The Agreement

Chapitre 40

A I D A N 

J'analyse un dossier depuis une bonne heure déjà quand une note manuscrite m'interpelle. Je prends mon téléphone et appelle mon assistante en soupirant.

— Laurel, pouvez-vous venir une minute, je voudrais voir un détail sur le dossier Blake avec vous.

Elle opine et passe la porte de mon bureau cinq secondes plus tard.

— Le dossier n'est pas complet, je grommelle quand elle s'assied en face de moi. De plus, que fait une note manuscrite sur un dossier aussi important ? Est-ce que vous pouvez réunir tous les documents concernant ce contrat avant midi et réimprimer le dossier en cinq exemplaires ?

Elle hoche la tête vigoureusement.

— Ce sera fait Monsieur. Je peux faire autre chose pour vous ?

— Non. Vous pouvez y aller.

— Bien, dit-elle en tournant les talons.

Lorsqu'elle ouvre la porte, je vois Elsa passer et l'interpelle.

— Austen !

— Oui ? fait-elle en entrant dans la pièce. Un problème avec un dossier ?

— Non non, rien à voir avec votre travail. Avez-vous eu des nouvelles d'Olivia ces derniers temps ?

Elle se contente de hausser les épaules.

— Non pas vraiment, pourquoi ?

L'entrée de mon père dans le bureau me sauve in extremis.

— Merci, vous pouvez y aller, dis-je en la regardant. Papa, que me vaut cette visite ?

— Rien en particulier. Je te trouve très agressif ces derniers temps...

— Et alors ? Je demande, le ton mauvais.

Il hausse les épaules et fait les cent pas dans la pièce. Mais qu'est-ce qu'il veut bon sang ?

— J'ai cru comprendre que tu fréquentais de nouveau Mia...

Je hoche la tête. C'est donc ça...

— Et Olivia ?

— Et si tu t'occupais de tes affaires ? Je demande agacé.

— Je te trouvais simplement de bien meilleure humeur quand tu passais du temps avec

Olivia.

Je lui lance un regard noir, lui intimant l'ordre d'en rester là s'il ne veut pas m'énerver davantage.

— Très bien. La réunion est sur le point de commencer...

J'enfile rapidement ma veste de costume et arrange ma cravate avant d'ouvrir violemment la porte de mon bureau et tombe nez à nez avec mon assistante.

— Monsieur Kingsley ! me lance Laurel, le téléphone coincé entre l'oreille et l'épaule. Mademoiselle Rivera au téléphone... Elle voudrait savoir si vous seriez disponible pour déjeuner avec elle ce midi ?

Je grogne. Je n'ai répondu à aucun de ses appels et messages depuis quelques jours.

— Dîtes-lui que je n'ai pas le temps de déjeuner, j'ai énormément de travail sous le coude en ce moment.

Elle hoche la tête en faisant demi-tour.

— Laurel...

— Oui ?

— La réunion à laquelle je vais assister est d'une importance capitale, que personne ne nous dérange d'accord ?

— D'accord.