Après une simple semaine de négociation mon frère a réussi à faire venir le prince MacCormaig au palais pour discuter du traité bien sûr pas sans conditions. Il ne veut pas croiser le roi et tiens à ce que j’assite à cet entretien. Bien gentiment j’ai acquiescé mais suis loin d’être stupide il veut me montrer comme deux hommes traitent ensemble de l’avenir de pays. Assise sur le canapé du salon où nous recevons les invités j’attends l’arrivé de ce tyran. Mon frère lui stresse en faisant ces cents pas.
<<-Vous devriez-vous calmez avant l’arrivée du prince sinon il va en profiter
-Je sais mais je ne suis pas habitué à ça
-Je vous aiderais si besoin
-MerciSoudain on toque mentalement je me prépare tandis qu’un majordome ouvre la porte laissant passer le prince qui affiche un sourire supérieur en me voyant. Pour le bien du pays j’ai promis de ne pas m’énerver mais intérieurement je sais qu’il va se venger. Mon frère lui serre la main puis chacun s’installe dans un fauteuil l’un en face de l’autre séparé par la table basse.
-Avez-vous fait bon voyage prince ?demande mon frère
-Oui merci
-Que pensez-vous du compromis que nous vous proposons ?
-Eh bien je dois dire que vous êtes plus ouvert d’esprit que votre sœur mais il faudra du temps pour que mon peuple oublie les injures de votre père
-J’en suis conscient mais aucun de nous ne voulons qu’une guerre explose
-N’est-il pas trop tard pour dire ça ? Votre sœur a déjà pris les armes avec un stratégie que je connais désormais
-L’Angleterre n’a pas prévu de reprendre les armes nous préférons faire preuve de diplomatie pour régler ce conflit
-Un simple entretien ne sera pas suffisant
-J’en suis conscient
-Que désirez-vous donc prince MacCormaig pour signer cet accord ?demandais-je
-Dans un premier temps des excuses de votre part
-Pour quel motif ?
-Vous m’avez refusé une danse
-Etes-vous si rancunier ?
-Non mais vous avez manqué une chance d’avoir ma sympathie expliqua-t-il un sourire en coin
-Prince veuillez m’excuser mais je ne suis pas devenu le porte-parole de mon pays lors de cette guerre pas pour trouver un mari mais pour le bien de mon peuple. Ce bal était une obligation et je ne danse pas avec l’ennemi de mon pays expliquais-je calmement>>Il veut que je sorte de mes gongs pour avoir une raison de toujours en demander plus à l’Angleterre et ainsi en tirer profiter. C’est bel et bien un tyran qui se pense actuellement supérieur à moi mais il doit argumenter avec mon frère pas moi. Je préfère ne pas continuer cette conversation et laisser mon frère exposer notre stratégie. Nous proposons de créer un flux commercial entre nos deux pays afin de faire profiter chacun des spécificités et récoltes à l’autre. Père fera bien évidement des excuses au roi d’Ecosse pour calmer ces tensions et se concentrer sur les bénéfices de ce nouvel échange commercial. Le prince semble réceptif mais encore hésitant, décidément il lui en faudra plus pour accepter. Père veut encore que je garde un œil sur tout ça pensant que Grégory pourrait craquer à tout moment mais actuellement il gère. Ayant étudier le dossier depuis trois jours il sait comment donner de la répartie au prince. Après un heure le prince semble avoir un peu changé d’avis mais le chemin reste long. Mon frère le raccompagne pendant que je pars prendre l’air, son visage m’insupporte au plus haut point. Les arbres en fleurs et la petite brise me font du bien même si je me rends bien compte que le prince n’aurait jamais négocier avec moi.
<<-Vous semblez triste votre altesse
Soudain je remarque le major et le caporal sûrement en train de se promener comme d’habitude, ils aiment bien faire ça parfois. J’essaye de rester de marbre pour ne pas agrandir les soupçons du major mais je feinte un petit sourire.
-Je sors d’un entretien avec le prince d’Ecosse qui pense toujours que je ne suis pas apte à gérer tout ça
-Votre altesse ne le prenez pas mal mais votre frère a plus de connaissance dans le fonctionnement militaire que vous intervient le major
-Il s’en sort très bien mais je ne sympathiserai pas pour autant avec le prince
-Et le flux commercial votre altesse ?
-Je serai polie mais rien de plus envers lui
-Bien
-Puis-je me joindre à votre ballade messieurs ?demandais-je
-Avec plaisir votre altesse répond le caporal Hopkins
-Nous allions vers les écuries ajoute le major
-Très bien >>Cette petite ballade me fait du bien mais autant se rendre à l’évidence mon cerveau est incapable de se calmer. Ce prince m’horripile et d’un autre côté je dois parler à père. Mon frère semble bien gérer tout cela alors je peux me décharger de ça mais il devient impératif de convaincre père. Je suis bientôt en âge de me marier et il n’hésitera pas à convier tous les princes des alentours jusqu’à ce qu’un me plaise mais mon cœur est déjà pris. Le caporal redoute la réaction du roi comme moi mais ma mère pense qu’avec les bons arguments il saura être compréhensif. Il a un cœur selon elle mais le royaume passera toujours avant. Après avoir regarder sa montre le major s’excuse de devoir partir assurer l’entrainement des recrues. Le jardin semble si beau en fin d’après-midi avec le soleil qui se reflète dans les arbres.
-Tout va bien votre altesse ?
-Caporal m’en voudrez-vous si je parle à mon père demain ?Quelques secondes d’hésitation son visage se radoucit, il sait de quoi je parle sans avoir besoin de l’évoquer. Se cacher devient de plus en plus intenable, se demander à chaque moment si l’on va nous surprendre ou non. Il s’approche un peu de moi.
-Absolument pas mais nous irons parler au roi ensemble
-Merci
-N’écoutez pas ce que le prince vous dit personne n’est plus apte que vous
-Vos mots me touchent >>Une nuit reposante plus tard me voilà devant la porte de la salle du trône où mes parents m’attendent derrière, ma mère n’a pas été étonné de cette demande. Le stress monte mais je dois le maîtriser mon avenir va se jouer. Le caporal arrive tout aussi stressé que moi mais ce choix est mûrement réfléchi. Il m’adresse un sourire sincère avant de redevenir sérieux pour affronter le roi. En entrant la première chose que je vois sont les yeux perçant de mon père qui doit se demander la raison de tout cela. Ils nous fixent sans dire un mot tandis que ma mère semble sereine.
<<-Que me vaut cette demande mon enfant ?demanda-t-il d’un air supérieur
-Je dois vous parler
-A quel sujet ?
-Après une longue réflexion je suis venu vous annoncer que j’ai rencontré quelqu’un et j’aimerais avoir votre bénédiction pour officialiser cela
-Eh bien moi qui désespérait de vous voir trouver un mari me voilà ravi mais qui l’heureux élu
-Il s’agit du caporal HopkinsSoudain son regard devient noir comme je m’y attendais, sa main s’agrippe à l’accoudoir comme s’il se retenait de crier. Ce n’est pas la relation qu’il espérait pour moi mais c’est celle qui me convient.
-Avez-vous perdu la tête ?! Vous êtes la princesse héritière de ce pays et vous fréquentez un membre de la garde royale vociféra-t-il et vous caporal comment avez-vous pu séduire ma fille ?
-Votre majesté j’aime vraiment votre fille rétorque Lawson
-Mon cher laissons les parler raisonne ma mère
-Enfin ma reine nous ne pouvons pas accepter cela, le protocole
-Le protocole stipule que les membres de la famille royale ne peuvent fréquenter des roturiers mais n’interdit pas les militaires et puis n’oubliez pas que le caporal Hopkins a prit une balle à la place de notre fille vous pourriez être un peu plus reconnaissant
-Ashlynn j’avoue ne pas comprendre votre choix
-Je n’ai pas choisi de tomber amoureuse mais c’est cet homme qui fait mon bonheur et je vous demande de l’accepter
-Mon devoir de roi veut que je donne le meilleur à mon peuple et celui de père m’ordonne de faire votre bonheur. Vous êtes l’héritière et je doute que le caporal sache diriger ce royaume
-Le caporal sait diriger l’armée il l’a montrer à de nombreuses reprises mon cher, n’oubliez pas ce que vous m’avez dit l’autre jour rétorque ma mèreMon père ne répond pas tout de suite, il va prendre une décision longue de conséquence mais cette attente est une torture. J’espère que mes paroles et celle de mère l’ont convaincu mais il est difficile à amadouer. Mon devoir de roi prendra toujours le dessus je le sais ce qui m’inquiète particulièrement d’ailleurs. Le caporal m’adresse un petit sourire timide. Tous les deux nous espérons qu’il saura comprendre ce qui nous unit mais je préfère ne pas trop me faire d’espoir pour ne pas être déçue. Ce royaume est notre plus bel héritage, nos ancêtres se sont battus pour y maintenir la paix et en tant qu’héritière je dois assurer la descendance d’où ce choix cornélien.
-Très bien j’aurais préférer que vous fréquentiez un prince mais je ne peux pas ignorer ce qui vous unit. Par conséquent j’autorise le caporal Hopkins a vous fréquentez mais il sera considérez comme amant et non conjoint pour le moment proclama-t-il
-Merci infiniment père dis-je en faisant un révérence
-Je vous remercie votre majesté
-Remerciez surtout votre mère ma chère >>Un sentiment intense de bonheur s’empare de moi, nous n’aurons plus jamais à nous cacher à présent je pourrais lui tenir la main en public, passer la nuit avec lui. Père le considère comme amant car il n’est pas aristocrate mais cela me convient déjà amplement. C’est comblé que nous sortons de la salle du trône.
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Le tyran et la guerrière
Ficção AdolescenteAshlynn revient au palais pour régler une affaire de la plus haute importance, l'Angleterre et l'Écosse sont en conflit. Le roi demande la diplomatie mais avec le prince Grant rien n'est simple. Elle pourra compter sur le soutien sans faille du capo...