Chapitre 13: Dernier Horizon

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Éric était à la Surface, il se battait. Contre qui ? Contre quoi ? Il ne savait pas. C'était le chaos les tirs fusaient, des explosions retentissaient. Éric était perdu, il ne comprenait rien. Il essaya donc de se concentrer mais il était comme embrumé. C'est alors qu'il sentit une chaleur intense se diffuser accompagné d'une lumière aveuglante. Tout autour de lui, lui y comprit, furent vaporisés par la lumière et la chaleur.

Éric inspira et rouvrit les yeux, il était habitué à ces visions et ne se laissait plus surprendre. Il peinait d'émerger totalement de son sommeil. Il ne savait pas ce qu'il y avait dans cette fléchette mais il était perdu.

Il observa son environnement, il était allongé sur une banquette. A sa droite se trouvait une vitre qui donnait sur deux personnes dans un habitacle. Une au niveau de sa tête, l'autre au niveau de ses pieds. Il les examina, le visage de celui assis au niveau de ses pieds lui était totalement inconnu. Le deuxième visage bronzé par la lumière du Soleil avec ses cheveux blonds et ses petits yeux azur, c'était le Surfacien prisonnier. Comment s'appelait-il déjà ? Ah oui Noham. Éric vit le premier des deux hommes tourner un volant vers la droite et il sentit une force le faire tomber de sa banquette. Éric chuta contre le sol, il reprenait peu à peu ses esprits. Ils étaient dans un véhicule.

« Tu vas bien Éric ? Demanda une voix dans le dos de celui-ci.

— Oui oui ça va, merci, répondit-il en se relevant. Cette voix, il la connaissait c'était celle de son ami Sylvain. Éric se tourna et le reconnu assis sur la deuxième banquette à gauche de la sienne, il avait l'air aussi endormie qu'Éric. Wow ! Je suis complétement déboussolé leurs fléchettes c'est du puissant !

— Complétement d'accord ! Acquiesça Sylvain en se massant le crâne, je n'arrive plus à faire un plus un.

— Bon récapitulons ! Nos objectifs sont : de sympathiser avec l'ennemi. Il nous a pour l'instant épargnés donc ça c'est un bon point. Constata Éric, il nous faut récolter un max d'informations et surtout récupérer les plans de la fusée. Tout est important ne rien négliger ! Ok ?

— Affirmatif Capitaine ! »

Éric regarda par la vitre qui les séparait de l'avant, il s'attarda sur le paysage qui défilait sur le parebrise. Ils n'étaient plus sur la Biosphère ça c'était certain. Le décor était aride et désertique mais il n'y avait pas de grandes dunes comme sur la Biosphère. A vrai dire il ne voyait pas à cinq mètres, une tempête de sable s'abattait sur eux. Après vingt degrés d'attente, Éric aperçu un rassemblement de bâtisses de fortunes. Il avait déjà vu ça, mais où ? Il cherchait dans sa mémoire encore embrumée par la fléchette qu'il avait reçu. Soudain il eût une réminiscence, il voyait ces bâtisses de la Biosphère. Ils étaient sur l'île que l'ancien monde nommait : Australie.

Arrivé devant le rassemblement de ces habitats, la porte contre laquelle était appuyé Sylvain s'ouvrit. L'air brulant s'engouffra dans l'habitacle, à sa première inspiration Éric sentit sa gorge prendre feu. Lui et Sylvain s'effondrèrent tous deux, leur filtre étaient inutilisables il fallait les changer. Pendant qu'Éric suffoquait c'était la seule pensée qui l'obsédait, un filtre trouver un filtre. Après toutes ces épreuves, il ne pouvait pas mourir d'un manque de filtre. La chaleur dans sa gorge était insupportable. Il fouillait dans toutes les poches de son sac mais sa vue commençait à se brouiller. Éric allait perdre connaissance lorsqu'enfin il trouva un lot de six. Il rassembla ses dernières forces en lança un à Sylvain puis changea le sien. A la première respiration, il sentit l'air refroidir sa gorge brulante. Délivrance ! Ils pouvaient enfin respirer, même si c'était encore très douloureux.

Ils sortirent de l'arrière du véhicule où les attentaient deux soldats Surfaciens. Ils n'avaient pas bougé quand ils avaient failli s'étouffer et même maintenant, ils restaient inexpressifs. Les deux soldats attachèrent les mains des deux Atlantes qui étaient désarmés, Éric avait remarqué que ses munitions et ses armes avaient disparue de son sac. Ils arrivèrent devant une maison, enfin plutôt un assemblement bancal de taules vertes usées. Ce qui s'apparentait le plus à une porte était un morceau rectangulaire de taule verte. Devant celle-ci un soldat, au grand étonnement de Sylvain et d'Éric, passa une carte électromagnétique sur une tache bleue de la porte. La porte coulissa sur la droite révèlent une pièce semblable à celle de l'Atlantide. Des murs impeccablement blancs une lumière douce, un mobilier moderne et simple. Ils firent comprendre à Éric et Sylvain que le gouffre technologique qu'ils croyaient les séparer des Surfaciens n'était rien.

Profondeurs et Surface: un contre-la-montre vitalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant