Chapitre 48

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Ruggero




[Vendredi 25 Octobre, 21h15, Université Berkeley, Californie]


Clairement je ne sais pas ce que je fous là... actuellement je me trouve à la fraternité du capitaine, là où se déroule une fête qui bat déjà bien son plein.


La musique est à fond, encore plus que d'habitude j'ai l'impression, la maison est blindée de monde mais particulièrement de sportifs. Il y a bien des filles mais c'est soit les copines des mecs présents, ou juste des filles populaires qui aiment s'amuser avec les sportifs. Puis ça pu la beu mais d'une force... c'est insupportable  ! Je déteste cette odeur et je ne comprends franchement pas comment des gens peuvent fumer ces merdes !


À ce moment précis, le capitaine débarque et arrache le joint avec férocité et colère des mains de celui qui était en train de fumer. Le mec allait gueuler, toutefois en apercevant le capitaine de l'équipe de football, le gars perd immédiatement son air agacé pour se faire tout petit.


— Mec tu connais les règles ici. Pas de drogue telle qu'elle soit ! On est des sportifs et nous pouvons nous faire tester et si par ta faute l'un de mes gars se fait virer, je te jure que je t'en tiendrai pour responsable !


Bernasconi ne plaisante pas ! Il est ferme et autoritaire, comme quand il supervise l'équipe lors des entraînements, mais là c'est à un autre stade. 


De toute façon dès que ça touche à l'équipe il ne rigole jamais et le fumeur que je ne connais même pas s'en est également rendu compte car j'ai l'impression qu'il va se pisser dessus.


J'ai beau détester me l'avouer mais Agustin Bernasconi en jette un max putain !


— Désolé Bernasconi ! Ça ne se reproduira plus !  promet le gars à la limite de la panique.

— Dans ce cas si tu es vraiment désolé, assures-toi que personne d'autre ne désobéissent aux règles.

— Ouais compte sur moi.


L'inconnu part directement suivre les ordres du capitaine, à la recherche de celui ou celle qui ne respecterait pas les règles imposées par Agustin.


Je ne peux m'empêcher de rire, amusé par la situation. Certes je suis venu ici car c'est le capitaine qui a insisté, Mike non plus n'était pas trop motivé pour bouger ce soir, mais lui c'est parce que depuis qu'il s'est réconcilié avec Karol il ne veut plus la quitter... donc c'est différent. Cependant nous sommes tous les deux à cette fête et je me marre déjà grâce à mister perfect.


Ce dernier nous remarque enfin. Il nous sourit alors, chassant son visage contrarié pour nous souhaiter la bienvenue chez lui.

Cap ou pas cap ? Qui gagnera la partie..[𝐑𝐮𝐠𝐠𝐚𝐥𝐞𝐧𝐭𝐢𝐧𝐚] (𝕋𝕠𝕞𝕖 𝟙)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant