Les Paroles du Cœur (Tome 2)

Chapitre 48 : La Fin des Yigas

Les Yigas ne s'étaient vraiment pas attendu à ça. Plus ça allait, plus ils étaient complètement largué par les différents évènements.
Pourquoi Reneg était d'un coup si différente et emplie de corruption ?
Pourquoi, alors qu'elle parlais de rejoindre leurs seigneur il y à quelque instant à peine, brisait elle le cou de ses alliés pour aspiré leurs âmes et faire de leurs corps des pantins jaunâtre sans cervelle ?

Mais la plus grande question que se posèrent les Yigas, c'était surtout : Pourquoi Paya avait-elle dégainer ses armes et engagé le combats en hurlant :

-Ne les touches pas !

Parce que oui, l'héritière Sheikah était bel et bien intervenue, et livrait désormais un combat farouche contre sa génitrice métamorphosé. Maintenant semblable à un mélange hideux entre un Hynox (de part son unique œil de corruption), une araignée (de part les étranges tentacules émergeant de son dos) et un démon (de part son corps maintenant plus sombre que le charbon), Reneg attaquait farouchement sa descendance avec la même énergie qu'une bête sauvage. Elle attaquait principalement avec les espèces de pattes dans son dos, ces dernières étaient d'une rapidité extrême et, composé de corruption, était très dangereuse. Mieux vallait ne pas se faire touché. Heureusement pour les Yigas, Paya était bien plus rapide et, armé de ses sabres de la défiance, elle contrait efficacement les nombreuses attaques de celle l'ayant mis au monde. Sentaku et Sogga, de leurs côtés, après élimination des Yigas transformer en carcasse jaune, se plaçèrent le plus discrètement possible de part et d'autres de Reneg, sabres et chakrams au clairs.
Pour le moment, Paya parvenait à rivaliser à l'aide de ses simples techniques de combat physique, parvenant même à blessé son adversaire ici et là. La petite fille d'Impa suivait du mieux possible les enseignements de sa grand mère, refusant de se laisser allé à la colère et de commettre des erreurs pouvant lui être fatale à elle et ses alliés.
Mais très vite, la Sheikah compris qu'elle en avait bien commise une, alors même que le rythme des attaques de son adversaire augmentèrent grandement, au points où elle ne dû son salut qu'à sa technique de téléportation à courte distance. Elle avait largement sous-estimé son adversaire.

Elle serra les dents, sa mère n'était pas à fond du tout, elle se contentait de s'amuser avec elle, comme un chat avec une souris. Cette pensée énerva grandement Paya, qui raffermit sa prise sur ses armes, redoublant de prudence. Les Yigas s'étaient quasiment tous rassemblé quelques mètres derrière elle, elle était la seule chose qui les séparait de la mort et d'une éternité de servitude. Elle allait avoir du mal à tous les protéger, il fallait qu'elle attire d'avantage l'attention de sa génitrice.
Elle ne s'était même pas rendu compte qu'elle était désormais encerclé.

-C'est triste.

Commença Paya, visant sa mère dont l'œil unique la fixait férocement.

-Quand je crois que tu ne peux pas plus me décevoir et insulter la mémoire de Grand Mère, tu trouves encore le moyen de le faire.

Elle s'élança vers son adversaire, tentant de lui porter plusieurs coups de ses sabres de la défiance, chacun de ses coups se firent paré.

-Passée de mère négligente à assassin des Yigas pour finalement devenir une simple poupée sans âme au service d'un démon, je crois que tu gagnes haut la main le titre "Régression la plus spectaculaire".

Des clones d'énergie se matérialisèrent aux côtés de Paya, attaquant à leurs tour la Yigas de Corruption exactement comme leur invocatrice. Cela ne sembla malheureusement pas suffisant. Sentaku passa à son tour à l'attaque, de même que Sogga. Tout deux se ruèrent à leurs tours sur leur ennemi, l'ancien numéro 2 des Yigas trancha l'une des pattes d'araignée à l'aide de ses sabres avant de viser les jambes humaines de la créature. Quand à Sentaku, il envoya l'un de ses chakrams dans la nuque de Reneg. Cette dernière hurla de douleur, mais continua pourtant d'attaquer, sans même se soucier de l'état de son corps et sans ressentir la mort malgré le chakram qui lui avait presque sectionné la colonne vertébrale.