The flower of Santa Monica

Chapitre 12

Pour la semaine de Thanksgiving, j'ai prévenu la vipère que je le passerai chez les Ryder et forcément, en tant que mère aimante elle a voulu venir. Je suis donc assise dans le canapé de Mary, en tailleur, un thé dans les mains, un long t-shirt et un jean baggy qui me sert de tenue.

- Tu peux aller chercher Blake s'il te plaît ma puce ? Me questionne-t-elle.

Je hoche la tête et lui souris.

En espérant que Kate arrive quand je suis en haut.

Je monte doucement et toque à sa porte trois fois. Un silence me répond alors je lui annonce ma présence, mais il ne répond toujours pas.

Alors, j'entre-ouvre la porte et y passe ma tête.

- Blake, ta mè-

Merde.

Mais je m'arrête net tandis qu'il se fige.

Euh...j'aurais sûrement du toquer quatre fois et parler plus fort...

Il est torse nu devant moi, une fine couche de sueur faisant briller son torse couverts de dizaines de tatouages, sa tête était en arrière, me laissant pleine vue sur sa gorge et sa pomme d'Adam. Ses cheveux sont en bataille et ses yeux qui étaient plissés par le plaisir, sont maintenant figés.

Blake, nu devant moi, en pleine masturbation.

- Je-

- Kate, tu es enfin là...cri volontairement Mary d'en bas afin de me prévenir.

Je me fige puis entre et referme la porte derrière moi sans réfléchir. M'enfermant avec Blake.

- Qu'est-ce que tu branles Victoria ?! Il s'énerve en rabattant son t-shirt sur son ventre afin de cacher je ne sais quoi.

Je me tends, prenant conscience de la situation. Il pouvait pas mieux choisir son moment aussi.

- C'est un jeu de mot ? Je réplique à mon tour en souriant, trouvant la situation cocasse.

Evidemment il ne trouve pas ça drôle et se met à me fusiller du regard. Il remonte son caleçon – même si par respect je n'avais pas regardé – puis se tourne dos à moi pour remettre son t-shirt sans me montrer son torse. Pourquoi le cache-t-il tout le temps ?

- Sors d'ici putain !

Son ordre était froid mais la fureur brillait dans ses iris.

- Et me jeter dans la gueule du loup ?! Hors de question. Je souffle irritée par son ton.

Entre rester avec lui, même s'il me déteste et aller jouer la comédie avec l'autre sorcière, le choix est vite fait.

- T'as vingt et un ans ma grande, il serait peut-être temps de te bouger le cul et porter tes couilles. Il ironise mauvais en se levant, rangeant quelques habits dans son armoire.

Comme si je l'ennuyais à ce point.

- Tu parles toujours de choses dont tu ignores tout ou c'est qu'avec moi ? Entre mon départ et Kate, on peut dire que tu les collectionnes. Je fredonne sur le même ton en levant les yeux au ciel.

Il se retourne et me foudroie du regard. Il se déplace ensuite rapidement vers moi et me pousse vers la porte. Il me pousse assez fort dans le couloir et me referme la porte au nez.

- Espèce d'abruti ! Je voulais juste te dire que ta mère t'appelle. Je hurle de l'autre côté de la porte, plus qu'agacée par son comportement.