Chapitre 2: Le sauvetage

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 Alors que la plupart des scientifiques quittaient la Biosphère au plus vite. Éric et Marc s'inquiétèrent du fait que l'alarme n'ait pas déclenché l'arrosage pour humidifier et protéger les plantes. Ils coururent donc jusqu'au panneau de contrôle électrique principal. Il leur fallait couper le courant et activer l'arrosage de secours.

Traversant les plantations en flammes, Éric eut mal au cœur de voir tout ce travail partir en fumé.

Arrivé au panneau de contrôle, ils s'aperçurent qu'il était éteint :

« Qu'est-ce qu'on fait ? Hurla Marc dans le chaos des flammes.

— Il faudrait créer une boucle alternative pour dévier le courant vers les commandes secondaires. Détailla-t-il en toussant dans l'épaisse fumée.

— Ok ! Je vais chercher un panneau secondaire et des pinces crocodiles ! Répondit-il, pendant ce temps essayes de couper les bornes d'alimentation des secteurs trois, six, sept, vingt-trois, vingt-sept et trente-trois. Puis tu me retrouves ici. Compris ?

— Reçu cinq sur cinq ! Allons-y il nous reste peu de temps ! »

Éric couru vers les bornes d'alimentation se trouvant les plus loin des flammes, pour commencer, avec un peu de chance les autres disjoncteront s'il augmente l'intensité du courant. Ivan lui avait expliqué le fonctionnement d'un système électrique. Il savait donc comment fonctionnait un disjoncteur présent dans chaque appareil, et qu'il couperait le courant si l'intensité devenait trop élevée.

S'approchant de la borne vingt-trois il comprit ce qui avait déclenché l'incendie. Il devait y avoir eu un court-circuit qui avait grillé le panneau de contrôle. Celui-ci ne pouvant plus stabiliser la température des plantes, tout était parti en fumé.

Les bornes d'alimentations étaient des cadres blancs composés de beaucoup de petits boutons, de petits leviers ainsi que d'un grand rouge sur la droite. Éric commença par analyser les boutons et comprit qu'ils servaient à indiquer l'état de fonctionnement des autres bornes. Il en conclut donc, à sa grande surprise que les bornes trois, six et sept étaient déjà hors service. Puis il comprit que les petits leviers servaient au paramétrage du courant.

Il chercha donc le levier d'intensité mais avait de plus en plus de mal à respirer, il toussait, toussait, toussait. N'arrivant plus à réfléchir il décida de baisser le grand levier servant à couper l'alimentation de la borne. En le baissant il crut voir toutes les autres bornes s'éteindre.

Le levier baissé, il s'effondra les yeux mi-clos et aperçut une silhouette portant un masque à oxygène s'avancer. Avant de s'évanouir il sentit les gouttes d'eau de l'arrosage qui s'activait.

« Éric ! Éric ! »

Mais qui lui parlait ? Il entrevue une silhouette au loin. Qui est-ce ? Il ne put la reconnaître, il ne voyait que son dos. Elle courait dans le sens inverse de sa position. Autour de lui se dessinait un désert de sable. Il observait la scène depuis un appareil optique. La silhouette continuait de hurler à la mort. Il aperçut deux autres personnes un peu plus à gauche. L'une était agenouillée vers la seconde qui elle était allongé. Un bruit lourd retentit. Éric ouvrit les yeux en sursaut et cria :

« Au secours ! A l'aide !

— Éric ! Calme-toi ! Calme-toi ! C'était Mary. Elle était assise à son chevet. En effet, il était assis sur un lit blanc.

— Où suis-je ? Demanda-t-il après avoir repris ses esprits.

— Tu es à l'assistance médicale, tu ne te souviens pas ? Tu t'es évanouie à cause de la fumée. Tu sais l'incendie dans la Biosphère ?

Profondeurs et Surface: un contre-la-montre vitalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant