PARTIE 118

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Bonne lecture

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Il ne remplacera jamais le manque de mon fils mais il fait tout pour que je l'accepte et que je passe au-dessus de cette épreuve qui m'a détruit et me détruit encore.

Merci Val

On a continué à passer un excellent moment. Les infirmiers m'ont juste rappelé à l'intérieur pour mon traitement etc donc on a fini par rentrer. Au même moment, Mr passe la porte d'entrée et malheureusement j'ai toujours un petit blocage avec lui donc je m'arrête directement de parler en le voyant. Il demande à parler à Val ce qui ne me choque pas tellement. Ils s'isolent dans une autre pièce pour parler et de mon côté je laisse les infirmiers s'occuper de moi. Astrid vient me tenir compagnie en attendant le retour de Valeriano.

Quelques heures plus tard

On vient tout juste de finir de manger et cette fois-ci j'étais vraiment absorbée par mes pensées donc je n'ai pas forcément parlé avec qui que ce soit. Soudain, je ressens une énorme douleur au cœur comme si quelqu'un était en train d'écraser mon cœur et juste après une énorme pointe au cœur. Je me plie en deux de douleur et tape légèrement ma tête contre la table dans la rapidité de mon mouvement.

Astrid : Madame v...

Moi : *difficilement* Ça va ça va

Val se lève pour venir me voir mais je recule ma chaise l'air de dire que ce n'est pas nécessaire. Je ferme les yeux et me concentre pour supporter cette douleur. Je profite que Val soit près de moi pour saisir son couteau. Suite à mes nombreuses crises Mr a préféré retirer tous les couteaux hors de ma portée mais pour le repas Val a eu droit à un couteau.

Mr : Fais pas quelque chose de stupide tu veux

Moi : *difficilement* Tais toi

Mr : Astrid rappelle les infirmières stp

Astrid : Oui monsieur

Elle se lève et j'ouvre les yeux juste pour me faire une petite entaille sur la main au niveau de la base du pouce. Je repose le couteau et presse autour de la plaie pour faire jaillir mon sang. Une fois qu'un petit filet après je place l'entaille entre mon nez et mes lèvres. Je referme les yeux et ma jambe gauche commence à trembler d'impatience ou de douleur je ne sais pas trop.

5 minutes que cette horrible douleur dure et je souffre de plus en plus. Respirer c'est vraiment la chose sur laquelle je me concentre. Mourir je m'en fous tant que ce n'est pas à cause de mes poumons c'est que j'ai eu une belle vie.

Val : *discrètement* Tu me laisses faire ?

Je ne réagis pas donc il entreprend ce qu'il comptait faire. Je garde les yeux fermés et me concentre toujours sur ma respiration. J'ai aucune idée de ce qu'il fait mais je me sens mieux de savoir qu'il est là si jamais je viens à perdre connaissance je sais qu'il prendra soin de moi.

Quelques minuscules minutes plus tard, je me sens un peu mieux et la douleur s'estompe petit à petit. Bien évidemment c'est à ce moment que les infirmiers décident d'apparaître. Résultat j'ai rendez-vous demain pour un électrocardiogramme et d'autres scan tout aussi chiant. J'aimerais tellement me lever de cette fichue chaise roulante et m'enfuir en courant mais c'est peine perdue. Déjà que même tenir debout plus d'une seconde serait un miracle vu l'état dans lequel je suis.

Val m'annonce qu'il reste encore ici quelques jours donc il dormira forcément ici puisque Mr ne permettrait pas qu'il en soit autrement. Il m'a fait sortir d'ici quelques minutes. Puis après avoir parlé longuement on a fini par rentrer.

Aussi étrange que cela puisse paraître je lui demande de dormir avec moi ou du moins jusqu'à ce que je m'endorme. On pouvait sentir et voir sa gêne à des kilomètres et ça le rendait juste encore plus mignon pauvre Val désolé d'être aussi bizarre.

De Bagrah à Missile en passant par la Vérité sur mon existence***Où les histoires vivent. Découvrez maintenant