Le tyran et la guerrière

Chapitre 2

C’est peu victorieuse que je me dirige vers le bureau de mon père, moi qui prétendais que le dialogue pouvait tout règle me voilà bien obligé d’admettre que je me trompais. Ce prince n’est qu’une pâle copie de mon père en plus jeune. Comment peut-on affirmer vouloir le bien de son pays et sacrifier ses soldats sans aucun regrets ? En plus d’être un tyran qui aime la vue du sang il s’avère être antiféministe, s’il croit que je vais rester au palais pendant qu’on massacre de jeunes recrues il se trompe. Je m’arrête un bref instant avant de toquer à la porte. C’est un des serviteurs de père qui m’ouvre. Dès qu’il me voit son regard se durcit comme s’il savait déjà que j’avais échoué. Je reste stoïque pour ne pas lui donner le plaisir de me faire la morale comme il aime si bien le faire.
<<-Comment s’est passé cette entrevue ?demanda-t-il d’un ton sec
-Le prince MacCormaig ne semble pas ouvert à la discussion
-Est-ce là tout ce que vous avez à me dire ?
-Il menace de prendre les armes pour nous déclarer la guerre

Il ne me répond pas et ordonne sur le champ qu’on fasse venir le major et le caporal, la guerre approche il faut mettre en place une tactique mais au fond j’espère que l’on peut encore arranger tout cela de manière pacifique. Le prince doit bien savoir que cette guerre va être une boucherie pour les deux clans. Peu de temps après le major accompagné du caporal arrivent. Ils s’inclinent puis se montrent sérieux un peu sur leurs gardes.
-Vous nous avez demander votre majesté ? questionne le major
-Oui je veux que vous entendiez les résultats de l’entrevue
-Bien
-Eh bien mon cher enfant je vous en prie racontez à la garde royale comment vous avez gérer cette entrevue dit-il avec un air de défi
-Le prince ne veut pas entendre parler d’accord de paix parce que le roi s’est montré trop hautain envers l’Ecosse
-Modérez vos propos ! me coupe mon père
-A tout moment il peut nous déclarer la guerre
-Si je peux me permettre votre majesté si une guerre se prépare il faudrait rappeler le prince Gregory suggère le major
-Ce ne sera pas nécessaire je me suis engagée à mener moi-même cette guerre
-Avez-vous perdue la tête votre altesse ? me demande le major étonné
-Non il est inconcevable que le prince risque sa vie pour une guerre d’égo, j’établirai avec votre aide une stratégie même si je garde espoir qu’un accord peut encore être trouvé expliquais-je déterminée
-Caporal vous avez laissez la princesse s’engager devant le prince d’Ecosse ? demande mon père
-Oui votre majesté
-Pourquoi ? Vous savez pourtant qu’une femme ne prend pas les armes
-La princesse est capable de prendre ses propres décisions et puis je intimement convaincu qu’elle va tout faire pour éviter ce conflit
-Vous mettez trop d’espoir dans ma fille caporal s’exclame mon père tout en se tournant vers la fenêtre juste derrière son bureau
-Père je peux gérer ce conflit
-Gérer ce conflit ? répète-t-il tout en me faisant face vous m’avez répéter sans cesse que le dialogue est la seule solution mais vous dites à l’ennemi que vous prendrez la tête d’une armée si une guerre éclate
-Je pense au peuple qui n’as pas demandé ces tensions entre nos deux pays, nous devons éviter cette guerre nos recrues ne méritent pas sacrifier leurs vies pour une guerre comme celle-ci
-Je croirais entendre votre mère laissez vos sentiments de côté vous devez agir en tant que future reine et non en tant que femme avec des convictions
-C’est vous qui m’avez demandez de gérer ce conflit alors je vous prierais de ne pas juger mes méthodes. Major je viendrai vous voir demain pour discuter avec vous de nos options ainsi que de la stratégie que nous allons adopter expliquais-fermement en fixant mon père
-Enfin votre altesse s’écrie-t-il
-Major je sais ce que je fais aucune goutte de sang ne sera verser, je ferais mon possible pour l’éviter mais j’ai besoin de vos connaissances dis-je en le regardant
-Bien votre altesse
-Ma chère tâchez de ne pas me décevoir sinon vous risquez de payer le langage que vous avez eu à mon égard. Je suis votre père et le roi tâchez de ne pas l’oublier lâcha-t-il froidement
-Caporal raccompagnez moi à mes appartements
-Bien votre altesse
-Vous m’accompagnerez pour une balade à cheval d’ici une heure je dois perfectionner ma technique si je dois partir au combat
-Oui votre altesse
-Restez prudente ce n’est pas le moment de faire une chute de cheval
-Ne vous inquiétez pas père >>