Mᴏɴ Sᴀᴜᴠᴇᴜʀ | 𝗘𝗡𝗛𝗬𝗣𝗘𝗡

Chapitre 44

⇣ Lee Heeseung٭

Je rentrais à peine chez moi, toujours autant exténué que les autres jours. Il faudrait vraiment que je pense à demander des indemnisations pour tout ce que je subis avec ces filles. Et que ce foutu patron prenne en compte mon ressenti intérieur ainsi que mes conditions de travail. À cause de cet idiot de première, j'étais rentré bien plus tard que prévu. Ça me mettait vraiment en rogne. Vivement le repos durant les jours qui suivaient ! Je balançai mon sac dans l'entrée et m'en allais dans le salon avec pour but de retrouver mon petit rayon de soleil à moi. Mais, à ma plus grande surprise, je ne la vis pas assise sur le canapé comme chaque jour lorsque je rentrais du travail. Elle était toujours là pour m'accueillir d'habitude.

Je l'appelai. Aucune réponse. Je m'inquiétais un peu à vrai dire. Je montais à l'étage et scandais son nom avec une pointe de peur dans la voix. Toujours aucune réponse... J'ouvris la poignée de la porte de sa chambre. Fermée à clé. Je toquais, je l'appelais sans relâche. 

Jusqu'à ce que j'entendis la petite voix angélique de mon étoile me demander ce qu'il se passait, sans pour autant ouvrir la porte.

— Je ne te voyais pas et tu ne répondais pas, je m'inquiétais voilà tout. 

— Désolée j'étais dans la salle de bain, j'étais en train de me préparer et je ne t'ai pas entendu.

— Ne t'inquiète pas, je suis rassuré maintenant.

Je lâchai un petit rire en m'imaginant sa tenue, et comment je l'accompagnerais au restaurant. 

— Tu devrais aussi aller te préparer. Dis-moi quand tu descends, et attends-moi dans le salon.

Je fis ce qu'elle me demanda et partis dans ma chambre. Je fis un énorme effort pour elle de m'habiller d'une manière vraiment chic. J'avais sorti le grand jeu, mon plus beau costume présent dans mon dressing. Je devais aussi lui parler ce soir, comme me l'avait conseillé Jay. J'appréhendais vraiment ce moment... Je ne savais pas comment elle allait réagir.

Je coiffai mes cheveux en conséquence puis je sortis de ma chambre pour aller toquer à la porte de Byeol-Eun.

— Byeol ? Je t'attends dans le salon.

— D'accord ! Je me dépêche ! 

Je souriais avant de descendre les escaliers et de me poser contre l'accoudoir du canapé, pile en face de la descente que je venais d'emprunter. Je vis bien rapidement des talons noirs commencer cette pente géométrique.