Je vous trouve un charme fou

Bonus post scénario : Le blog d'Alister part.1

21 juillet 2022

Salut à vous tous et toutes !!! J'ai l'impression de ne pas vous avoir écrit depuis des lustres, et pourtant, ça fait à peine plus d'une semaine ! Enfin, normal, quand on sait tout ce qui s'est passé durant mes vacances ! Je pense que vous pouvez le percevoir à cet excès de points d'exclamation, je suis complètement emballé à l'idée de vous raconter tout ce qui m'est arrivé pendant mon absence. J'ai à peine le temps de vous écrire ! La raison ? Je ne vais pas vous la révéler tout de suite, ce serait de la triche : disons que c'est une surprise.

Bon, revenons donc à mon dernier post : vous vous souvenez ? Je vous annonçais qu'un ami (riche, disons le clairement) venais de me proposer une invitation dans un hôtel de luxe, du 12 au 19 juillet, soit une semaine complète ! Je me souviens encore à quel point j'étais à la fois enthousiaste et angoissé à l'idée de devoir dormir, manger, et me détendre en compagnie d'autant de vieilles personnes fortunées et aigries. Si j'avais su ce qui m'attendais !

Pour être honnête, le séjour avait démarré affreusement ! Mon ami, le seul de nous deux capable de se payer ce genre d'hôtel, s'était décommandé à la dernière minute, me laissant seul avec un immense vide dans mon cœur et mon compte en banque. J'ai appris en rentrant qu'il était resté coincé à Dubaï à cause d'un problème de santé grave causé par la nourriture. Pas si étonnant que ça quand on sait ce qu'ils vous servent là-bas ! En tout cas, il a eu la gentillesse de rembourser les frais de séjour. Sans ça, j'aurais fini à la rue ! Comme quoi, tous les riches ne sont pas odieux.

Bref, à peine arrivé, je songeais déjà à repartir, devenir un trafiquant d'armes pour rembourser mes dettes, et me faire exploser avec ma marchandise avant que la police ne me retrouve. Mais j'en ai été dissuadé rapidement. Pas que le projet me semblait trop fou (à ce stade, j'étais un peu au bord du gouffre, pour tout vous dire), mais j'ai été interrompu dans l'élaboration de mon plan par l'un des grooms. Je crois que ni vous ni moi n'aurions pu prévoir la suite des évènements, parce que, croyez le ou non, j'ai vraiment dragué ce groom. Enfin, ce n'est pas moi qui ai commencé, c'est lui qui est venu me voir ! Je n'ai fait que constater qu'il était mignon, roux, charmant, intelligent et cultivé. Vous n'en auriez pas un peu profité, vous ? Pour tout vous dire, si mes parents ne vouaient pas une haine profonde à l'homosexualité, je crois qu'il aurait été accueilli comme le gendre idéal. Wow. Maintenant que j'ai écrit cette phrase, je me rend compte à quel point elle est étrange. J'ai l'impression d'être vieux et raisonnable : tout ce que je déteste !

Bon, après un long moment à se tourner autour, on s'est rendu compte qu'on avait oublié une petite chose : j'allais devoir repartir bientôt ! Et là, les rares qui croient encore ce que je raconte vont définitivement me traiter de menteur : à la dernière seconde, alors qu'on était en plein milieu d'une séance d'adieux déchirants avec larmes à l'appui (bon ok, ça c'est faux : on a seulement failli pleurer), un ami de notre roux national a débarqué et l'a presque poussé dans mon taxi ! Si si, je vous jure !

Résultat des courses : alors que nous nous pensions en plein milieu de l'ouragan d'un amour impossible, nous sommes finalement libres de passer deux semaines ensembles dans mon petit appartement à peine assez grand pour contenir son hyperactivité. Hier, on ne s'est pas lâchés de la journée ! Vous allez vous moquer, parce que c'est sans doute vraiment niai, mais on n'a pas arrêter de se câliner et de s'embrasser. C'était comme si la pression des derniers jours venait de retomber, et qu'il ne restait plus que nous deux blottis l'un contre l'autre dans mon studio. Je crois que le point culminant de ma certitude d'être en train d'halluciner tout ça a été quand il est sorti de ma minuscule salle de bain, avec ses cheveux bouclés trempés et un de mes hauts préférés (un t-shirt gris-noir avec une version chibi de Michael Jackson et des anneaux de métal sur les manches), légèrement trop petit pour lui. Je ne vous ferrai pas de description détaillée, seulement qu'on étais tous les deux très rouges et très gênés, et qu'il a fini par dire qu'il allait nous préparer quelque chose à manger, pour s'éclipser dans la pièce d'à côté.

A ce sujet, c'est un vrai cordon-bleu ! Entre autres choses, bien sûr : il doit être une sorte de sur-homme, la liste de ses qualités paraît sans fin. Il sait même danser du jazz ! Pendant mon séjour à l'hôtel, il nous a fait danser sur du Fred Astaire (allez-y, faites vos blagues idiotes sur la ressemblance avec mon prénom). Je le soupçonne de s'être mis en tête de me donner des cours.

Je vous tiendrai vite au courant de nos aventures de jeunes mariés (c'est une blague bien entendu). D'ici là, portez vous bien !

Recommandation musicale du jour :

Everywhere – Fleetwood Mac