༄ Après une bataille éclatante, Mikey l'invincible et son gang retrouvent leurs motos et partent sur les routes de Tokyo. Mais ils ne savent pas que quelque part dans la nuit, une paire d'yeux les observes.༄
๑ Cette même paire d'yeux continua de les...
Takemichi errait tout seul dans les rues de Tokyo, la tête remplie de questions auxquelles il n'avait pas aucune réponse.
Lui qui, il y a quelques heures, était certain d'avoir compris d'où venait le problème, le voilà qui commence à douter.
Et si le problème venait de cette fille? Et si Ari n'était qu'un personnage qui n'avait aucune importance dans le futur?
Le jeune homme repensa à la discussion qu'il a eu avec Baji quand un détail le titilla.
Le noireau ne lui avait rien dit à propos de la réaction de Mikey quand il a du apprendre que sa sœur a disparu.
Pourtant, sa réaction aurait dû être marquante non? songeai Takemichi. Perdre quelqu'un qu'on aime peut amener au dénis de la perte de cette personne et le déni peut durer longtemps...
Deux hypothèses s'offraient à lui:
La première était que Baji ne lui ait pas raconté tout parce qu'il ne voulait pas en dire plus.
Et la deuxième hypothèse...
C'est que Mikey n'aurait jamais eu de réaction.
Et si Baji n'avait rien dit parce qu'il n'y avait rien à dire? Mikey n'aurait jamais réagi et s'en serait simplement contre fichue.
Non, pensa Takemichi, Mikey-kun ne peut pas déterrer sa propre sœur. Pas au point de se ficher de sa disparition.
Le blond mis cette hypothèse de côté et poussa la porte de chez lui.
๑
BOUM
Le vélo était maintenant brisé, faute à l'impact qu'il avait reçu contre le mur.
Le noireau se tenait fermement la tête avec ses mains ensanglantées. Son corps tremblait de toute parties et sa respiration était saccadée. Il n'avait plus de contrôle sur lui même.
À ses côtés gisaient les corps de plusieurs personnes inconscientes. Leur visage déformé et couvert de bleu et de sang témoignaient de la violence du jeune homme dans ce genre de moments.
Ces moments la folie prenait la place de son esprit. Cette folie qu'il tentait tant bien que mal de terrer au plus profond de son être, mais qui devait par moment ressortir.
Des pas se firent doucement entendre. Et quand le chef vis son coéquipier s'avancer lentement vers lui, son regard si vide il y a de cela quelques secondes, commença à se remplir
Son coéquipier, un jeune homme dans la quinzaine à la peau matte et au longs cheveux bleus avec quelques mèches blanches, regarda le carnage présent sous ses yeux.
- Il y en a encore plus que la dernière fois. soupira-t-il À ce rythme là, tu risques de défroncer l'équivalent du Toman le mois prochain.
- J'y peux rien. rétorqua son supérieur
- Peut-être que si tu m'expliquais ce qui se passe je pourrais...
- C'est non Isao, coupât le noir, je ne veux pas que tu t'occupes de ça. Et puis, comment veux-tu que je t'explique ce qui se passe dans ma tête alors que moi même je n'en sais rien?
Isao n'ayant rien à redire, se tut. Mais ce genre de folie l'inquiétait. Le boss du Kūsō pouvait se montrer d'une extrême violence par moments.
- Dit à Eri de venir, va falloir qu'on ajuste deux-trois choses ensemble.
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