Chapitre IX

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Le lit de Sasuke était appuyé contre le mur au fond de la pièce, que les rideaux tirés plongeaient dans une semi-obscurité, permettant quand même d'apercevoir son occupant dans les draps. Allongés sur ceux-ci, les genoux relevés, le noiraud referma aussitôt ses jambes en voyant la porte s'ouvrir, le baignant d'un rai de lumière vive et plaça maladroitement ses mains devant lui pour se cacher. Complètement nu, il fut parcouru d'un petit frisson en apercevant la silhouette du blond se découper dans la lumière, le contre-jour l'empêchant de voir le visage de celui-ci. Son visage à lui avait violemment rougi, reflétant sa gêne évidente, accompagnée d'une furieuse envie de disparaître. Y-avait-il pire situation que d'être surpris en train de se masturber dans son lit, aussi nu que le jour de sa naissance ? De plus, il avait parfaitement conscience que, malgré ses efforts pour le cacher, on distinguait parfaitement l'extrémité du dildo, partiellement enfoui entre ses cuisses pâles. Le temps qu'il réagisse, attrapant une couverture pour y dissimuler son corps nu, le blond avait parfaitement eu le temps de le détailler dans l'ensemble, et de comprendre par la même occasion ce qu'il venait d'interrompre. Mais ce qui rendait la situation vraiment gênante, c'est que le blond l'avait sûrement entendu gémir son prénom, haletant misérablement tout en plaquant une main contre ses lèvres pour faire le moins de bruit possible. Un réflexe qui pouvait paraître ridicule étant donné que ses soupirs ne résonnaient pas dans les trop nombreux mètres carrés de la demeure, mais qui prenait tout son sens si l'objet de ses désirs se trouvait derrière la porte. Merde, qu'est-ce qu'il foutait là ? Pourquoi avait-il décidé de passer ici à l'instant précis ou...

"- Je peux te sucer ?"

Merde, il devait sûrement le trouver... Quoi ...? Qu'est-ce qu'il venait de dire, là ? Hébété, il resta plusieurs seconde à cligner des yeux, ses neurones essayant désespérément de traiter cette information pour le moins incongrue. Puis l'hémisphère de son cerveau en charge des émotions, et ici de l'immense désir sexuel qui faisait frissonner ses cuisses humides, repris la situation en main pour répondre d'un ton un peu hésitant.

"-O...Oui...?"

Il repoussa le drap, bouclier désormais inutile entre sa peau et le regard pénétrant que Naruto rivait sur lui, et s'étendit à nouveau sur le matelas, basculant sur le flanc pour être à l'aise. Le lit se creusa un peu tandis qu'il grimpait à ses côtés, venant aussitôt offrir au haut de son torse une myriade de petits baisers volatils. Il le laissa faire, venant laisser sa main s'échouer dans le haut de son dos, caressant machinalement ses omoplates. Le blond leva la tête pour venir dessiner de sa langue les muscles de son cou, qu'il lui offrit sans hésitation, basculant sa tête en arrière pour lui laisser libre accès. Après un dernier baiser sur son menton, il se décolla de lui et s'allongea à ses côtés, descendant jusqu'à être au niveau de son ventre, qu'il bénit de ses lèvres avant de finalement s'abaisser pour lui offrir le plaisir promis. Le noiraud accompagna ses gestes de ses mains, qui finirent par lâcher les épaules, dont la peau bronzée avait légèrement perdue ses couleurs de miel pour venir plutôt se replacer au niveau de son bassin. Le jouet avait commencé à glisser hors de lui lorsqu'il s'était retourné, il le rattrapa dans sa main et le replaça en lui. Avec un petit soupir, il baissa les yeux vers l'Uzumaki, lequel avait entrepris de lécher sur toute sa longueur son sexe déjà tendu, dont les veines saillantes signalaient son envie de stimulation. Puis, il sentit la chaleur humide de sa bouche lorsqu'il le prit entre ses lèvres, petit paradis tropical qui le fit aussitôt se sentir mieux. Pourquoi se contenter d'une main quand on pouvait avoir ça ?

"- Tu as vu, dit-il en se retirant pour respirer, je me suis entraîné rien que pour toi..."

Bien sûr qu'il voyait la différence, sa bite aussi la sentait nettement d'ailleurs ; ses gestes étaient plus assurés, moins hasardeux, il prenait le soin de bien saliver tout en faisant attention à ne pas le frôler avec ses dents. Contrairement à la dernière fois, c'était bien meilleur, le faisant bander d'avantage, simple métaphore étant donné qu'il était déjà putain de dur. Lui laissant le soin de s'occuper de l'avant, le noiraud reporta son attention à l'arrière, commençant de lents va et vient qui firent aussitôt accélérer sa respiration, faisant paniquer son coeur qui chercha à s'échapper de sa cage thoracique. Qu'est-ce que ce serait, qu'est-ce que ce serait quand, à la place de plastique, il aurait en lui sa...

My lovely maid ( 1e version )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant