Cap ou pas cap ? Qui gagnera la partie..[𝐑𝐮𝐠𝐠𝐚𝐥𝐞𝐧𝐭𝐢𝐧𝐚] (𝕋𝕠𝕞𝕖 𝟙)

Chapitre 50

Ruggero

[Vendredi 25 Octobre, 21h12, Université Berkeley, Californie]

Je suis en plein rêve, ça ne peut pas être autrement car sinon pourquoi Valentina Zenere serait en train de m'embrasser à cet instant précis ?

Alors si je ne suis pas en train de rêver eh bien j'hallucine... le coup de boule m'a peut-être plus secoué que je ne le pensais ? En tout cas cette situation ne peut pas être réelle !

Putain j'a été si surpris par mon propre rêve, ou peu importe ce que c'est, que je n'ai même pas pu savourer le moment. Même en rêvant, un baiser avec Vale reste choquant car jamais ça n'arriverait dans la réalité, du moins c'est ce que je pensais.

La blonde se décolle de moi en me lâchant le visage, elle semble être essoufflée, comme si elle venait de courir un marathon et quand son souffle chaud cogne contre ma mâchoire, étant toujours très près l'un de l'autre, une décharge électrique me traverse tout le corps.

PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !!!!

Ce n'est absolument pas un rêve ou le fruit de mon imagination mais bien la réalité car sinon, ce moment se serait vite coupé. Là tout est bien trop précis pour que ça ne soit pas vrai ! Or comment est-ce qu'on en est arrivé là ?

Je cligne plusieurs fois des yeux, choqué de réaliser que je ne rêve pas mais ma réaction à ce phénomène est encore plus flou puisqu'à mon tour j'attrape délicatement le visage de Valentina pour le rapprocher du mien et de l'embrasser.

Quelqu'un de sensé aurait demandé des explications, mais moi je ne suis pas une personne sensée, je ne l'ai jamais été et je ne le serai jamais !

Je n'oublie pas que Valentina m'a mis au défi de l'embrasser et bien qu'il ait eu un baiser, c'est elle qui me l'a donné, pas l'inverse, ce qui ne me fait pas valider le défi. Honnêtement je m'en contrefous de ce défi... ce n'est pas le plus important à l'heure actuelle car au fond tout ce que je voulais c'était de l'embrasser et ça fait des semaines que j'en meurs d'envie !

Ça a failli se produire quand on débattait du livre qu'elle m'a forcé à lire pour un autre défi il y a un moment maintenant et je n'ai rien oublié de ce moment, absolument rien !

La façon dont nous nous étions perdus dans le regard de l'autre pendant un très long moment. Le changement d'ambiance à la seconde où mes yeux se sont posés sur ses belles lèvres pulpeuses que je mourrais d'envie de goûter à tout prix. Nos corps qui étaient si proches et dégageaient une telle chaleur nous enivrant, le désir que nous ressentions l'un pour l'autre et la façon dont tous mes sentiments ont été trahis quand j'ai prononcé son surnom de manière si intense et intime...