête très vite de rigoler quand je commence à caresser mon sein de ma main. Il fixe ma main et je sais qu'il rêve d'en faire de même, mais il ne peut pas.

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