Chapitre 11: L'opération Coup final

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Sylvain rechargea son fusil, des hordes de Surfaciens, fonçaient droit sur eux. Pour l'instant ils, ils arrivaient à les maintenir à distance mais leur nombre les avantageait. Trois arriva en trombe et leur hurla des ordres de replis en voyant l'avancement des troupes ennemis.

Sylvain observait son Capitaine, il souhaitait apercevoir Éric mais il ne voyait que Trois. Leur visage et leur corps étaient semblables en tous points mais c'était deux personnes différentes. La froideur de Trois était aussi effrayante que l'humanisme d'Éric était rassurant. Les capacités militaires de Trois permettait en réalité la survie d'Éric. Ce dédoublement personnel pouvait paraître terrifiant mais en réalité, il paraissait comme le meilleur moyen de préserver à la fois sa vie et son humanité.

Sylvain, jeta un coup d'œil derrière lui et vit un soldat Atlante à gauche des ennemis en haut d'une dune. Il dégoupilla deux grenades, les lança en sautant, glissa et vida les chargeurs de ses deux M14 dans les jambes des ennemis. Puis il dégoupilla deux autres grenades, se releva et les lança. Les premières grenades avaient produit des flaches qui avaient aveuglé les ennemis et les secondes avaient produites un souffle qui avait fait tomber les Surfaciens. Résultat ils étaient tous par terre vivants mais neutralisé.

Sylvain vit le visage d'Éric, puisqu'il n'avait plus de casque, s'illuminer. Il ne savait si ça venait du fait qu'il allait avoir un peu de répit ou qu'il avait réussi à les neutraliser sans les tuer. C'est alors que Sylvain remarqua qu'Éric portait un petit foulard beige et que le soldat aussi. A la vue d'Éric, le soldat enleva son casque lui aussi, laissant apparaître son visage reconnaissable d'entre tous. Abigail était vivante et elle se tenait là devant eux après leur avoir sauvé la vie.

Pendant que les soigneurs pansaient les plaies et que les autres membres du bataillon s'occupaient des prisonniers. Éric et Sylvain rejoignirent leur amie :

« Mes salutation Abi t'as toujours su faire des entrées théâtrales ! Tu ne sais pas comme, je suis heureux de te voir ! Se réjouissant Sylvain en enlevant lui aussi son casque.

— Wow ! Impressionnant ! Tu te rends compte à quel point tu nous humilies, tu t'es fait à toi toutes seule ce qu'à vingt on peinait à repousser ! Admira Éric.

— Tu sais l'entrainement paie, après c'est pas de ma faute si vous êtes nuls ! Plaisanta-t-elle, mais bon je vous aime comme vous êtes ! Sylvain, je savais que t'était vivant, il faudra que tu nous explique ce qui t'es arriver.

— Ramenez les prisonniers et rassemblez les armes nous allons nous installer dans le camp, ordres du général ! Les coupa un ravitailleur. »

Le bataillon se rassembla avec les prisonniers dans le camp, le général organisa les tâches dans le but de se nourrir et d'établir un campement. En effet, suite à la défaite de la première vague les autres Surfaciens attendent les renforts avant de lancer un deuxième assaut. Ils s'étaient établis au centre du "no man's land" crée par l'explosion qui avait l'air d'avoir épargner la bordure. L'assaut ne devait pas avoir lieu avant soixante degrés Sol, d'après les estimations.

Pendant que Sylvain filtrait l'eau à disposition, il entendit les chasseurs Atlantes redescendre du ciel. Ils étaient montés à plusieurs kilomètre d'altitude pour protéger les troupes terrestres des appareils ennemis, bien plus nombreux. Heureusement les pilotes Atlantes ont rusé et utilisé la supériorité numérique ennemis contre eux. Ils avaient toutefois subi de lourdes pertes seuls quatre aéronefs avaient survécu. Ce qui restait de l'escadron se posa à côté de l'avion du général. Les huit pilotes en sortirent complétement rougis par le Soleil et visiblement exténués. Comme Sylvain ils furent obligés de remettre leur casque sans qu'il ne puisse tous les identifier. Seul Éric n'avait plus son casque puisque pulvérisé durant l'explosion.

Profondeurs et Surface: un contre-la-montre vitalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant