Les Paroles du Cœur (Tome 2)

Chapitre 38 : Trop grande et grossière pour être une épée

AVIS AU LECTEUR !!!

Ce qui suit est selon moi l'une des pires choses que j'ai jamais imaginé, c'est en effet le début de chapitre le plus sombre que j'ai écrit à ce jour.

Je vous demande donc de faire extrêmement attention à vous et de lire ce qui va suivre en vous blindant un maximum.

Pardon d'avance et bonne lecture.

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Des hurlements de terreurs s'élevèrent des habitants alors même que l'armée de Morts Vivants prenaient d'assauts leur village, fraîchement rebâti par les artisans d'Euzero et pourtant déjà à la limite de la destruction.
C'était le chaos, et pourtant la force ennemis n'avais même pas encore atteint la première maison. Les villageois se regardèrent désespéré.
De nuit et avec la puissante tempête de neige qui s'abattait actuellement sur eux, il n'y avait nulle part où il pouvait aller se réfugier. Quitter le village par un tel temps assurerait à coup sur leurs fin par le froid et le manque de ressources, le problème étant que resté ici les mènerait aussi tout droit à la morts.

Les adultes, réfugiés dans le plus grand bâtiment du village, une superbe grange destiné à garder le bétail aux chaud, se regardèrent désespéré. Ils étaient condamnés, tous autant qu'ils étaient. Les enfants se mirent à pleurer, captant involontairement les émotions des parents et comprennant instinctivement le sort les attendants.

-Pitié.....Ne tuez pas ma maman et mon petit frère !

Pleura une jeune fille tremblotante de froid et d'émotions, petite épée à la main et faisant face à une carcasse rougeoyante de corruption qui la fixait avec une expression démente et cruel au visage. Entre eux se tenait une femme, couché dans la neige, inerte, et saignant abondamment. Son ventre était gonflé à l'extrême et une plaie béante barrait sa poitrine. Non loin, un homme gisait à terre.
Le serviteur du Fléau sembla se moquer d'elle, il émit un bruit infernale, leva sa lame et l'abattit sur la femme déjà à terre. Le jeune fille, ne sachant pas vraiment manié l'arme, se plaça entre sa mère et l'entité pour parer vainement le coup. Sa petite lame dévia le coup mais se brisa, causant des brûlures extrêmes aux paumes de la jeune fille qui hurla de douleur en tombant au sol. La créature ricana et, alors même que ses congénères s'approchait doucement d'eux, il leva lentement son arme. Malgré la douleur et le froid, la jeune fille se plaça en bouclier devant sa mère.
Son visage était déformé par l'horreur, la douleur et les larmes. Elle aurait pu s'enfuir mais pourtant elle resta immobile, à défier du regard cette infernal armée d'outre tombe.

Des bruits de courses soudain interrompirent le Mort-vivant alors même qu'il abattait sa lame sur la jeune fille, lui coupant l'oreille.
Un bras puissant recouvert d'une armure extrêmement sombre se saisit du violemment du cou du mort et l'envoya face contre terre sous le cri de la jeune fille. Le mort se débattit mais la poigne était bien trop forte et comprima d'avantage le cou du mort avant de violemment frappé le sol de son crâne à plusieurs reprises.

Puis, avec une lenteur effrayante, le nouvel arrivant vêtu d'une armure noir obsidienne dont le heaume était caché d'une large capuche saisit le crâne de sa deuxième main et, ignorant royalement le cri de douleur de sa victime, sépara s tête de son corps d'un simple coup. Les autres morts-vivants s'étaient stoppé et observaient la scène, ébahi.

Le jeune elle même s'était arrêté de hurler pour observer ce spectacle macabre. Elle voyait cette personne de dos, de ce fait, elle avait une vue particulièrement bonne sur l'immense bloc de métal à poignée que son sauveur trimballait dans son dos en plus de cette lourde armure. Elle se tourna lentement vers sa mère, extrêmement pâle et sourde d'une oreille et tenta de la faire réagir. Elle se força presque à ignorer le teint la froideur de la peau de sa mère de même que la bien trop grande flaque de sang gelé ayant déjà coulé.