𝐃𝐞𝐯𝐢𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐢𝐚𝐥𝐞« Une âme noire, restera et demeurera une âme noire. »
CAM
Les mains sur le volant, j'accélérais au virage empruntant la sortie de l'autoroute. Ma poigne ce faisait plus forte que la normale, et je pressais la pédale en décrochant par la gauche, après une Renault à faible allure.
Ma tête se posa machinalement contre mon siège en cuir noir. La vitesse que ma voiture procurait, me maintenait en place . Je suivis les panneaux américains, en route vers l'aéroport.
Ce voyage de dernière minute m'agaçais certes, mais qui, à part moi pouvait gérer mes propres affaires. Qui pouvait ainsi négocier, appréhender, jauger comme moi.
Personne.
Ce qui faisait de moi cet habituel solitaire que tous le monde décrivait froid et imprévisible.
Simple étaient mes principes. Un coup d'avance. Toujours. Voir deux pour être sur. Parce qu'en réalité qui l'était et qui ne l'était pas ? Sincère. Cet adjectif capable de me mètre moi, Cameron Lewis. Dans une noirceur que personne n'imaginais. La sincérité. Fondamental. Subjective. Principe. Que je détectais par une simple œillade.
Ma poigne compressa le volant en dépassant le feu rouge, je détestais être en retard. D'ici ce soir, je comptais signer une offre, qui me rapporterait gros pour le transfère de ma drogue. La voix sous-marine.
Selon moi, un moyen efficace d'accélérer la durée du trajet, depuis que les flics nous collaient aux culs. Ils semblaient plus attentifs et vigilants récemment. J'ignorais encore pourquoi, mais je ne tarderais pas à le savoir.
Parce que je n'aimais pas ça. Simple.
Depuis la disparition de cette cargaison,
j'avais appris par une taupe, que ses enfoirés de policier la cherchait. Il cherchait quelques chose qui m'appartenait.Ils comptaient trimballer leurs sales yeux dans mon réseau. Et depuis, non pas un gang c'était fait attraper mais trois. Habituellement je jubilerais parce que ses putes avaient osé ce réjouir de ma situation auparavant. Mais ce n'était pas le cas à présent. Je comptais leurs offrir mon aide, si en échange ses salopes travaillent pour moi.
Parce que oui... je préférais faire risquer la place des autres pour garder la mienne.
C'était comme ça que les plus grands réussissaient. Ils agissaient tapis dans l'ombre.Et quand mon trafique par voix marinière ce répandra dans la même bouche de toutes ses salopes, ils viendront pleuré à mes pieds, si ce n'est pas déjà fait.
En attendant, je comptais jouer et faire balader ses enflures de policiers qui voulaient me prendre au jus. Ils ne savaient pas encore qui j'étais, mais ne tarderaient pas à le savoir, pour la simple et bonne raison que je le désirait.
Ils n'avaient jamais osé cherchez à savoir qui détenait le nouveau réseau, par persuasion qu'il y avait déjà des plus grands avant moi.
Que le dernier ne réussirait pas, qu'il passerait sous silence, mais toutes ses centaines de kilo de poudre qui leurs passaient sans arrêt sous le nez, n'étaient autre que les miennes, et non celle des barons qu'ils traquaient depuis des mois, voir des années.
Ils ne me connaissent pas encore, mais je pouvais assuré que leurs plus grande erreur commise avait été de ne pas se méfier de moi.
Ce persuader que je resterais un gentil chien, s'habillant derrière les grands loups discrètement. Leurs plus grande erreur avait été de me sous-estimer, moi, en pensant que je n'étais qu'un enfant qui n'irait pas loin dans ce monde.
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LEWIS
RomanceUn tintement de clés parvint à ses oreilles. Deux jours. 48h que son corps reposait dans les profondeurs d'une maison inconnue. Pourquoi ? Telle était la question qu'elle se posait. Pourquoi et comment avait-elle fait pour atterrir ici. Un endroi...