Chapitre 18 - Partie 1

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Mardi dix décembre


Juline regarda l'adjointe à la mairie sans savoir quoi dire. Comment avait-elle pu oublier pourquoi elle était venu ? Elle se sentait si bien avec Pauline qu'elle en avait omis sa mission initiale.

 - Vous êtes venu vous présenter ? L'adjointe lui sourit. Votre frère m'avait dit qu'il comptait le faire. Ça ne m'étonne pas de vous, vous êtes si avenant.

 - Quel salon de thé ? Pauline les regarda à tour de rôle.

 - Oh je vous ait interrompu ? Je suis navré, mais comme vous discutiez je pensais que les présentation avait déjà été faites.

 - Juline ?

 - C'est pas ... Juline ne savait pas comment lui dire, comment lui expliquer pourquoi elle était venu.

 - Le salon de thé dans la rue juste à côté, qui à ouvert le même jour que vous. Mais ça ne m'étonne pas qu'elle soit venu vous voir, avec son frère iels participent tellement à la vie du centre ville.

 - Juline je ne comprends pas là. Pauline la regarda.

 - C'est ... Je suis venu pour ... Au début ... Elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Pauline s'il te plaît.

 - J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Jennifer posa sa main sur son épaule.

 - Juline travaille ici. Enfin elle a postulé il y a une semaine et a eut le travail, alors je ne comprends pas trop ce que vous me racontez.

 - Mais Juline travaille avec son frère. Dans l'ancien restaurant de leurs parents. A moins qu'il y ait eut du changement. L'adjointe lui sourit.

 - Non c'est pas ... Enfin, oui mais ... Elle essaya de faire comprendre à Pauline qu'elle était désolée, mais les yeux de sa collègue montraient que son incompréhension.

 - Juline est-ce que tu peux m'expliquer s'il te plaît ?

 - Je ... Je suis désolé j'avais oublié.

 - Tu avais oublié que tu travaillais déjà ailleurs ? Pauline se posa face à elle en croisant les bras sur sa poitrine.

 - C'est pas ça ... c'est compliqué ... je ...

 - Je vais vous laisser. L'adjointe referma son manteau. Bonne fin de journée et désolé ... Elle se dirigea vars la porte.

 - Tu m'expliques là ?

 - S'il te plaît crois moi.

 - Pour te croire il faudrait déjà que tu me dises ce qu'il se passe. Pauline regarda les client.e.s qui levaient la tête vers elles. On va dans le bureau.

 - D'accord. Elle avança la mort dans l'âme à la suite de sa collègue qui venait de se fermer.

 - C'est quoi cette histoire d'autre salon ? De ton frère ? De cet autre travail ?

 - Je ... Elle se frotta les yeux pour essayer de faire disparaître le visage tendu de sa collègue, mais quand elle le rouvrit ce n'était pas mieux. Si j'ai quitté Lyon pour revenir ici, c'est pour aider mon frère qui à transformé l'ancien restaurant de nos parents en salon de thé. Je l'ai d'abord aidé à distance en créant et alimentant les réseaux sociaux, que du travail de communication. Puis on a décidé que j'allai travailler avec lui en salle. Elle la regarda. Je suis désolé.

 - Il s'est passé quoi pour que tu en arrives à postuler ici.

 - Je suis vraiment désolé. Je ... J'ai fini par comprendre pourquoi c'était comme ça ici .. J'aime beaucoup même ce que tu as fait.

 - Je comprends plus là. Pourquoi tu as postulé ici si tu avais déjà un travail avec ton frère ?

 - Je ... On ... Tu ... Elle essuya une première larme. On nous à dit que l'ambiance ici était différente et on est venu voir. J'ai trouvé l'endroit très sombre et il y avait pas de bruit, personne ne parlait, comme s'il n'y avait pas vie. On a eut peur que les personnes qui viendraient ici soient déçus du centre ville et ne viennent plus. On pensait, à tord, que ce lieu jetterait une ombre sur le centre ville. Je suis désolé.

 - Continue.

 - Pauline s'il te plaît. Elle agrippa ses doigts sur le dossiers de sa chaise, elle devait la comprendre. On ne pensait pas à mal, on voulait préserver l'ambiance du centre ville.

 - Et du coup quoi ? Tu as quitté ton boulot pour venir espionner ce qu'il se passait vraiment ici ?

 - Non ! En regardant les réseaux du salon, j'ai trouvé beaucoup de chose à faire pour l'amélioré et aussi l'offre d'emplois, alors je me suis dis que je pouvais venir et essayer d'apporter un peu de joie de vie. Elle reprit en la voyant ouvrir la bouche. J'ai comprit après pourquoi c'était comme ça et surtout à quel point c'est important pour les client.e.s qui viennent ici, mais je ne le savais pas au début.

 - Et vous ne pouviez pas demander ? Pauline s'assit devant le bureau et fouilla dans ses papiers. Tu as préféré venir apporter « un peu plus de joie de vie » sans savoir si les client.e.s ou même moi le voulions. Vous avez voulu faire ce salon à votre image, peu importe que vous n'y travailliez pas.

 - On pensait vraiment aux client.e.s.

 - Tu aurais dû penser aux Client.e.s de votre salon de thé au lieu de celleux qui viennent ici. Elle posa une feuille sur le bureau. On ne va pas être embêté pour les papiers, ça va être une rupture de période d'essais, je ne me fait pas trop de soucis pour toi, tu as déjà un autre travail qui t'attend.


Juline ne savait plus quoi dire, c'était fini. Pauline l'a mettait à la porte.




Si vous voyez des coquilles n'hésitez pas à me le dire.

*The Police - Every breath you take*

Salu(t)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant