Les Paroles du Cœur (Tome 2)

Chapitre 34 : La tâche du Sage

Des bruits de gouttes tombaient sans cesse des stalactites, l'ambiance de cette grotte était pour le moins sinistre et pourtant une silhouette de gringalet y évoluait sans peur.
Il sifflota doucement, cherchant à atténuer quelques peu la sinistre impression d'effroi qui s'emparait peu à peu de lui, cela ne se révéla cependant pas très efficace. Il continua son chemin, chantonnant ainsi cette petite mélodie, ses yeux, camouflé par son masque, observait activement les parois de la grotte de plus en plus étroite à la recherche d'éventuel piège.

C'était étrange qu'il n'y en ai aucun dans la mesure où cette grotte, s'enfonçant dans les ruines du peuple Sonau au beau milieu de la jungle, cachait pourtant selon les archives l'un des artefacts les plus étranges de l'histoire. C'était louche, très louche, mais pourtant il continua. Il devait mettre la main sur cette artéfact au plus vite et décamper en vitesse.

Le Yigas finit par se mettre à ramper pour pouvoir continuer d'évoluer dans cette étroit passage, il rampa un long moment. Si long qu'il en perdit presque la notion du temps, son corps courbaturé se soulagea cependant quand enfin il pût se relevée et reprendre la vieille bonne marche à pieds. Une curieuse bâtisse sculpté à même la roche et entouré de Gems Noxs scintillante lui fit rapidement face dans une large caverne dont la clarté environnante ne permettait hélas pas d'apercevoir le fond. L'homme déglutit, mais avança tout de même et pénétra dans la vielle enceinte de pierre, ses yeux se virent attirer par plusieurs étranges plaques découpé du sol, sans doutes à pression et couvrant la quasi-totalité de l'espace le séparant d'une massive porte en pierre. Ses sourcils se froncèrent sous son masque tandis que ses yeux se mirent à arpenter rapidement le reste de la pièce, cherchant un quelconque moyen de passer sans avoir à poser un quelconque orteil sur ces nombreuses plaques. Les murs semblaient avoir spécialement été sculpté pour rendre l'escalade impossible, le plafond était quand à lui beaucoup trop haut pour qu'il l'atteigne et passe, il n'y avait pas non plus d'espace pour lui permettre de passer en toutes sécurité et la distance recouverte de plaque était bien trop étendu pour être passé d'un saut.

...le voilà bien embêté. C'était le début des pièges !

Il réfléchit de longues minutes et prit finalement la décision la plus stupide de toute sa, peu glorieuse, existence. À savoir posé le pieds sur une plaque.

La pensée que c'était une bien mauvaise idée l'assaillit lorsque des systèmes crachant du feu émergèrent du fond de la pièce et des murs.

-Oh non.

Il ne sut même pas comment il s'était sorti de là sans brûlures. Peut-être toutes ses années de combat l'avait fait réagir à temps ? Il haussa les épaules et attendit calmement que le brasier se stoppe, une fois celà fait, il pénétra à nouveau dans la pièce et remarqua que le première plaque s'était abaissé, roussi par les flammes. Le système s'était auto détruit ?

Et c'est ainsi que le Yigas, ayant finalement enlevé son masque, passa les cinq heures suivantes à activées chacune des plaques et à échapper aux dizaines de pièges installer sur place. Visiblement, les Anciens Sheikahs et le peuple Sonau à l'époque s'était montré extrêmement imaginatif pour protéger ce maudit masque. En témoigne les fléchettes empoisonné, les flèches tombant du plafond, les piques meurtrières ayant transpercé le sol, les roches immenses ayant chuté du plafond, les hachoirs gigantesques relié d'une chaine au plafond et pendant dans le vide, les tirs des systèmes de gardiens encore actifs, les lasers, il avait même eu le droit à des giclées acides. Autant vous dire que l'intérieur du bâtiment ne ressemblait plus à grand chose. Sa survie relevait soit d'une chance avec une extrême insolence, soit d'un miracle. Quoi qu'il en soit, il pouvait enfin accéder à l'immense porte derrière tout ce bazar, il évita tout les débris restant et posa ses mains sur les deux portes qu'il se mits à pousser. Il dû énormément forcé pour qu'elle daigne enfin s'ouvrir et accédez à la pièce suivante. Une puissante clarté blanche l'aveugla à mesure qu'il l'ouvrait jusqu'à le forcer à se cacher les yeux. Il avança cependant à l'aveuglette, la lumière s'estompa brutalement et un grincement le fit se retourner en vitesse. Derrière lui, la salle précédente s'était entièrement restaurée, et les portes se refermaient vite, si vite qu'il ne pût les retenir, elle disparurent, il se retrouva isolée dans un immense espace de végétation utopique. Soleil et fleurs semblait l'accueillir chaleureusement, une petite forêt au loin  attira son attention.