𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐈𝐈𝐈

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𝐃𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐢𝐧𝐜𝐞𝐫𝐭𝐢𝐭𝐮𝐝𝐞𝐬


L'espoir, un sentiment qui enveloppe notre cœur dans le but de le réchauffer derrière une multitudes d'interrogations, mais ce jusqu'à quand ?


𝐍𝐈𝐍𝐀

Je sirotais mon thé glacé, avachis sur les sièges du coffee's cocktail. Je réussi maladroitement à porter mon verre à mes lèvres, tourmentée par cette même migraine s'étant appropriée de mon faible corps.

Cette dernière semaine, c'était avéré pénible, passant de mes insomnies de plus en plus fréquentes aux rumeurs sur la soirée de la semaine dernière, ne faisant qu'accroître la culpabilité qui me rongeait.

Les médias du Colorado C'était empressé de masserez cette histoire de cadavre retrouvé aux alentours de 2 h 15.

Une information assez stimulante pour relancer le commerce des journalistes de Denver qui n'hésitaient pas à saisir chaque opportunité pour faire connaître notre magnifique État.

De même que l'actu si rapide me préoccupait. La mort de l'homme en question tombait exactement quelques minutes après notre départ, si je m'en souvenais parfaitement.
Cette simple quiétude avait suffi à me raidir.

Et si finalement on y était pour quelque chose ?

La coïncidence ne pouvait pas aussi bien tomber, n'est-ce pas ?

La révélation me percuta lorsque l'identité de l'individu fut relevée. Ce visage ne m'était pas inconnu, il me semblait que ce cadavre soit celui du second homme à notre poursuite.

Bien que nous avions eu la chance de l'échapper à temps, tout cela me semblait étrangement suspect.

Avais-je réellement loupé une partie de l'histoire ?

Ma tête cogna frauduleusement la table, fatiguée de traiter cette histoire en long et en large.

— Nina, tu m'écoutes ?

Je me redressais pour faire face à mon meilleur ami.

— Désolée... euh... Tu disais quoi ? Repris-je les paupières légèrement plissées, assommée par la fatigue.

— Rien d'intéressant, mais toi, tu n'as pas l'air dans ton assiette, alors dit-moi ce qu'il se passe.

— Rien, il ne se passe rien du tout, je suis juste un peu fatigué à cause des révisions, mais tout va bien. Déclarais-je hésitante.

Absolument faux...

— Qu'elle menteuse tu es ! Un Oscar pour mademoiselle Nina Miller, s'il vous plaît, élue la plus grande menteuse que l'histoire ait pu connaître ! S'exclama-t-il, un sourire aux lèvres.

Je renfrognais mon visage dans le creux de mes bras, démasquée et soucieuse.

— Non, mais plus sérieusement, Nina, qu'est-ce qui se passe ? Et n'essaie pas de me mentir une nouvelle fois, ça ne te réussira pas.

Il avait raison, mais serait-ce utile de rabâcher une soirée dont tous avaient l'air d'avoir oubliée. Cette mort ne préoccupait donc que moi.

— Parle-moi, Nina, tu sais que tu peux me faire confiance, non ?

La confiance.

Un adjectif que l'on m'avait appris à toujours me méfier.

« On ne peut faire confiance à personne, Nina, donner sa confiance est aussi offrir sa naïveté. »

LEWISOù les histoires vivent. Découvrez maintenant