Chapitre 4: La guerre

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Éric se trouvait dans la Biosphère, il en était sûr. Le dôme n'était plus là, le sable avait remplacé toutes les installations et il ne voyait aucun outil. Malgré ça, il en était persuadé. Puis il entendit cette voix qui l'appelait, elle émanait d'une silhouette inconnue. Il scruta le reste de la scène avec un objet qui faisait office de jumelles.

Il vit deux personnes plus à gauche. L'une était allongée et l'autre se tenait debout devant lui. Celui qui était allongé hurlait. Non ! Il suppliait. L'autre tenait quelque chose dans sa main, une seringue. Alors que le personnage qui était debout allait s'accroupir, une détonation retentit et il s'effondra.

Éric ouvrit les yeux. Tout ça n'était qu'un rêve. Il était assis sur un lit, il ne pouvait voir plus loin, il y avait un couvercle opaque sur le lit. Il essaya de se souvenir de ce qui s'était passé, les avions, la Biosphère, sa jambe. Sa jambe le lançait mais il n'y avait plus de morceau de métal et sa blessure avait cicatrisée. Alors qu'il essayait de se souvenir qui l'avait mis ici, le couvercle s'alluma, des informations médicales apparurent et une voix énonça :

« Bonjour soldat six mille deux cents ! Bienvenu au bunker de l'océan Indien. Si vous êtes ici c'est que la guerre a été déclarée vous venez donc d'être enrôlé dans l'armé pour défendre votre nation. Votre état de santé est stable je vous laisse aller chercher vos affaires pour commencer l'entraînement. »

Sur ce, le couvercle s'ouvrit sur une pièce remplit de cocons semblables au sien. Elle était éclairée par des néons blancs éblouissants. Éric mit un temps avant de se lever, il s'assit d'abord pour réfléchir. Il avait du mal à encaisser la nouvelle. De plus, il n'avait aucune idée de ce qu'était devenu ses amis. Éric sentit la tristesse s'emparer de lui et les larmes envahir ses yeux.

Il n'entendit pas le lit qui bordait le sien s'ouvrir. La personne qui en sortait était une grande femme blonde assez enveloppé. Elle portait la combinaison des décorateurs, elle portait une couette serrée et air un air fermé. Elle s'approcha d'Éric :

« Faut les faire saigner ces chiens ! Éric se retourna en sursautant, excuse-moi je ne voulais pas te faire peur. Je m'appelle Viviane pardonne-moi j'ai parfois du mal à ne pas jurer et ai tendance à être très direct. Se présenta-elle en jointant ses paumes de mains.

— Moi c'est Éric. Répondit-il en reproduisant son geste. Tu leur en veux beaucoup au Surfaciens à ce que je vois ?

— Ce n'est rien de le dire ! Ils ne méritent pas la vie ces démons ! Ils ont pris la vie de mon amour ! Je ne leur pardonnerais jamais !!!! S'enflamma-t-elle

— Oui, ils doivent payer et on ne va pas leur faire de cadeaux ! Alors elles sont où ces affaires qu'on puisse passer à l'action ! Conclu-t-il possédé par une haine qui lui était inconnue. »

Ils traversèrent la base en suivant les indications. Ils leurs furent désigner : un lit, un uniforme, une place pour manger et un groupe. Puis ils furent convoqués pour écouter le général.

La salle d'assemblée pouvait accueillir au moins dix mille personnes. C'était un amphithéâtre avec au centre une estrade avec un écran derrière. Éric s'assit avec Viviane sur les marches en béton servant de sièges. Il balayait la foule des yeux dans l'espoir d'y voir ses amis mais elle était trop dense.

Les néons s'éteignirent et l'estrade fut éclairée. Il y apparut un homme âgé de la cinquantaine, ses trais étaient tirés, ses cheveux blancs et sa grande taille renforçaient son air sévère. Éric avait l'impression de l'avoir déjà vu mais quand ?

Il se tenait droit et scrutait l'assemblé qui était devenue silencieuse. Il prit la parole avec un air grave :

« Mes compatriotes, mes camarades, que dis-je mes frères et mes sœurs l'heure est grave ! Les Surfaciens ont abattus la Biosphère privant toute l'Atlantide de son électricité, de son dioxygène et de la totalité de ses plantes. Le plan d'urgence a été enclenché, la production de dioxygène est donc assurée par le cycle de secours qui recycle le dioxyde de carbone, l'électricité est produite par notre seule centrale nucléaire.

Profondeurs et Surface: un contre-la-montre vitalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant