Chapitre 13

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C'était comme en enfer. Un brouhaha insupportable de cris et de bruits sourds emplissait le couloir à mesure que les chuintements aigus de l'alarme se faisaient de plus en plus pressants. Les lumières rouges vives qui s'éteignaient et s'allumaient de façon discontinue et saccadée donnaient l'impression d'être en pleine apocalypse. Je me tenais prête à envoyer valser le premier garde qui se mettrait au travers de ma route. Alors que je tirais Ether en me dirigeant vers là où j'avais perçu les voix un peu plus tôt, un garde tourna à l'angle du couloir. Je n'entendis pas ce qu'il cria, mais d'autres de ses collègues rappliquèrent immédiatement. Je leur envoyai une bourrasque et ils se dispersèrent sous le choc en s'écrasant plusieurs mètres plus loin. L'un des gardes percuta un mur, et en passant à côté de lui, je rencontrai ses yeux écarquillés, sans vie. Je me tournai vers Ether pour m'assurer que ça ne l'avais pas trop affectée. La dernière chose dont j'avais besoin était d'une crise de conscience dans une situation pareille. Mais en me retournant, je vis une paire de bras se jeter sur elle. Je m'apprêtai à m'en débarrasser, mais n'en eus pas l'occasion.
Lorsqu'elles saisirent Ether, le garde s'enflamma.
Il prit immédiatement feu. La combustion fut si rapide qu'il ne lui fallut que quelques instants avant qu'il ne tombe raide mort. Sa peau calcinée laissait voir ses organes et des bouts de chair pendouillait au bout de ses os. Je vis Ether faire un mouvement et le feu disparut. Je la regardai et lorsque ses yeux rencontrèrent les miens, elle détourna le regard.
J'avoue ne pas me souvenir ce que je ressentis sur le moment. Peut-être étais-je surprise ? Déconcertée ? Il était difficile d'y voir clair avec le boxon de pensées et de réflexions qui me submergeaient sur le moment.
Je tirai à nouveau Ether mais elle se dégagea de ma poigne. Je la dévisageai en m'arrêtant.
— Vas-y ! cria-t-elle. Je te rejoindrai !
Je fronçai les sourcils.
— Quoi ? Non !
Elle secoua la tête en reculant.
— Je vais les retenir ! Il y en a beaucoup plus qui viennent par là. Ceux qui arrivent par devant sont moins nombreux et tu pourras t'en débarrasser plus rapidement. Tu prendras moins de temps à rejoindre Angela et Vanessa.
Elle n'attendit pas une seconde de plus et rebroussa chemin. Si vite que je n'eus pas le temps de lui dire que je n'avais aucune certitude qu'il s'agissait d'elles. Elle allait se faire tuer. Même si elle avait allumé un type comme une torche et manqué de me faire griller, cela ne changeait rien au fait qu'elle n'avait pas d'expérience en combat. Du moins c'était ce que je me disais.
Quoiqu'il en soit, je ne pouvais pas perdre plus de temps. C'était son choix, et surtout, s'il lui arrivait quelque chose c'était la faute d'Heesadrul pour l'avoir impliquée.
Je me retournai pour voir sa mince silhouette disparaitre avant de continuer ma route dans les couloir rouges flamboyants.
Ether avait eu raison. Je n'avais rencontré qu'une dizaine de gardes. Du menu fretin, comme dirait Juniper.
J'atteignis finalement la porte. En l'entre-ouvrant, je vis une silhouette, dos à moi, farfouiller dans des tiroirs. Je refermai discrètement la porte de la chambre.
— Ne crie pas, conseillai-je en braquant une des armes des gardes sur elles.
Elle se retourna et écarquilla les yeux. Il s'agissait d'une femme brune, d'une trentaine d'années. Son teint mâte était parsemé de paillettes dorées, assorties à sa robe. Elle se releva en levant les mains et soutins mon regard.
— C'est toi, dit-elle. Tu es la tueuse à gage. Snow Slayer.
— Où sont Angela et Vanessa ?
Elle baissa lentement les mains en me fixant avec dédain.
— Tu es venue pour finir ce que tu as commencé ?
Elles les connaissait, donc.
Je me rapprochai d'elle.
— Où sont-elles ? répétai-je.
— Pourquoi te le dirais-je ? s'obstina-t-elle.
Je déverrouillai l'arme et son regard se dirigea immédiatement dessus.
— Parce que je te le demande.
Elle releva à nouveau les yeux vers moi en tentant de dissimuler sa crainte sous l'insolence.
— Je n'ai aucune raison de répondre à une gamine des bas-fonds.
Je soupirai et tandis qu'elle me fixai en guettant ma réaction, je m'approchai rapidement d'elle, et avant qu'elle ne me voie venir, lui donnai un coup de canon sur la tempe.
Elle s'écroula et gémit en tenant l'endroit de l'impact. Elle observa avec trouble le liquide rougeâtre sur sa main et releva les yeux vers moi.
— Où sont Angela et Vanessa, répétai-je. Si tu me réponds, je te laisserai partir.
Elle eut un rire amer.
— Devrais-je te croire sur parole ?
— De toute évidence.
Je m'accroupis et me mis à sa hauteur. Elle recula contre la commode.
— Je suis très certainement plus honnête que toutes les personnes de ton entourage, dis-je. Et je n'ai qu'une seule parole. Si tu me dis où elles sont, tu pourras t'en aller.
— Dis moi, commença-t-elle avec un sourire hargneux. Dans les égouts, dévorez-vous les membres de votre famille pour que tu puisses si naïvement envisager que je sois capable de dénoncer sans scrupule un membre de la mienne ?
Je plissai les yeux.
— Je suis désolée, répondis-je. Je ne pensais pas que le concept de famille et de loyauté vous était familier. Je prenais ça pour de l'opportunisme.
Elle grinça des dents et ouvrit la bouche mais je la devançai en me relevant.
— Je ne le répèterai qu'une seule fois, l'avertis-je. C'est votre dernière chance. Où sont : Angela et Vanessa ?
Elle déglutit et me fusilla du regard.
— Je ne trahirai pas mon amie.
Je pris une profonde inspiration.
— Très bien, conclus-je.
Je lançai l'arme plus loin et levai la main. Une tige flamboyante se dressa au dessus de ma paume. La femme ferma les yeux et tourna la tête. Je fis reculer ma main à hauteur d'épaule et...
— Non ! cria une voix enfantine.
Je tournai la tête et reçus une peluche sur l'épaule. Une petite fille sortit de sous une table et se rua sur moi.
— Angie ! hurla la femme.
— Angie ? répétai-je en baissant les yeux vers la fillette qui me tenait de toutes ses forces.
La femme haleta et se releva immédiatement. Je tournai la tête avant de la voir se jeter sur l'arme que j'avais jeté.
Je haussai les sourcils et levai la main pour envoyer valser la femme, mais la fillette sauta et croqua dedans à pleine dents. Je grimaçai et me dégageai brusquement de sa prise. Elle cria et tomba par terre.
— Angela ! cria à nouveau la femme en la voyant s'écrouler comme si je lui avais brisé les os.
La femme me lança un regard noir et me braqua l'arme dessus. Elle tira et une balle enflammée surchargée vola droit sur moi. Je me jetai immédiatement à terre. Je tournai la commode avant de me glisser derrière tandis qu'elle tirait une nouvelle balle éclair qui envoya la moitié du meuble au paradis. Je levai une nouvelle fois la main, prête à en finir mais quelqu'un surgit de la porte devant moi.
— Mais qu'est-ce qui se passe ?! s'écria-t-elle.
Elle regardait la femme qui tenait le fusil. Mais après avoir balayé la pièce du regard, elle finir par poser les yeux sur moi. Je me jetai sur elle et fis passer ma main sous son cou. Je levai la main et fis apparaître une nouvelle mais très fine tige de feu au bout de mon doigt avant de le braquer sur sa tempe.
La femme, derrière qui se cachait la petite fille, grimaça de colère en braquant à nouveau son arme sur moi.
— Si tu fais ça, elle mourra, l'avertis-je.
— Maman ! cria la petite fille, morte d'inquiétude, qui s'apprêta à rejoindre la femme que je tenais.
— Non ! l'arrêta la femme. Reste ici, c'est dangereux.
— Mais, maman...
— Angela ! cria-t-elle. Je t'ai dit de ne pas bouger, reste bien derrière moi.
Je les regardai à tour de rôle.
— Angela, dis-je en regardant la petite fille brune aux yeux noisettes, dont le visage déjà parsemé de tâches de rousseur était empli de paillettes. Et Vanessa, conclus-je en tournant les yeux vers la brune que je tenais en otage.
En la regardant de plus près, je remarquai qu'elle portait un simple sweat-shirt, un jean et des baskets. Elle avait relevé ses cheveux en un chignon négligé et n'était que très légèrement maquillée. Je vis uniquement le mascara noir qui entourait ses yeux ambrés.
— Q-Qu'est-ce que tu veux ?
— À ton avis ? cracha la femme qui me menaçait. La même chose que tous les autres.
— Écoute, continua-t-elle. Je ne sais pas ce qu'on t'a dit mais c'est faux, d'accord ?
— Vous deux, êtes les seules sur ma liste, annonçai-je. Mais je n'hésiterai pas (je regardai la femme devant moi) à y ajouter une autre personne s'il le faut.
La femme armée ricana.
— Ah oui ? lâcha-t-elle en rechargeant son arme. J'aimerais bien voir ça.
— Kleora, avertit Vanessa. Ça suffit.
— Elle est venue finir ce qu'elle a commencé, siffla-t-elle en me foudroyant du regard. Je ne sais pas pour toi, mais je n'ai pas particulièrement envie que ça arrive.
Vanessa déglutit.
— Finir ce que..., elle secoua la tête. Non, écoute. En l'état actuel des choses, il n'y a rien que tu puisses faire. Baisse cette arme.
— Tu peux rêver.
— Je t'ai dit de...
La porte d'entrée s'ouvrit à la volée et j'écarquillai les yeux.
— J'ai entendu un tir, dit Ether. Est-ce que...
Elle s'arrêta en nous voyant et Kleora braqua son arme sur Ether.
— La fille Draatinga, dit-elle avec dédain. C'est donc ce serpent d'Heesadrul qui est derrière tout ça. J'aurais dû m'en douter. Les chiens ne font pas des chats, on dirait.
— Kleora, commença Vanessa. Ce n'est pas...
— Baisse ça, répondit Ether sur le même ton. Tu pourrais te blesser.
Kleora lâcha un nouveau rire dédaigneux.
— Ma petite, tu n'es pas en position de me donner des ordres.
— Stop, cria Venessa en enserrant mon bras. Kleora stop !
Pensant sûrement qu'elle ne risquait rien d'elle, Kleora s'approcha d'Ether.
— Tu vas dire à ta jolie copine de relâcher Vanessa, menaça-t-elle. Sinon...
— Sinon quoi, coupa Ether. Tu vas me tirer dessus avec ton pistolet à billes ?
Kleora rechargea une nouvelle fois son arme en rapprochant le canon plus près du visage d'Ether. Quelqu'un devait lui dire de cesser cette technique d'intimidation de films.
— Je t'ai dit de...
Ether saisit soudainement - et avec une facilité déconcertante - l'arme et le retira des bras de Kleora. Celle-ci se retrouva avec ce même fusil braqué sur le visage. Il fallait l'avouer, ce fut impressionnant - et assez comique - à voir.
— De quoi ? demanda Ether.
Ether baissa les yeux sur Angela qui s'accrochait toujours au dos de Kleora. Elle suivit son regard, et comme si elle pensait qu'Ether s'en prendrait à elle, elle recula plusieurs mètres plus loin. Elle finit par nous regarder à tour de rôle.
Bizarrement, Vanessa se détendit.
— OK, haleta-t-elle. S'il vous plait, calmez-vous. Vous devez m'écouter. S'il vous plait.
Je ne répondis pas. Et comme si Ether savait que je garderais le silence, elle répondit.
— Dis ce que tu as à dire, lança-t-elle en braquant toujours l'arme sur Kleora.
Elle hocha vigoureusement la tête.
— D'accord ! D'accord... Alors, vous allez voir, c-c'est très dur à croire mais vous allez comprendre.
Ether et moi nous regardâmes.
— Fais vite, ordonnai-je. Ce sera ta dernière requête.
Le regard que me lança Ether me fit comprendre que ce que cette intervention n'aidait pas et qu'elle était loin d'être indispensable.
Je soupirai et la relâchai. Le regard d'Ether s'adoucit.
Vanessa se frotta la gorge et la fillette échappa à la garde de Kleora qui protesta, avant de fondre sur sa mère.
— Maman ! cria-t-elle en l'enlaçant.
— Ça va aller ma puce, la rassura-t-elle. Tout va bien, elle ne nous feront pas de mal.
— Je n'en suis pas si sûre, répliqua Kleora en me lançant un nouveau regard de dégout.
— Moi non plus, répondis-je avec honnêteté.
Une nouvelle fois, j'eus droit au regard désapprobateur.
— Sauf si vous réussissez à nous convaincre, rattrapa Ether. Et vite. Avant que les gardes ne nous trouvent. Parce que s'ils arrivent, vous pourrez dire adieu à votre sursis.
Je clignai des yeux et regardai Ether en biais. Eh bien... étonnant.
Elle baissa son arme, non sans lancer un regard d'avertissement à Kleora, et se tourna vers Vanessa.
— On attend.
Vanessa se releva et prit une profonde inspiration.
— D'accord... pour commencer, fit-elle avant de se tourner vers Kleora. Ce n'est pas elle qui les a tous tué.
Je fronçai les sourcils. Elle me montra du doigt et Kleora leva les yeux au ciel.
— Tu ne vas quand même pas remettre ça ?!
— Je suis sérieuse, lui répondit calmement Vanessa. Ce n'est pas elle.
Kleora secoua la tête, visiblement à bout.
— Tu crois vraiment que c'est le moment pour tes théories du complot ? (Elle se rapprocha de Vanessa) Elles sont ici pour vous ! annonça-t-elle en appuyant sur le dernier mot. Alors je te conseille de...
— Arrête ça maintenant Kleora, l'avertit Vanessa. Ça suffit avec ton comportement hautain et arrogant !
Kleora la dévisagea, comme si elle avait mal entendu. Et mon regard glissa vers celui d'Ether qui s'était assise par terre en fixant le canon de l'arme à feu. Oui. C'était de loin la mission la plus grotesque à laquelle je n'avais jamais participé.
— Je te demande pardon ? articula Kleora.
— Tu as bien entendu.
— Abrégez, ordonnai-je.
Ma voix les réveilla, parce qu'elles me regardèrent comme si elle prenaient à nouveau conscience de la situation dans laquelle elles se trouvaient.
Vanessa hocha la tête en tournant le dos à Kleora.
— Tu as raison, dit-elle. C'est toi que je dois convaincre.
Elle se rapprocha de moi et s'arrêta à environ un mètre d'écart.
— Ce n'est pas toi qui les as tués, déclara-t-elle. Mais ça, tu le sais déjà.
— Qui, alors ? intervint Ether.
Elle la regarda avant de reporter son attention vers moi.
— Les personnes qui t'ont piégées, lâcha-t-elle. Celles qui t'ont envoyées en prison.
Je levai la tête.
— Le Primedia ?
Elle hocha la tête.
— Je crois rêver, dit Kleora. Te rends-tu compte de tes propos blasphématoires ?
— Nous ne sommes pas pas à l'église, lui dit Ether. On parle d'un groupe de personnes, pas de Jésus et de ses apôtres.
Kleora se tourna vers elle, prête à répondre, mais Vanessa reprit.
— Ils..., hésita-t-elle. As-tu entendu parler des Artefacts de Dimiourgíus*
Ether de figea.
— Les Artefacts ? répéta-t-elle avant de se relever. Quel rapport avec les reliques ?
— Qu'est-ce que c'est ? demandai-je.
— D'après la légende, expliqua Vanessa. Il s'agit de la création divine de Dimiourgíus. À partir de laquelle, les anciens Hommes, ont pu évoluer, grandir et... devenir le nouveau genre Humain.
Une fanatique, je comprenais un peu mieux pourquoi tout le monde voulait sa mort.
Ether se rapprocha.
— C'est une fable, soupira Ether avant de me regarder. Dimiourgíus serait apparemment notre ancêtre. Le premier humain a avoir pu (elle fit le signe des guillemets) transcender le potentiel humain et développé la maitrise des élements.
Je plissai les yeux. Ether se retourna vers Vanessa.
— Venez-en aux faits. Rapidement.
Elle dévisagea étrangement Ether. Et pour la premier fois depuis le début de cette « échange » qui n'avait même pas lieu d'être durant un assassinat, elle s'adressa à Ether.
— Le Primedia veut se servir des reliques, annonça-t-elle. Pour... dominer, je suppose, je... (elle se massa la nuque) Pour qu'une décision soit prise, le vote doit être unanime. Tous les clans, doivent voter pour l'utilisation de ces objets. Il n'y a pas de moyen de s'y soustraire à cause du Décret de la Chute*. Le seul moyen d'obtenir cette unanimité est...
— Supprimer le clan qui s'y oppose, compléta-t-elle.
Vanessa hocha la tête tristement tandis que Kleora secouait la tête en signe de désapprobation. Je remarquai après coup qu'Angela avait disparu pour se cacher sous une table couverte par une grande nappe. Sûrement de là où elle avait surgi pour me mordre.
— Seulement, comme vous pouvez le voir, fit-elle en levant les bras. Nous sommes encore là. Alors ils veulent y remédier.
Ether me regarda à nouveau et je secouai la tête. Ça ne changeait rien. On était là pour une chose, et tant mieux si d'autres personnes nous facilitaient la tâche. J'avais fait preuve d'assez de sentimentalisme pour cette soirée qui avait été un total fiasco. Je n'allais pas manquer, en plus de ça, à un fondement basique de ce métier : la mort pour laquelle j'étais payée à provoquer.
— Pourquoi avoir mis ça sur le dos de Jaïna ? demanda Ether.
Elle haussa les épaules en se tournant vers moi.
— Je ne sais pas, avoua-t-elle. Peut-être se trouvait-elle là au mauvais endroit, au mauvais moment.
— Je ne crois pas aux coïncidences, lâchai-je.
— Alors... Ôter un atout à Odium ? Après tout, c'était eux qui détenaient les reliques avant qu'ils ne tombent et deviennent un petit état.
— Quoi ? Alors c'est ça ? Une rivalité.
— Inepties ! s'exclama Kleora.
Nous nous tournâmes vers elle tandis qu'elle se rapprochait.
— Et balivernes. Ce ne sont que des suppositions d'un prétendu complot.
Vanessa leva les yeux au ciel.
— Des histoires que tu... t'es créée pour surmonter ton deuil. Si tu tiens tant à blâmer quelqu'un (elle me pointa du doigt sans me regarder), fais-le maintenant et finissions-en.
Vanessa posa ses mains sur ses hanches avant de secouer la tête.
— Tu ne comprends rien du tout.
— Et toi tu ne fais rien du tout, répliqua-t-elle. Tu ne fais rien du tout pour t'aider, ni aider ta fille. Finissons-en, articula-t-elle.
— Oui, dis-je. Finissons-en.
Je braquai une lame enflammée sur Vanessa et tirai.

Décret de la Chute : Décision émise par les autorités de chacun des pays après la chute de Glalona. Cet écrit regroupe les ententes et décisions entre ceux-ci.

T1 Jaïna : RenaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant