La récompense tant attendue.

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La fin du cours n'est plus qu'un brumeux souvenir, occulté de ma mémoire tant la tension qui m'habite était importante. Je ne me souviens pas non plus de ce qu'il s'est passé ensuite, si ce n'est le trajet en tram qui fut mémorable.

Heure de pointe oblige, le transport est bondé, des étudiants affluent par les portes et tentent de grapiller un peu de place pour quitter le campus. Serrés les uns contre les autres, on se retrouve projetés contre une porte. Je fais barrière de mon corps tandis que Chloé s'adosse à la porte vitrée, et mes excuses s'étouffent dans ma gorge quand je surprends son regard joueur alors que mon genou appuie contre sa cuisse.

Le véhicule se met en marche, nos yeux sont rivés l'un dans l'autre, je bouge la jambe, elle se baisse légèrement jusqu'à ce que son pubis entre en contact avec ma cuisse et se frotte imperceptiblement.

Son souffle est court, elle commence des va-et-vient comme en classe, sauf que c'est sur moi qu'elle se branle et je sens la chaleur de son désir à travers nos habits.

Chloé est brûlante d'envie et ses yeux suintent le sexe. J'ai envie de la prendre contre cette porte vitrée et d'apaiser le brasier qui me dévore.

Une embardée la fait s'appuyer sur moi et elle étouffe un gémissement en se rattrapant à la barre, ses doigts se crispent à s'en blanchir les phalanges. Nos regards ne se quittent plus. Lascive, la damoiselle caresse doucement son clitoris contre ma cuisse, la bouche entrouverte laissant échapper sa respiration haletante.

N'importe qui d'un tant soit peu attentif pourrait, en l'observant quelques secondes, se rendre compte de ce qui se passe entre nous. Mais tout le monde est dans sa bulle, trop préoccupé par sa propre vie pour remarquer la petite salope qui se fait jouir au fond du tram sans aucune pudeur.

Ma petite salope, que j'ai moi-même guidée sur le chemin de la perversion.

Je la laisse faire, je l'admire même. Elle est si désirable comme ça, mélange de naïveté touchante et d'une lubricité des plus excitantes.

Notre arrêt finit par arriver et l'on quitte le tram presque en courant. Dans l'escalier elle m'attrape par la main et m'entraîne à sa suite, grimpant les marches le plus vite possible pour arriver à son appartement où nous savons tous deux que nous attend la conclusion de cette histoire.

Chloé me tourne le dos, fouille son sac à la recherche de ses clés pour ouvrir la porte. J'observe sa nuque offerte, ses cheveux sombres, ses doigts fins qui cherchent nerveusement, toute sa gestuelle concourt à me stimuler encore davantage.

J'ai attendu suffisamment longtemps. Je me suis assez retenu, maintenant je veux me laisser aller et pouvoir profiter d'elle comme je l'entends.

Mes bras enserrent sa taille et elle sursaute quand mon souffle chaud effleure sa nuque. La damoiselle suspend son geste, dans l'expectative. Mes lèvres embrassent la peau offerte, y laissent la marque humide de mon désir tandis que je colle mon érection contre son dos. Immédiatement elle se recule légèrement, jusqu'à ce que mon sexe soit coincé entre ses fesses.

J'effectue un doux va-et-vient pour me frotter à elle, son contact m'électrise. Ma bouche descend dans son cou, elle halète, pose ses mains contre la porte pendant que les miennes remontent vers sa poitrine. Je malaxe ses seins à travers la fine étoffe de son haut, ses tétons sont dardés de désir et je ne résiste pas à la tentation de les pincer.

Chloé grogne d'envie, se presse davantage contre moi, comme si elle ne voulait faire qu'un avec moi, que je la prenne sur le pas de la porte.

Les boutons du chemisier sautent rapidement, mes mains empoignent ses seins, les malaxent sans douceur pour lui faire sentir mon désir.

On l'appelle MephistoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant