Chapitre 18: Ma place

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Boum. Boum. Boum.

Une première larmes coula. Suivis très vite d'une deuxième. Mes épaules tremblèrent alors que j'étouffais un sanglots.

Nolan: Kyla...

Il me serra plus fort contre lui.

Moi: J'ai eu tellement peur...

Nolan: Je sais...

Un silence doux plaina au-dessus de nous.
Un peu de sérénité dans la tempête qui nous entourait...
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PDV: Nolan

Kyla était silencieusement assise sur la chaise à ma droite. Elle me fixait avec de grand yeux en tremblant, et la voir ainsi m'enfonça dans ma culpabilité. Elle semblait fatiguée, ses cernes assombrissant son visage et ses joues étaient légèrement creusées comme si elle avait loupé trop de repas.

Moi: Je suis désolé.

Kyla: C'est pas ta faute... Ça arrive.

Elle me sourit mais la joie n'atteint pas ses yeux ternes. Elle me semblait vide. Son sourire me manquait.

Moi: Les médecins ont dit que je pourrais sortir bientôt.

Kyla: J'ai hâte que tu rentres à la maison.

Cette fois elle sourit pour de vrai. Mon cœur battit un peu plus fort.

Moi: Je te ferais des pancakes pour retrouver tout le poids que tu as perdu.

Kyla: Non au contraire. Je te ferais à manger toi tu te repose.

Je ria.

Moi: Tu ne saurais même pas casser des œufs correctement.

Kyla: Pour ma défense c'est super dur!

Elle vint s'asseoir sur le lit prêt de moi. Et je pus alors voir les cicatrices sur son poignet. Un frisson me parcourut.

Moi: Kyla... Tu ne t'es pas...?

Elle planta ses yeux dans les miens en dégageant doucement sa main, faisant en sorte que son poignet sois dissimuler sous la manche. Les tremblements la gagnerent, les larmes remplir ses grands yeux et je me redressa douloureusement pour la laisser se blottir contre mon torse.

Kyla: C'est pas... J'ai pas... fais exprès... J'essayais de t'aider... Je suis désolé...

Je le serra un peu plus fort meme si mon corps me hurlait de me rallonger. Elle sentait la cannelle et l'odeur de la maison.

Kyla: La vitre cassé m'a entaillée les bras... Mais ça va maintenant je te jure. Je n'ai même plus mal.

La culpabilité me rongea, au point de me donner la nausées. Je berça ma sœur, doucement, pour apaiser ses pleurs. Ses doigts fins vinrent serrer ma blouse d'hopitales alors que ses larmes coulaient dans mon cou. Me dire que ses larmes coulaient par ma faute, savoir que si elle était si mince c'était a cause des mois d'enfer dans lesquels je l'avais plongé, me rongeait l'âme.

Moi: Je t'aime... Je suis désolé. Tout ira mieux maintenant je te le promets. Je suis la.

Kyla: Ne conduis plus...

Moi: Je ne peux pas te promettre ça...

Elle le savait mieux que personne. La course était ancrée en nous. J'étais plus addicte a l'adrénaline parcourant tout mon corps lorsque je prenais un virage a fond, de justesse, que mon père ne l'était de ses drogues de merde.

Kyla: Tu aurais pu mourir!

Elle s'écarta brusquement.

Kyla: J'ai cru que j'allais devoir t'enterrer! J'ai cru te perdre!

Moi: Mais je suis la!

Ses yeux me fixaient, incrédule. Comme si ma réponse la choquait. Vu son regard, de toute manière je n'avais aucune idée de ce qu'elle avait traversée. Ma sœur se leva.

Kyla: Tu ne peux pas reconduire... Tu ne peux pas refaire se coup la...

Moi: Kyla...

Ses pas résonnèrent alors qu'elle sortait en courant. Le bruit tournait dans ma tête, mêlé à celui de ses sanglots. Je m'en voulais tellement. La voir angoissée me brisais le cœur. Mais en même temps je n'avais pas la force d'y réfléchir. Lorsque l'émission de merde que je laissais tourné en fond pendant ma conversation avec Kyla se termina, mes paupières se fermèrent lentement, et finalement je m'endormis, les sanglots de Kyla m'entêtant.
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Pdv: Kyla

Les larmes me brûlait les yeux. Je ne voyais même plus où je mettais les pieds, tant les larmes brouillaient ma vue. Les couloirs défilaient, se ressemblant tous. Je ne savais pas ou allé. A part Daryl et Lisa je n'avais pas d'ami, et je m'étais éloignés des deux pour leur propre bien. Matt, le frère de Daryl m'avait bien contacter après avoir appris la nouvelle, mais malgré sa gentillesse, je n'avais pas eu le courage d'être un poids. J'étais seule, affectivement dépendante de mon frère. Daryl viendrait il vraiment? Après la façon dont je l'avais repoussé il serait normal qu'il me déteste et m'ignore. Je m'effondra sur une chaise. Je ne savais ni ou j'étais ni l'heure mais je n'avais pas vraiment envie d'en prendre connaissance. Réfléchir me faisait du bien, loin de mon frère qui devait m'avoir déjà envoyé une tonne de message, des question de Lisa, a qui j'avais annoncé le réveil de Nolan, loin de père qui m'avait sans doute harcelé d'appels pour savoir ou j'étais.

Plusieurs personnes me lancèrent des regards emplit de compassion. Ils devaient pensé que j'étais en deuil. Je me sentais déplacé, de fondre en larme au milieu de toute ces personnes a qui on annonçaient des morts et des maladies, a qui on retiraient de rêve et des espoirs. J'avais espéré que l'on me rende Nolan, et le Ciel m'avais accorder ce souhait. Alors pourquoi pleurais je? Surtout face a des inconnus. Je ne pleurais pas en publique. Je n'avais pas le droit. Mes reniflements bruyants m'agaçaient moi-même.

Un petit mouchoir en papier atterris sous mon nez. Je releva la tête vers un petit couple. Ils étaient assez jeune, quelques années de plus que moi. L'homme portait un petit cosi ou reposait un nourrisson. Il paraissait heureux et attendait patiemment derrière sa femme qui me tendait le mouchoir, l'air soucieuse. Je l'accepta et la remercia d'un sourire. Je lui dis entre deux sanglots:

Moi: Merci beaucoup... Félicitations il est magnifique.

Le regard qu'elle lança a son bébé était touchant. Elle lui sourit tendrement en le regardant dormir avant de se tourner vers moi.

La femme: Je ne sais pas pourquoi vous pleurer mademoiselle mais sachez que tout s'arrange. Il y'a des choses merveilleuse dans ce monde. Et je crois que le jeune homme là-bas est la pour vous le prouvez.

Elle s'éloigna dans un sourire, avec son mari. Au fond de moi je leurs souhaita tout le bonheur du monde.

Lorsque je me tourna vers l'endroit qu'elle avait désigné je découvris Daryl qui se pressait vers moi. Sa chemise était débraillé, le haut a moitié ouvert. Ses cheveux étaient en batailles, comme a leurs habitude et ses yeux brillait d'un mélange de joie et d'inquiétude alors qu'il me serait contre lui en nous faisant tourner. Un petit rire m'échappa a travers mes larmes, et le bonheur d'être dans ses bras, a ma place et que tout sois rentré dans l'ordre me réchauffa le cœur. Je voyais toujours le gentil couple. La femme me lança un sourire, avant de se tourner vers son homme. Il lui murmura quelque chose a l'oreille, elle ria, le faisant sourire, tout content de la bêtise qu'il lui avait sortit. Et pendant une seconde, une seconde courte mais magnifique, je pus nous imaginé, Daryl et moi a leur place. J'allais trop vite dans mes idées, mais elles me rassuraient. La jeune femme avait raison. Il y'avait encore du beau, rien n'était ni tout blanc ni tout noir. Même en Enfers, on pouvait apercevoir les portes du Paradis.

Mes lèvres se posèrent ardemment contre celle de Daryl.

Il y répondit avec encore plus de ferveur.

Ma place était ici.

Is It Love Daryl: Une histoire illégalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant