34. Saluti

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🌬️🌬️🌬️🌬️🌬️ : Un peu d'air avant et surtout je vous souhaite une bonne lecture !


𝐈𝐬𝐲

Le lendemain.

Ce matin je me réveille difficilement.

Les rayons du soleil passent entre les rideaux éclairant beaucoup trop la pièce pour mes yeux. Mais grâce à cela, je peux apercevoir mon compère couché au bord du lit à deux doigts de tomber.

Et comme si j'avais tout oublié, les souvenirs reviennent un à un de la veille.

« Je suis couché sur mon lit, fixant silencieusement le plafond.

Ils ne m'en veulent pas. Sauf un : Lucio.

Depuis sa petite vengeance il ne m'adresse plus la parole et me laisse complètement seule. Il a donné des ordres à ses associés, les laissant partir toute la journée en mission, me laissant de plus seule dans sa villa.

Je lui ai pourtant tout avoué, et je sais au fond de moi qu'un simple "désolé" ne suffisait pas, mais je n'avais rien d'autre à dire sur le moment.

Il m'en veut et je peux le comprendre, mais n'aurait-il pas fait la même chose à ma place ?

Il y a encore six mois on se détestait à en tuer l'autre.

Faut-il vraiment s'attarder sur mon arbre généalogique ?

Tanner est mon oncle. C'est lui qui a repris le gang de mon père. Personne n'était au courant sauf les motards.

Même Alix n'en savait rien. Enfin, je crois.

Quand mon père est mort, il m'a tout dédié. Son gang, ses associés et ses entreprises. Malheureusement il est mort trop tôt et j'étais bien trop jeune pour reprendre le flambeau.

Alors sous les yeux de tout le monde, Tanner à changé les papiers pour les mettre à son nom. Enfin, il a plutôt fait des copies et il a gardé les vrais papiers à mon nom en sécurité.

Nous savons très bien, lui comme moi, qu'un jour je vais devoir reprendre ce gang que j'évite le plus en ce moment. Mais je crois ne plus avoir envie de cette vie.

Quoique, mon métier de mercenaire est un second poumon pour moi. Il me permet de me libérer un instant.

Je n'ai pas le temps de rester plus longtemps dans mes pensées qu'un bruit résonne en même temps que la porte s'entrouvre laissant place à une tête que je reconnais entre mille.

Drôle.

Astucieux.

Intelligent.

Mon compère.

-Je peux entrer ? Me demande-t-il doucement, sûrement pour ne pas me brusquer.

Je hoche la tête et un grand sourire s'affiche sur mon visage. Eliott ouvre la porte et s'infiltre dans ma chambre à petits pas en refermant doucement la porte.

Puis il se tourne vers moi en chauffant ses mains entre elles avant de courir puis de sauter sur mon matelas.

Je crie et ricane en même temps tout en voyant son corps atterrir de peu sur moi.

Un gros fou rire nous prend et chaque petites actions qu'il rajoute agrandit notre rire.

-Tu m'en veux ? Je demande quand nous nous calmons.

NEMAINOù les histoires vivent. Découvrez maintenant