- Papa !, dit la petite fille en courant vers l'homme de l'ascenseur.
Une fois sûre que la petite Maëlle est en sécurité je me lève à mon tour du fauteuil et prend le chemin de la sortie sans me retourner.
La tempête de neige s'est à nouveau levé. Et même avec le poncho au dessus de ma veste je me retrouve vite congeler.
Je marche doucement en faisant bien attention de marcher sur la neige fraîche pour éviter le plus possible les plaques de verglas.
- Arizona serait là, elle rigolerait bien , soufflais-je tout en avançant aussi bien que mal.
Le vent qui s'est levé m'empêche d'avancer aussi vite que le souhaite. Et je me retrouve très vite en mauvaise posture.
C'est quoi ce temps franchement ?
Un klaxon de voiture me fait tourner la tête et je vois Neven et Maëlle me faire de grand signe.
Voyant que je ne bouge pas il ouvre la fenêtre côté passager.
- Monte !, me dit-il.
J'hésite une micro seconde avant de mettre ma fierté de côté et de rentrer dans la voiture.
J'allais finir en bonhomme de neige si j'étais rester sous la tempête.
- Merci, murmurais-je.
- Attache ta ceinture, je te ramène chez les Shepherd, me dit-il.
Une fois ma ceinture accroché Neven reprend le chemin de la résidence.
- Lizzie, c'est qui ton amoureux ?
Je tourne ma tête vers la petite sans comprendre.
- De quel amoureux tu parles Maëlle ?
- Papa il a dit que tu vivais chez Stella et Jason ça veut dire que tu es l'amoureuse de Cooper ou de Dylan, dit-elle fière comme si elle avait résolu un mystère.
- Ça veut surtout dire que tu connais mon papa et ma maman, et que ces deux idiots sont mes grands frères, lui dis-je gentiment.
Neven sourit à ma révélation et je crois bien que c'est la première fois que je le vois faire sans sa barbe blanche.
Maëlle semble satisfaite elle aussi de ma réponse car elle nous parle de la dernière poupée barbie qu'elle a vu dans la vitrine du magasin de jouet.
On arrive quelques minutes plus tard devant leur allée.
Je les remercies de m'avoir ramener et pars rejoindre la maison de mes parents.
- Je suis rentrée, dis-je en ôtant mes bottes et mon poncho.
Ma mère accourt vers moi et m'amène un gros plaid avant de me diriger sur le canapé pour que je sois bien en face de la cheminée.
- Ma pauvre chérie, tu es frigorifiée, comment s'est passé ta journée.
- C'était horrible maman, soufflais-je.
- Elisabeth...
J'aime pas quand ma mère m'appelle par mon prénom en entier.
- Les enfants étaient sympa, voulus-je bien concéder ce qui fait sourire ma mère.
- Ne bouge pas je vais te préparer un chocolat chaud, me dit-elle en m'embrassant les cheveux avant de disparaitre dans la cuisine.
Je crois que c'est l'endroit préféré de ma mère dans la maison. On a bien essayé avec mes frères de la remplacer aux fourneaux quand on était adolescents mais elle n'a jamais voulu nous laisser sa place.
VOUS LISEZ
L'Assistante du Père-Noël.
HumorJe m'appelle Lizzie et je déteste les fêtes de fin d'années et pourtant cette année je suis obligée d'aller travailler au côté du Père-Noël du centre commercial pour pouvoir aider mes parents qui suite à un problème météorologique sont en manquent d...