Bonjour à tous ! Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour mon absence. Etant en terminale, j'ai préféré consacrer mon temps à mes épreuves de spécialités mais aussi à mon job étudiant.
Me revoici donc avec un chapitre tout neuf, tout frais, et tant attendu.
Bonne lecture !
Après cette soirée-là, Baji m'avait raccompagnée chez ma mère, chez qui nous avions déjeuné après lui avoir appris la bonne nouvelle. Celle concernant le fait que nous étions maintenant un petit couple. Ma mère avait passé quelques minutes à se vanter d'avoir eu raison, ce qui nous faisait rire tous les trois. J'étais heureuse à ce moment-là, plus que jamais.
Puis le temps avait passé. Les jours, les semaines, voire les mois. J'avais passé beaucoup de temps avec Baji, sans oublier Chifuyu. Je faisais toujours abstraction des choses qu'il pouvait aller faire avec sa bande d'amis. Ce n'étaient pas mes affaires, après tout. Puis je trouvais important le fait qu'il ait sa petite vie privée avec ses amis; je savais qu'il n'était pas forcément bon de toujours s'immiscer dans la vie de son petit ami, et ce que je désirais le moins du monde, c'était de perdre Baji pour une histoire aussi futile.
Nous étions au début du mois de décembre, l'hiver n'était encore pas arrivé, mais le froid s'était déjà bien installé. Ce jour-là, je fêtais mon anniversaire, et pourtant nous étions en cours. J'aurais aimé ne pas y aller, même si je ne fêtais pas spécialement mon anniversaire, un peu de tranquillité juste une journée n'aurait pas été de refus. Néanmoins, au fond de moi, j'attendais quelque chose. Depuis que Baji et Chifuyu étaient entrés dans ma vie, énormément de choses avaient changé, et machinalement, je m'attendais à ce que les choses changent le jour de mon anniversaire. Bien qu'ils me l'avaient souhaité à leur arrivée au collège, ils ne faisaient rien d'autre. Je ne pouvais pas leur en vouloir, de toute façon, je ne pouvais pas toujours m'attendre à des folies. Ma mère aussi m'avait simplement souhaité un bon anniversaire lorsque je m'étais levée, mais sans plus.
La journée s'était déroulée de la plus normale des façons, rien n'avait vraiment changé, nous avions mangé ensemble comme tous les jours, puis j'avais aidé Baji à comprendre ses cours d'anglais. Depuis le temps, tous les élèves de l'établissement savaient que nous formions un petit couple, et dans un sens, j'étais très heureuse de voir Baji assumer un peu plus la facette douce de sa personnalité. Car il se montrait sans problème devant les autres, et j'appréciais le voir se libérer un peu ainsi.
Mais cette journée semblait vraiment comme les autres. Un peu comme à mes autres anniversaires, les années précédentes. Les cours avaient été bien plus ennuyeux que les autres jours, j'avais juste hâte de rentrer à la maison, pour le coup. Avec de l'espoir, peut-être que ma mère avait acheté un gâteau et quelques bougies à me faire souffler.Lorsque la sonnerie marquant la fin de notre dernière heure se mit à retentir, je sortis de l'établissement, suivie par Baji et Chifuyu. Le grand brun qui animait mon cœur me proposait de me ramener, et le petit blond proposa de nous accompagner. J'acceptais, et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de sentir mon cœur se serrer. J'avais l'impression d'être un peu mise de côté, ou du moins d'être négligée. Les garçons savaient que je ne fêtais jamais mon anniversaire, mais cette fois-ci, ils ne semblaient rien avoir préparé. Tant pis; certainement une autre fois.
Assise derrière Baji, mes bras enroulés autour de son corps, j'attendais patiemment que nous soyons arrivés chez moi. Le vent froid procuré par la vitesse du véhicule me donnait des rougeurs sur le nez et le haut des joues, et je sentais mes mains s'engourdir à cause de ce même froid.Une fois que nous fûmes tous les trois arrivés chez moi, je descendais de la moto de Baji, tenant doucement mon casque entre mes mains. Et lorsque je pensais qu'il allait redémarrer pour rentrer chez lui avec Chifuyu, je vis qu'ils coupèrent tous les deux le moteur de leur deux-roues, me laissant un peu surprise.
— On va prendre un chocolat chaud ! Disait Baji avec entrain, filant alors vers l'entrée de la maison, avant que ma mère n'ouvre la porte en nous disant de nous dépêcher d'entrer. J'étais un peu confuse, mais ils souriaient tous les trois, comme s'ils me cachaient quelque chose. Alors j'avais suivi, derrière les garçons pour fermer la marche.
Nous étions donc rentrés, et ma mère s'était empressée de nous servir trois grandes tasses remplies presque à ras bords de boisson chaude.
— Restez ici, j'ai quelque chose à vous apporter! Avait dit ma mère avec entrain, nous laissant dans le salon pour filer dans la cuisine. J'étais assez silencieuse sur le coup, ayant un peu de mal à jauger la situation. Mais lorsque je vis ma mère refaire son apparition dans le salon avec cette grosse forêt blanche, ornée de jolies bougies couleur crème, mes yeux s'illuminaient.
Baji et Chifuyu souriaient fièrement, alors que je restais de mon côté sans voix face à ce beau gâteau. Une petite chansonnette pour me souhaiter à nouveau un joyeux anniversaire, puis nous avions coupé la pâtisserie après m'avoir fait souffler mes bougies. Mon grand sourire avait refait surface sur mes lèvres, au plus grand bonheur de Baji qui m'avait répété plusieurs fois que j'étais bien plus jolie lorsque je souriais de la sorte, en m'expliquant que ça avait été dur de tenir toute la journée sans rien me dire sur ce qu'ils avaient préparé avec ma mère.
Comment avais-je pu douter de leurs capacités. Je devais le savoir, j'avais maintenant des proches complètement incroyables, je ne devais pas m'inquiéter et me dire qu'ils seraient toujours là pour moi.— Et on a pas fini ! Remet ta veste, Ryoma, nous avons autre chose à te montrer. Ajoutait ma mère en se levant, alors que les garçons se levaient doucement. Je fis alors de même en suivant les ordres de ma mère. Baji venait ensuite me prendre délicatement dans ses bras, avant de déposer un chaste baiser sur mes lèvres, et dieu que j'aimais cette douceur.
Il avait fini par poser ses grandes mains devant mes yeux, tout en m'expliquant qu'il les retirera lorsque tout sera prêt. Pour le moment, je n'avais qu'à le laisser me guider, ce que je fis sans même broncher un instant.
Chifuyu, ma mère, et Baji me firent alors sortir, à l'aveugle, alors que je sentais mon estomac se nouer à cause du stress. Qu'est-ce qu'ils voulaient bien me montrer?
J'entendais la porte automatique du garage se lever. A quoi jouaient-ils? Voulaient-ils me montrer la voiture de ma mère? Je l'avais déjà vue. Mais non, ça ne pouvait pas être cela. La voiture de ma mère était garée devant la maison, pas dans le garage.— Allez, montrez-moi! Marmonnai-je, les yeux toujours cachés par les mains du grand brun.
— Arrête de gigoter, ça arrive! Répondit Baji, en s'efforçant de garder mes yeux sous ses grandes mains.Puis, je sentais ses mains se soulever, suivies d'un petit "Vas-y, ouvre les yeux." murmuré près de mon oreille. Je ne tardais pas à ouvrir les yeux, avant qu'ils ne s'écarquillent encore plus.
Elle était bien là, devant mes yeux, cette beauté dont je rêvais depuis des mois.Une Suzuki GSX S1000, toute noire, toute neuve. Les larmes me montaient bien vite aux yeux. Je ne savais pas dans quels bras je devais sauter, mais je commençais par ma mère, puis venait Chifuyu, et pour finir, une longue étreinte avec Baji. Ils venaient tous les trois de réaliser l'un de mes rêves, de je ne sais quelle manière. Mais elle était bien là, MA moto.
— Et voilà, plus qu'à avoir ton permis, et tu pourras rouler avec eux. Me disait ma mère en m'offrant un grand sourire. Je m'occupe de tous les frais.
Tout était si beau, tout était si parfait. La vie de Ryoma Yomohiro semblait seulement commencer ces derniers temps. Je me sentais vivante, et incroyablement heureuse. Baji et Chifuyu, ils étaient comme mes porte-bonheur. Et mon dieu, que je les aimais.
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Angels can't fly down hell. (BAJI KEISUKE)
FanficJ'étais une fille désintéressée par tous ces liens qu'on pouvait créer grâce à l'amitié ou l'amour. Il était un garçon plein de remords, regrettant chacun de ses mauvais actes, en priant chaque jour d'être pardonné. Puis nous nous sommes rencontré...