𝐕𝐢𝐧𝐠𝐡𝐭 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞 𝐡𝐞𝐮𝐫𝐞Certaines souffrances sont faites pour mourir avec nous quoi qu'il arrive...
𝐍𝐈𝐍𝐀
Quatre heures.
Éveillée, les heures défilaient sous mes yeux, m'éternisant sur la durée de mes réflexions.
Encore. J'abandonnais ce sommeil dans un soufflement emplit de désespoir.
Il était certains que je ne pourrais le rattraper.
J'avais mal.La tête écervelée, une multitude d'interrogations, divaguant entre des
« pourquoi » qui me hantaient.Des « comment » qui enlaçaient mon petit cœur, impossible à canalisé.
Suivit par des « peut-être » qui cognaient l'intérieur de ma tête. Me provoquant une migraine insoutenable, dont mes muscles ne contenaient les tremblements.
La seule conclusion aboutie,
ne cessait de me rappeler mes échecs incessantes.ma faute, à moi.
J'avais appris à me dissimuler sous un masque de personnalité insensible. La tromperie sur mon état, sur moi et ma mentalité était un tour de magie que j'avais appris dès lors que j'avais compris que ce qui s'avivait en moi, serait impossible à décrire.
Faire croire que j'étais invincible,
voir insensible. Était une apparence bien plus harmonieuse, que l'image de cette feuille dont le vent s'en emparait au premier contact.J'avais cultivé et nourrit cet art qui s'émanait de mon corps, jusqu'à en créer une personnalité.
Fausse mais réelle à leurs yeux.Montrer ce que les gens veulent s'avérait plus facile. Je jouais constamment un rôle qui n'était pas le mien.
Il est toujours plus facile de mentir sur qui on est réellement, que de s'affirmer aussi faible et inutile que nous le sommes, n'est ce pas ?
Je jouais tellement bien ce rôle, qu'ils avaient fini par y croire. Tous autant qu'ils le sont.
Pas un n'avait espérer, ni même chercher qui j'étais.Très peu, voir personne ne se doutait de la fragilité que je pouvais avoir où ressentir.
« Ça ne lui fera rien à elle. Elle s'en fou toujours de tout. »
Dans un silence morose et transcendent,
mon cœur tout entier souffrait silencieusement. Pleurant jusqu'à l'agonie de cette douleur sans fin. Quand ?Quand est-ce que je réussirais moi aussi à vivre, à sourire. A être heureuse.
Il était donc impossible pour les gens comme moi de connaître une quelconque désillusion de bonheur ?
Je ne cherchais pas celui éternel,
je désirais seulement le frôler de mes doigts.
Le sentir proche quelques secondes de plus.Alors c'était vrai...
Certaines souffrances sont faites pour mourir avec nous.
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LEWIS
Roman d'amourUn tintement de clés parvint à ses oreilles. Deux jours. 48h que son corps reposait dans les profondeurs d'une maison inconnue. Pourquoi ? Telle était la question qu'elle se posait. Pourquoi et comment avait-elle fait pour atterrir ici. Un endroi...