Chapitre 22

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Je me réveille le lendemain matin avec toujours le sourire aux lèvres. C'était une soirée de dingue.

Je suis seule dans le lit et à en juger par le drap froid à coté de moi ça fait déjà un moment que Carter est levé.

Je n'entend aucun bruit dans la maison mais contrairement à la dernière fois ça ne m'inquiète pas.

Je sors du lit et enfile un T-shirt à Carter. Je cherche mon portable du regard mais je ne le trouve pas dans la pièce.

Je l'ai peut être laisser en bas.

Je descend au salon et tout est calme.

- Carter ?

J'ai l'impression d'avoir déjà vécu ce moment.

Je me dirige vers la cuisine pensant trouver un mot comme la dernière fois mais rien.

Je regarde pas la fenêtre et ma voiture n'est plus là.

- Super, me voilà coincer ici, soufflais-je.

Je remonte dans la chambre et cherche un jogging dans la penderie.

Je suis contente de trouver ce que je cherche et même si c'est un peu grand pour moi ça fera l'affaire pour le moment.

Je redescend chercher mon téléphone en  bas. Je cherche partout mais je ne le trouve toujours pas.

Au bout d'une demi-heure je lâche l'affaire et m'affale sur le canapé.

Quand enfin de longues minutes plus tard j'entends enfin le moteur de ma voiture je suis passablement énerver et prête à en découdre avec le policier.

Quand il entre dans la pièce je sens mes convictions fondrent petit à petit. Je suis vraiment trop faible en sa présence.

- Maïa, ça ne va pas ?, me demande t'il.

- Tu étais où Carter ?

Il me regarde surpris.

- Je préparais la deuxième partie de ma surprise, me dit-il l'air penaud, je suis désolé, j'ai oublié de te laisser un mot mais maintenant tu peux aller te changer on part dans 10 minutes, ajoute t'il en me tendant un sac.

Je tend mon bras pour le prendre mais il est plus rapide.

- Je pensais que tu étais presser Carter.

- J'ai toujours le temps pour t'embrasser, me murmure t'il à quelques centimètres de mes lèvres.

Je frisonne.

Quand enfin nos lèvres se touchent je sens toute la tension de ce matin s'évaporer.

J'ai besoin que d'une chose pour être bien, lui.

Il met fin à notre baiser et relâche son étreinte.

Je ne bouge pas d'un millimètre, je suis bien dans ses bras, tout contre son corps.

- Tu devrais monter te changer, sinon je t'embarque vêtu de mes affaires, finit-il par dire en rigolant.

Je lui souris et une idée me vient en tête.

- Oh oui s'il vous plaît monsieur l'agent, mettez moi les menottes.

Il me regarde surpris et on éclate de rire.

Je prend le fameux sac et pars me changer dans la salle de bain.

Je suis surprise d'y trouver mes propres affaires. Il est retourné à mon hôtel ?

DuskwoodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant