Chapitre 40 : Vous n'avez pas le choix

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Les Yigas sentirent la terre trembler depuis leurs bases, leurs expressions se firent franchement inquiète. La situation était étrange, tant de choses s'enchaînaient si vite qu'eux même avait fini par perdre le fil. La bâtisse creusé à même la roche sentait la mort à plein nez depuis quelques jours. Cela en dérangeait plus d'un mais ils n'avaient plus rien à dire à personne. Astiora et Ereg ne se trouvait même plus en ces lieux, le reste des Yigas capable de combattre étaient partis au frond et l'armée des morts sévissaient un peu partout dans le royaume. Eux ne pouvaient strictement rien faire, à part attendre en silence et prier pour ne pas se faire débusqué par les troupes de la Princesse.
Le dernier haut gradé en ces lieux n'était autre que la médecin Yigas, qui cherchait désespérément un moyen de soulager ses camarades et de les débarrasser de ce poison qui les faisant tant souffrir et les paralysait complètement.

Cette dernière justement était assis sur une chaise au centre de la pièce. Elle avait l'air fatiguée, presque à bout de force. Dans sa main se trouvait un petit verre rempli d'un liquide rougeâtre qu'elle sirotait de temps en temps. Elle lâcha un soupir éreinté et mis sa pauvre tête dans sa main libre. Son visage se tordit en une expression de frustration et de tristesse pur.

-...Ça ne sert plus à rien. Je ne pourrai jamais les soignée...

Murmura t'elle doucement, sachant pertinemment que les autres Yigas pourrait l'entendre si elle parlait à voix haute. Elle porta son verre à ses lèvres et vida celui d'une traite, ignorant l'impression de brûlures au fin fond de sa gorge elle prit la bouteille et se servit à nouveau, le niveau de cette dernière était de plus en plus bas à chaque minute.
Elle maudissait ce foutu poison qui l'empêchait de tenter quoi que ce soit. Pour un médecin, il n'y avait vraiment pas pire comme sentiments. Ganon n'avais rien pu faire, elle avait déjà prié à maintes reprises mais ça c'est toujours soldé par un pur échec. Elle était désespéré. Désespéré au point de passé aux prières à Hylia, c'était dire.

Un petit rire venant du fon d'un couloir où les flammes s'était éteinte la fit sursauter, ses vieux réflexes de guerrière lui firent mener sa main à sa ceinture pour se refermé sur du vide. Ah oui, c'est vrai, elle n'avait plus aucune arme depuis qu'elle était devenu seulement un médecin.

-Vous devriez vous calmez sur l'alcool Docteur ! Cela ne vous à jamais réussi jusqu'à maintenant.

C'était une voix familière, moqueuse et emplie de sarcasme, elle ne connaissais qu'un seul Yigas qui correspondait à cette description.

-Ah. C'est toi Sentaku.

-Deux pieds émergèrent de l'ombre, ce fut la seule chose visible.

-Bonjour Docteur. Heureux de voir que vous semblez allez bien.

La médecin haussa doucement les épaules en plissant les yeux.

-Les rumeurs disaient que tu avais disparu, on te croyais tous mort.

-Vous avez parié ?

-J'aurais dû ?

-À vous de me le dire. Toujours à jouer les vieilles femmes ?

Elle le fusilla du regard en croisant les bras, cela le fit rigoler.

-Pourquoi te cacher ainsi dans l'ombre ?

-Pourquoi vous cacher tout court ?

Elle claqua sa langue en marmonnant un "petit con". Il s'avança finalement, la médecin des Yigas fronça doucement les sourcils en apercevant le symbole Sheikah sur son masque en plus de son kimono de combat. Elle soupira à nouveau, plus fortement cette fois-ci. Elle commençait à comprendre.

-Tu es passé à l'ennemi.

Lâcha t'elle dans un souffle, regrettant soudainement sa décision de renoncer au armes, ça aurait pu lui être très utile dans ce cas-ci. Senptaku s'approcha doucement avant de retirer son masque, révélant un doux sourire.

Les Paroles du Cœur (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant