Chapitre 8: Fin de l'entrainement

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Depuis qu'il avait intégré son esquade, Éric avait été nommé caporal d'esquade cheffe et par conséquent, capitaine de bataillon. Il participait aux réunions stratégiques avec le général, les autres capitaines et le colonel de l'armée extérieure. Chaque jour ils se retrouvaient dans la salle de réunion. C'était une grande pièce ovale avec des murs de couleur marron bois verni. Au centre se trouvait une grande table ovale faite de bois, en son centre était dessiné le blason Atlante. Autour de cette table se trouvait huit chaises une par capitaine et une pour le colonel et le général. Tous les soirs après l'entrainement avec leur esquade, ils se réunissaient pour élaborer la stratégie d'attaque :

« Capitaines de bataillons garde-à-vous ! Ordonna le général en entrant et tous se mirent au garde-à-vous. Repos ! Asseyez-vous ! Capitaine du bataillon Delta au grade commando veuillez nous rappeler les effectifs ?

— Oui mon général ! Répondit énergétiquement la femme assit à droite d'Éric. »

Elle devait avoir la cent-vingtaine son visage était usé par le temps. En effet, ses cheveux blancs et ses rides étaient là pour le témoigner. Elle avait dû surement participer au programme renaissance à ses soixante-dix ans.

Le programme renaissance avait suivi une grande découverte des scientifiques Atlantes sur la conservation des cellules. Ils avaient mis au point une formule chimique modifiant les cellules dans leur composition permettant donc de les maintenir en bon état deux fois plus longtemps. Éric ne voyait donc pas souvent des rides et des cheveux blancs, mais l'âge se lisait surtout dans les yeux. Victime de cette modification cellulaire ils s'éclaircissaient avec le temps.

La capitaine commença à détailler les effectifs avec énergie :

« Nous possédons trois cent cinquante esquades de vingt personnes chacune, dispersé en sept bataillons de grade différents : cinquante Alpha de grade débarquement, cinquante Bêta de grade recrue, cinquante Gamma de grade seconde classe, cinquante Deltas de grade commando, cinquante Epsilon de grade élite, cinquante Zêta de grade prédateur et enfin mille ingénieurs de bataillon Eta ne débarquant pas. Soit cent milles troupes disponibles pour le débarquement en comptant nos escadrons aériens.

— Merci, remercia-t-il. Capitaine du bataillon Epsilon veuillez rappeler la stratégie du capitaine Zêta.

— Oui mon général ! S'exécuta un jeune homme à la gauche d'Éric. Il était petit, un mètre cinquante, blond au regard effrayé. Nous avons établi une stratégie offensive concentré sur une entré la plus imprévisible. Notre premier objectif forcer leur défense qui d'après nos renseignements sont surtout concentrées sur la périphérie de la Biosphère. Dès lors nous attaquerons par l'intérieur tous les flancs pendant que d'autres débarqueront sur ces mêmes flancs.

— Splendide ! Annonça le général, tout est fin prêt ! Aujourd'hui est notre dernière réunion, je voulais vous faire part d'un projet secret défense. La véritable raison de ma présence ici : L'opération "Coup final". En effet, la majorité de nos ingénieurs ont travailler sur un prototype d'arme de destruction massive. Ces recherches ont mené à découvrir cette arme. Sur ce il posa une valise blindée à code, cette arme sera notre salut, la seule nécessité est la présence de prisonnier. Comme vous avez pu le voir sur la vidéo-projection d'hier l'ennemi s'est établi en camp tout autour de la Biosphère. Leur seule vraie ligne de front se trouve au point de ralliement avec la Biosphère qu'ils essayent de pénétrer. Cela signifie que lorsque vous prenez un camp ennemi, faite un maximum de prisonniers. Capitaine Epsilon ajoutez ceci au rapport !

— A vos ordres général ! Répliqua le jeune homme en notant toutes les informations sur sa tablette. »

Le général fixa tous les capitaines un à un. Éric croisa ses yeux marron clair et son air sévère. Ses cheveux étaient d'un blond si clair qu'on les airaient cru blancs, il analysait ceux qui aillaient dans une semaine représenter ses ordres sur le champ de bataille.

Profondeurs et Surface: un contre-la-montre vitalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant