Chapitre 5 - Partie 2

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Mardi trois décembre


Juline donna le plat de salade à sa mère alors que son père ramenait la poêle sur la table. Iels étaient rentré.e.s après avoir fini de nettoyer le salon et n'avaient plus qu'à mettre les pieds sous la table.

 - Quinoa façon risotto au potimarron. Leur père s'installa avec eux. Comment ça a été au salon ?

 - On a eu pas mal de client.e encore aujourd'hui. Vincent se servit et fit passer le plat. Les gens débattent pas mal sur le poids du sapin.

 - Sur la page Facebook du salon il en a même qui s'essaient à des calculent mathématique pour essayer d'avoir le poids. Juline rigola. C'est excellent. Elle pointa son assiette de sa fourchette. Et il y a deux équipes, celle du tronc creux et celle du plein. Et du coup on a de plus en plus d'abonnés.

 - J'ai eu des client.e.s qui sont revenu à deux moments différents de la journée pour rejouer. Vincent rigola. Mais il y avait encore une super ambiance. Le « speed meeting » marche super bien. J'ai vu un groupe de collégien le faire avec une bande de copine à la retraite.

 - Votre arrière grand-mère n'aurait sûrement pas comprit le concept, j'avais dû batailler pour changer sa vieille caisse enregistreuses manuelle par une électronique, mais votre grand-père serait fière de vous. Alain leur sourit. Vous partagez l'âme du centre ville.

 - Je le partage pas encore, mais on va tout faire pour faire perdurer ce que vous avez mit en place. Juline sourit à son père.

 - Dans une semaine tu nous rejoints et ce que tu fais est important aussi. Vincent lui servit un verre d'eau. C'est de notre devoir de s'assurer que le centre ville reste conviviale.

 - Ça se passe comment d'ailleurs ? Mirella attrapa la salière.

 - Pas trop mal. J'aime beaucoup préparer les boissons et être au comptoir, je n'ai aucun regret d'être revenu. Elle sourit à son frère. Vivement que je le fasse avec toi. Mais c'est une ambiance un peu particulière quand même. Je n'arrive pas à cerner les attentes des client.e.s qui vont là bas. C'est un salon de thé et tout son contraire en même temps.

 - Comment peut-on être quelque chose et son contraire en même temps ? Alain attrapa la vinaigrette.

 - On se croirait dans une chaîne de magasin. Les client.e.s viennent, commandes, sont servit et ça s'arrête là. Qu'iels prennent à emporter ou consomment sur place c'est la même chose. On se croirait dans un fastfood. Y'a rien de conviviale. C'est quelque chose qui me manque et que j'ai hâte de retrouver avec toi.

 - Moi aussi j'ai hâte que tu reviennes. Heureusement Luc est passé me donner un coup de main en début de mâtiné avant de prendre son service.

 - Il conduit toujours la navette entre la gare et les stations ? Juline bu une gorgée.

 - Oui, et heureusement en se moment il est d'après-midi, alors il a pu venir m'aider ce matin. Il ramassait les tasses et verres en salle et je préparais.

 - Je suis sûr que Linh te donnera un coup de main aussi en revenant. Sa mère lui sourit.

 - Elle revient dans deux jours, j'ai hâte. Vincent fini son assiette.

 - Ses élèves doivent être trop heureux d'être en classe en mer.

 - Très. Il posa son verre. Iels passent plus de temps à ramasser des cailloux qu'à écouter les guides, mais iels s'y plaisent.

 - Les photo qu'elle a envoyé sont magnifiques. Sa mère remit ses lunettes sur son nez pour regarder son téléphone. D'ailleurs on à rajouté cet endroit comme étape pour notre voyage. Elle attrapa le carnet derrière elle, et qui ne la quittait plus depuis deux mois, et leur montra le nouvel itinéraire.    



Si vous voyez des coquilles n'hésitez pas à me le dire.

*France Gall - Sacré Charlemagne*

Salu(t)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant