Chapitre 50 : Un combat loin de ceux des dieux

42 7 6
                                    

Du côté de Beterah.
___________________________________________

La jeune Erazi se fit violemment percuté par sa propre mère, cette dernière écartant sa fille d'une sournoise attaque de leur adversaire qui n'avait de cesse d'attaquer via les étranges extensions de corruption émergeant de ses épaules. La fière garde du corps Gerudo serra les dents en reprenant son équilibre sur le sol, prenant à nouveau d'assaut son terrible adversaire corrompu qui choisi de parer le coup malgré les dégâts que celà lui faisait subir au contact d'un artéfact béni.

-C'est moi ton adversaire, laisse la en dehors de ça !

Rugit la Gerudo à l'intention d'Astiora, le fusillant du regard. La bouche de son adversaire s'étira en un rictus amusé et malfaisant.

-Oh vraiment ? Je t'invite donc à m'en empêcher si tu t'en sens capable.

Son regard empli de corruption se fit moqueur. Il ne semblait pas prendre Beterah au sérieux, tout comme le fait que son seigneur et maître soit actuellement sous le feu constant des créatures divines ne l'inquiétait pas plus que ça. La Gerudo le repoussa et repassa immédiatement à l'attaque, refusant de laisser une seule minute de répit à son adversaire. Elle devait le retenir par tout les moyens et l'empêcher de rejoindre Zelda et Link qui s'étaient éloignés en compagnie de la troupe d'Hyrule, des gardiens et des alliés de Liones, au prise avec ce qui restait de l'armée des morts.

La massive guerrière fit virevolter son arme dans tout les sens, cherchant par tout les moyens à éliminer cette adversaire qui, plus le temps passait, plus lui montrait ouvertement qu'il ne faisait que jouer avec elle, parant ou esquivant ses coups sans mal et parfaitement capable de la blessé mortellement à chaque instant. Qu'il prenait la peine de l'affronter uniquement car il était profondément convaincu de la victoire de son camp et qu'il n'avait aucune raison de se presser à éliminer le Héros et la Princesse dans le fond, tout deux n'étant que des insectes en comparaison de l'Avatar du Néant et il n'avait rien à craindre.
Beterah recula légèrement, se remettant en garde. Ses épaules s'affaissèrent légèrement tandis qu'elle reprenait de profondes respirations sous le rire ô combien moqueur du pantin du Dieu de la Corruption, ce dernier l'observant sans bouger, n'essayant même pas de l'achever ou de s'échapper.

<<Un Hinox qui s'amuse avec un vulgaire Moblin !>> songea Beterah avec rage, réaliste quand à ses chances de l'emporter véritablement désormais. Visiblement, elle s'était laissé emporter par la situation. Bien que doué avec une épée et comptant parmi les guerriers les plus redoutables d'Hyrule, elle n'arriverai pas à gagner un combat de ce genre avec des méthodes classiques, elle allait devoir rusé pour créer une ouverture.

-En avons nous déjà fini ?

Demanda sarcastique le pantin, dont la structure actuelle du corps apparaissait de plus en plus clair aux yeux de la Gerudo : capable de s'effilocher presque à volonté (comme si son corps entier n'était qu'une sorte d'amalgame de tentacules relié par un élément central), de se régénérer malgré la propriété divine de l'espadon de Beterah mais surtout, presque aussi dure que de l'acier malgré sa composition de chairs corrompus.
Beterah fronça les sourcils. Cette être, de même que les ombres de Ganon, devait disposer d'un point faible fatal quelques part. Link lui avait jadis confirmer, la corruption offrait une puissance extraordinaire à ses adversaires, mais ils avaient toujours un point faible mortel.

Mais où justement ?

Beterah avisa discrètement la tête d'Astiora, si il la sous estimait vraiment de par l'orgueil de l'Avatar du Néant le possédant, alors peut-être pouvait elle se permettre de tester ? De chercher cette fameuse faiblesse ?

Les Paroles du Cœur (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant