Chapitre 8 - Partie 2

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Mercredi quatre décembre


Juline savoura son thé blanc glacé à la pêche et au sirop de fleur de sureau, en pinçant sa paille de ses lèvres. Elle regarda un peu mieux le tube de plastique et se dit que ça serait peut-être un axe d'amélioration pour leur salon. Son verre est déjà réutilisable, alors pourquoi pas investir dans des pailles qui le sont aussi ? Elle décrocha de ses pensées en entendant quelqu'un toquer à la porte du bureau. Vincent se leva et alla ouvrir. Elle sauta sur ses pieds quand elle reconnu Faustine.

 - Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Elle lui fit la bise en souriant.

 - J'ai déjà attendu trois jours que tu sois revenu pour venir te voir à cause du boulot, alors j'allai pas en attendre un quatrième. Elle la serra dans ses bras.

 - Ça me fait trop plaisir de te voir. Elle lâcha son amie d'enfance pour qu'elle puisse saluer Luc.

 - Tu bois quoi ? Vincent referma la porte.

 - Qu'avez vous de bon ? Faustine laissa son manteau sur le dossier d'une chaise.

 - Je vais te montrer la salle, comme ça tu pourras choisir. Juline lui sourit, ça faisait un moment qu'elle ne l'avait pas revu, depuis que Faustine avait finit ses études d'infirmière sur Lyon et qu'elle avait quitté leur colocation pour revenir dans la région elles avaient du mal à se capter.

 - Avec grand plaisir. Elle la suivit en regardant la salle. Wahou, j'ai l'impression d'être encore dans le restaurant de vos parents, sans y être non plus. Vous avez fait ça bien.

 - Vincent c'est décarcassé. Plus thé ou café ?

 - Thé à cette heure là. Elle lui sourit. Je suis trop contente que tu sois de retour. Elle la prit de nouveau dans ses bras. A titre égoïste bien sûr, parce que je sais que tu adorais Lyon. Elle s'assit sur un tabouret alors que son amie lui préparait sa boisson. Aller raconte moi tout, qu'est-ce qu'il s'est passé.

 - Tiens. Juline se remit face à la machine pour se faire un thé à la menthe. Quand les parents nous ont annoncé leur retraite, on a pas pu se résoudre à laisser tomber le restaurant.

 - Oui ton frère me l'a expliqué, on se croisait pas beaucoup au boulot, surtout à la fin comme il a reprit des études, mais je savais qu'il reprenait cet endroit. Mais tu adorais ton travail sur Lyon.

 - Oui, j'ai toujours aimé travailler dans la communication et la j'en fais encore. A plus petite échelle, mais c'est un challenge de travailler pour soi et sa famille plutôt que pour des grands groupes. Là bas, je ne voyais pas les produits ni les client.es cibles, alors qu'ici je peux tout adapter en direct grâce à leur retour. Elle lui sourit.

 - Je vois, c'est un boulot qui te plaît. Elle bu une gorgée. Mais c'est quand même pas ta rupture avec Delphine qui t'as poussé à tout quitter.

 - Non, c'est pas ça. On va dire que c'est plutôt un ensemble. Juline s'installa en face d'elle. Elle voulait voir du pays et elle a trouvé un petit village sympas en Espagne et je t'avoue que je me voyais bien partir avec elle, je suis certaine qu'il y a plein d'endroits magnifiques à visiter. Et elle était si drôle et gentille, que si elle m'avait dit vouloir partir de l'autre côté de la planète je l'aurai suivit tout autant, même si ma famille m'aurait manqué, je sais que mes parents seraient venu nous voir dans leur van. Sauf que je ne faisais pas partit de ses plans. Elle serra ses mains sur son mug chaud. Ce n'est pas la première fois que je me faisais larguer, alors j'ai remonté la pente et j'avais mes amis sur Lyon, c'est juste qu'à ce moment là Vincent venait de terminer sa formation et m'a proposé de venir travailler avec lui et je me suis dit pourquoi pas ? C'est une nouvelle aventure, même si mes ami.e.s me manque j'en ai d'autre ici. Elle serra son bras. Et rien ne m'empêche d'aller les voir ou elleux de venir, on s'est déjà prévu une semaine de ski ici. Alors j'ai répondu à l'appel du grand air et de l'aventure et me voilà. Elle lui sourit. Et j'en suis bien contente. Elle reposa sa tasse. Même si je n'ai pas encore commencé l'aventure avec Vincent, j'en vit une autre assez cocasse en ce moment.

 - Luc m'a raconté à demi-mot que tu travaillais dans l'autre salon ?

 - On voulait voir à quoi il ressemble, voir s'il correspondait à l'ambiance d'ici et je suis pas déçut d'y être, ma collègue Pauline est extra, elle pense toujours à plein de truc en même temps pour satisfaire ses clients, cette nana c'est une crème.



Si vous voyez des coquilles n'hésitez pas à me le dire.

*Ciara - Like a boy*

Salu(t)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant