Mᴏɴ Sᴀᴜᴠᴇᴜʀ | 𝗘𝗡𝗛𝗬𝗣𝗘𝗡

Chapitre 14

⇣ Lee Heeseung٭

Je déglutis, je n'avais pas eu de pensées négatives en l'invitant chez moi.

- Je t'ai demandé hier soir si tu étais d'accord, et tu as dit oui. Alors je t'ai amenée chez moi.

- Tu ne sais pas qu'il ne faut pas écouter quelqu'un qui se sent mal ?! Tu veux m'éloigner de mon Jungwon c'est ça ?!

Je n'eus ni le temps de répliquer, ni le temps de faire quoi que ce soit. Elle se leva brusquement, les larmes aux yeux, et s'en alla à l'étage en courant. J'étais tout secoué par ce qu'il venait de se passer. Je me dépêchai de la suivre et te toquer à la porte de sa chambre où elle s'était enfermée pour laisser échapper ses pleurs. J'approchai ma tête de la porte et je lui parlai doucement.

- Byeol-Eun... Je n'ai jamais voulu t'éloigner de ton fiancé. Je suis vraiment triste de ce qu'il vous est arrivé, crois-moi. Je ne pensais réellement qu'à t'aider, je n'ai jamais voulu une chose aussi absurde que de te priver de celui que tu aimes. Je ne suis pas sûr que tu l'ais remarqué mais je suis resté à tes côtés tout le temps où tu étais à terre, et à l'hôpital également. Je veux juste que tu ailles bien, c'est pour cette raison que je t'ai amenée chez moi. Je n'ai jamais cherché à mal... Et j'ai simplement respecté ta décision, même si tu n'étais pas en état, alors ne m'en veux pas je t'en prie.

Ses sanglots s'amenuirent petit à petit, jusqu'à ce qu'un silence fendit la pièce en deux. J'en profitai pour ouvrir doucement la porte de sa chambre. Je la vis rétractée en boule sur son lit, ses mains fermement agrippée à la couette qui l'entourait chaudement. Je m'approchai d'elle et m'assis à ses côtés. 

— Pardon...

— Ce n'est rien, je comprends totalement ta réaction. J'aurais été pareil si j'étais toi.

Je lui offris un de mes plus beaux sourires que je gardais précieusement en réserve pour la rassurer. Je la vis esquisser un minuscule semblant de sourire. Cela me ravit et fit s'étirer encore plus mes lèvres que d'habitude. Je venais de gagner quelque chose de très précieux et j'étais très fier d'en avoir été la cause.

Je continuai par la suite à lui parler de moi et ma personnalité. Je lui posai également quelques questions pour que je puisse savoir qui était la jeune femme que j'essayais à tout prix de protéger.