Genshin impact "Imagine"

OS Scaramouche

(NDA : L'histoire ce passe avant le jeu. Le caractère qu'il a dans cet OS ne plaira sans doute pas à tout le monde... mais c'est comme ça que je le vois réagir avec la personne qu'il aime, surtout depuis la cinématique que l'on a eu de lui à Sumeru. Sur ce bonne lecture !)

Deux heures.

Tu sortais avec Scaramouche depuis presque un an, beaucoup ce demandaient comment il était possible d'aimer un être comme lui, sadique, sans cœur, et qui plus est exécuteur des Fatuis. Mais toi, tu avais vu plus loin, tu avais comprit ses peurs, ses doutes et sa haine. Lors de votre mise en couple beaucoup disaient que ça ne durerait pas, que son caractère te ferait fuir ou que l'on retrouverait ton corps découper dans un caniveaux.

Mais c'était tout l'inverse, l'exécuteur était un ange avec toi, réclamant ton attention dès que possible, te suivant dans votre maison tel un petit poussin suivant sa maman, il t'aimait plus que tout, tu étais la lumière de ce monde sombre, la couleur de cette peinture à la base si fade, tu avais comblé/e ce que la Raiden avait abandonnée.

Tu acceptais les rares caprices qu'il te faisait, à tes yeux ils n'en étaient pas, mais aux siens si, te demander des câlins, des bisous ou même juste un tendre sourire été à ses yeux des caprices d'enfant.
À tes côtés il était heureux, même devant les autres exécuteurs il semblait s'adoucir en ta présence, si il était un peu trop dure avec ses recrues, ses derniers t'appeler à l'aide pour que tu calme les ardeurs de ton compagnon.

Mais dans toute cette joie, un voile assombrissait ce beau tableau, Scaramouche avait peur, peur que tu l'abandonne à ton tour, que tu te lasse de lui et le jette comme un vulgaire pantin, ce qu'il est.. Il lui arrive de ce demander qu'est ce qui a pu te plaire chez lui, un pantin qui disait ne ressentir que de la haine pour les humains et sa soi-disant mère, un homme sanguinaire qui avait les mains tachés de sangs qui n'était pas le sien, qui avait prit du plaisir à faire du mal à autrui, qu'est ce qu'un homme/une femme aussi gentil/le, doux/douce et bienveillant/e que toi pouvait faire avec un homme comme lui ?

À ses questions tu lui répondais simplement "Car je sais que si on cherche bien, on peut trouver une personne belle, attachante et qui ne demande que de l'amour." tu n'avais pas peur de lui, tu n'avais pas peur de nettoyer ses mains salit par l'hémoglobine, tu n'avais pas peur d'écouter ses récits macabres sur comment il a fait parler tel personne pour avoir des informations importantes... tu n'avais pas peur... de lui tout simplement, à chaque fois qu'il y pensait son cœur se serrait, les larmes lui montaient et un sentiment étrange lui venait, il ne te méritait pas, il était possible qu'à tout moment tu croise une personne largement mieux que lui et que tu décide de partir avec, l'abandonnant toi aussi.

Tu connaissais sa peur, bien que tu n'étais tout le temps à la maison, aillant un travail, tu rentrais toujours à la même heure, souvent l'exécuteur était déjà là, lisant un de ses nombreux rapports dans votre salon, mais dès qu'il entendait la porte s'ouvrir puis se fermer il savait que tu étais rentré/e, alors il venait te voir, t'offrant un câlin et un doux baiser, ne te lâchant plus par la suite.

Mais cette journée fut différente, cela faisait deux heures que tu aurais du rentrer et tu n'étais toujours pas là, Scaramouche faisait les cents pas dans le salon l'angoisse montant petit à petit, de nombreux films ce firent dans son esprit, tu étais mort/e, étais partie avec un/e autre, tu ne supporter plus son caractère et avait décidé de partir sans affaires... Tant de scénarios possible qui ne cesser de le faire angoisser encore plus, au bout d'un moment ses jambes cédèrent sous le stresse, prenant sa tête entre ses mains accroupis dans un coin du salon, il se mit à sangloter, pour lui tu l'avais abandonné/e, encore une personne qui était partie le laissant seul.

Il était tellement dans sa bulle qu'il n'entendit pas la porte d'entrée s'ouvrir, tu venais de rentré, en sang et blessé/e de partout, tu fus étonné/e de ne pas voir ton copain débouler du salon en furie, en t'y rendant la scène qui se joua devant toi te fit mal au cœur, te précipitant vers son copain, tu t'empressa de le prendre dans tes bras, collant sa tête au creux de ton cou, l'une de tes mains partie dans son dos tandis que l'autre allait dans ses cheveux. Instinctivement ses bras entourèrent ta taille accrochant ton haut comme si tu allais partir, tu lui dis des doux mots lui répétant aussi que tu étais rentré/e, que tout aller bien, bien que tes blessures te faisait un mal de chien ton copain était ta priorité absolue.

Ce ne fut que au bout d'une dizaines de minutes que l'exécuteur daigna te lâcher, constatant avec horreur et peur que tu étais ensanglanté/e et blessé/e de partout, une nouvelle vague de panique lui vint, te portant jusqu'à la salle de bain pour te soigner, il te demanda ce qui t'était arrivé.

Tu n'as jamais vu le regard de ton copain devenir aussi sombre que quand il apprit que le marché où tu travaillais avait été attaqué par des pilleurs, voulant protéger un enfant et ayant été reconnu comme la compagne/le compagnon du sixième exécuteur des Fatuis, tu fus battu pour "montré l'exemple" heureusement les forces de l'ordre sont vite arrivé et ce sont occupés des malfrats, tu avais donc pu t'éclipser sachant que tu avais déjà dépassé l'heure ou tu rentrais habituellement.

Ton copain écouté ton histoire attentivement, soignant tes plaies avec minuties, il notait intérieurement tout ce que tu disais, se disant qu'il ferait payer lui même à ces malfrats ce qu'ils t'ont fait.

Quand ton histoire fut terminé et tes blessures pansées tu repris simplement Scaramouche dans tes bras dans une étreinte douce et pleine d'affection. Tu savais qu'il avait peur de te perdre et que c'était pour ça que tu l'as trouver en pleure dans votre salon à ton arrivé, tu avais beau lui dire qu'il était le seul à tes yeux, il avait été traumatisé par son passé, alors tu lui laisser le temps de bien le comprendre, lui démontrant par des actions et des mots ce que tu ressentais à son égard.

Scaramouche : Plus jamais... ne me fait plus jamais attendre autant... j'ai cru que tu étais partie ou pire mort/e...

Toi : Jamais je ne te laisserais mon Scara, je t'ai attrapé/e et je compte bien te garder dans mes filets un long moment, si ce n'est toute la vie.

Scaramouche : Merci.

NDA : J'aimerais parler de la vidéo sur le passer de Scaramouche, si vous ne l'avez pas vu la voici, c'est la version japonaise avec les sous-titres français (à activer), si vous voulez la voir dans un autre langue, elle est trouvable sur la chaîne de Genshin !

Cette cinématique m'a détruit et en même temps j'étais tellement contente d'en savoir plus que le passé de Scaramouche, c'est un personnage que j'aime énormément alors il m'a fait beaucoup de peine, et ça m'a donner l'idée de cette histoire, j'ai longuement hésité à faire une Sad end, mais ça me déchiré le cœur en sachant qu'il a déjà beaucoup souffert, il mérite des câlins...
J'aimerais savoir ce que vous en avez pensée.
A la prochaine !