Le tyran et la guerrière

Chapitre 24

La guerre contre l'Allemagnes'annonce bien plus rude que prévue, ils sont malins et organisésmême leurs armes sont un avantage sur nous. Mon père a envoyé lebataillon du major il a presque deux semaines et nous avons déjàperdu une vingtaine de soldats. Tout ça me révolte mais le piredans tout ça c'est que si la situation ne change pas le caporaldevra partir pour le front ce qui me terrifie. Depuis qu'il est àmon service nous n'avons jamais été séparé plus d'un mois.S'il part je ne sais pas combien de temps il sera absent ni dansquel état il reviendra s'il revient bien sûr. Père m'a bienfait comprendre qu'il ne peut pas lui éviter ça, il est unélément essentiel de l'armée sur le terrain. Et le fait que jevais accoucher d'ici quelques mois ne change rien, il doit partirsi cela devient nécessaire. Rien que d'y penser j'ail'impression que l'on m'arrache une partie de moi. Grant n'estpas parti, il a même conseiller mon père, chose que le roi n'apas refusé le prince est connu pour être un excellent stratège deguerre. Il n'a perdu aucune guerre dans laquelle il s'est engagéce qui n'est pas négligeable mais je sais que nous n'avons pasbesoin de lui pour sortir vainqueur.

Mon regard seporte sur une photo de caporal et moi bien avant que Grant ne rentredans nos vies, nous étions heureux sans nous soucier de lapotentielle menace qu'il allait représenter à notre bonheur.J'avais demandé à un passant de la prendre tandis que nouspromenions près de mon université comme un couple sans se soucierde mon statut de princesse ni du fait d'être fait. Je me rappelleencore de cette petite mamie qui était ravie de prendre cette photo,selon elle l'amour se voyait dans nos yeux. Inconsciemment je finispar la prendre dans mes mains, si seulement nous pouvions retourner àce temps.

<<-Vous étiez magnifique surcette photo

En me tournant jevois Lawson mais à mon sourire s'efface en voyant son visage sansexpression, il ne vient pas m'annoncer une bonne nouvelle je lesais. Sa main caresse ma joue mais immédiatement je pose la main surcelle-ci.

-Que se passe-t-il mon cher voussemblez si triste ?

-Hélas je dois partir au front lasituation devient trop critique le bataillon en place a besoin derenforts expliqua-t-il

-Vous ne pouvez pas melaisser !suppliais je

-Je ne demande qu'à rester à voscôtés mais mon devoir m'appelle si je ne fais rien l'ennemi vaprendre l'avantage et qui sait ce qui pourrait vous arriver

-Promettez moi de revenir en vie

-Je vous le promet, à mon retour nousnous marions et nous serons enfin une famille. Je m'en veuxtellement de partir

-Mon père ne vous donnera pas de passdroit

-Ne déprimez pas je vous en prie votresourire ne doit pas se faner même si je dois m'éloigner de vous.Notre fils aura besoin de vous

-Quand devez vous partir ?demandais je

-Dans deux jours mais

Il n'a pas letemps de finir sa phrase que je me blottis contre lui, mes mainss'agrippent au tissu dans son dos pendant que ma tête s'enfouicontre son torse. Ses mains se posent sur moi tel la douceur d'uneplume. La moindre seconde est un cadeau. Le quotidien sans lui vaêtre une vraie torture. Tant que l'Ecosse apportera son aide Grantne partira pas, je ne pourrais pas l'éviter des mois. Sans Lawsonpour lui faire front il pourra faire ce qu'il veut. Mon père semontre un peu plus indulgent tant qu'il a cette aide qu'il jugeprécieuse et décisive pour l'issu de ce combat.

-Il ne posera pas la main sur vous j'enai fais la promesse et je n'ai qu'une parole

-Une fois que vous serez parti il auratous les droits