Une surprise de taille.

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J'ai laissé Chloé comme ça pour rentrer chez moi. J'avais l'impression qu'il allait lui falloir un peu de temps pour émerger et réfléchir à tout ce qu'elle avait fait.

On avait franchi un cap important avec cette séance de masturbation. Notre coopération n'était plus uniquement morale mais aussi physique. Elle m'avait donné l'accès à son corps et m'avait accordé sa confiance pour en faire ce que je voulais.

Pour une femme qui manquait autant d'estime pour elle-même, c'était beaucoup à digérer. Je ne voulais pas aller trop vite et la brusquer, au risque de tout gâcher.

Le réveil sonne, j'ai décidé de me lever un peu avance pour aller en cours aujourd'hui. Après un bon café, je fouille dans mon armoire, sous mes vêtements soigneusement pliés afin d'en sortir une mallette que je garde cachée là en permanence. Solidement fermée par un cadenas à code, elle renferme tous mes plus terribles secrets.

Comprendre par là ma collection de sex-toys et d'accessoires sur laquelle je n'ai aucune envie que quelqu'un tombe par inadvertance.

J'en récupère un que je destine à ma douce apprentie et je me régale d'avance en imaginant ce que je vais lui faire endurer cette fois-ci.

Une fois à la fac, j'envoie immédiatement un message à Chloé pour lui donner rendez-vous aux toilettes de la dernière fois. Je croise mes amies à qui je promets de venir en cours juste après, bifurque à l'entrée du grand bâtiment et me dirige d'un pas pressé vers ma destination.

Encore une fois, la damoiselle ne pose aucune question, elle se contente de m'attendre sur place, le dos raide, l'air inquiet.

Chloé n'a aucune idée de ce qui l'attend et je ne peux m'empêcher de jubiler.

J'attrape sa taille, lui intime immédiatement de se taire d'un chuchotement et referme la porte derrière nous pour nous isoler du reste du monde l'espace de quelques minutes.

Serré contre elle, je ne résiste pas à la tentation et embrasse sa nuque offerte avant de mordiller son oreille jusqu'à ce que je la sente se coller à moi. Mes mains se faufilent sous son pull, malaxent sa poitrine pour guetter sa reaction. Les toilettes sont vides, on n'entend que nos deux souffles courts et quiconque entrerait maintenant n'aurait aucun doute sur ce qui déroule dans cette cabine fermée.

Mes doigts agacent ses tétons, les pincent, pressent ses seins comme pour s'imprégner de leur galbe. Chloé ferme les yeux, s'offre à moi, docile, obéissante, soumise.

Elle a visiblement apprécié ce que je lui ai proposé jusqu'à maintenant et n'a aucun souci à me laisser jouer avec son corps.

Le silence est assourdissant, il renforce davantage encore l'érotisme de la situation, de sa peau chaude contre la mienne, de son corps qui se love contre le mien.

Mais ça ne me suffit pas, il m'en faut plus. Je veux surprendre dans ses yeux l'étincelle de la luxure quand elle prend son pied.

Une main quitte sa douce poitrine, saisit son menton et tourne sa tête vers moi, j'admire son regard sombre sous ses lunettes, vitreux, hagard, comme si elle était dans un état second, qu'elle perdait contrôle et lâchait prise.

Je me penche et l'embrasse, mes goûtent aux siennes, les écrasent durement, mon pouce caresse sa joue avec douceur, comme pour lui faire oublier cette autre main qui délaisse son sein, glisse sur son ventre plat et s'insinue sous le bouton de son jean.

Chloé semble particulièrement contente de me voir si j'en crois l'accueil des plus chaleureux que je sens sous mes doigts. Je presse ma paume contre ses lèvres et frotte le tissu de sa culotte contre son clitoris. La damoiselle gémit, je mordille sa lèvre avant d'enfoncer ma langue dans sa bouche. La température vient de monter de quelques degrés dans cette cabine alors que notre baiser dure. Son contact ne me laisse pas indifférent et je commence à bander doucement.

On l'appelle MephistoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant